La prise de la BASTILLE
Dimanche 5 septembre
Non, on ne s'est pas
trompé de date ! D'accord, habituellement une bastille, ça se
prend un 14 juillet, mais cette tradition tombe en désuétude
depuis plus de deux cents ans, ensuite pour des raisons de châteaux
de sable en Espagne à construire ou pour cause de machine
à glander à régler (appelée fréquemment "bains de
soleil" sous d'autres latitudes), on ne pouvait pas se libérer.
Tenez vous bien, à cette époque là de l'année, il y en a même
qui bossent, on croit rêver !
Toujours est- il
qu'une grosse délégation Tronchoise avait fait le déplacement,
normal, on joue à domicile, mais tous ne joueront pas, Romain
n'a pas encore les 18 requis, qu'importe il le fera "pour
voir", on a vu, un peu moins de 14', c'est encourageant.
Martial, son père, se plaint du dos, Denis doit également
renoncer tout comme Majo et Michel, les tendinopathes du moment,
faisant tendinite commune au genou, ces deux là se satisferont
du trampoline installé au sommet et tous, blessés ou non,
aideront à l'organisation de l'épreuve ou du buffet. Pour les
autres, il va falloir se parfumer les 320 m de dénivelé sur les
deux toutes petites bornes, une sorte de ballade, en fait ! C'est
court, très court, trop court pour Laurent, initiateur de l'épreuve
qui a décidé de garder les 50 meilleurs pour une deuxième
ascension l'après midi, au cas ou ils n'auraient pas apprécié
le paysage à sa juste valeur.
Les inaptes à la montée
ont hérité de la partie "encouragement musical" des
ressortissants de la Tronche. Pour ce faire, prendre délicatement
grosses casseroles, louches, fouets et tout autre ustensile
susceptible de produire le plus grand nombre de décibels et
tabasser ! Jean Pierre, Mickaël, les Daniels, Luis,
Laurent, Patrick et Eddy profiteront d'un volume sonore
globalement égal à un bon petit décollage d'Ariane V. Et comme
nous sommes larges d'esprit beaucoup d'autres seront salués dont
Loïc et Fabrice du Fontanil. Patrick, Eddy et Franck sont
qualifiés pour la deuxième manche, mais le deuxième cité,
dont la couleur varie de livide à rouge pivoine déclinera
l'offre dès qu'il aura retrouvé un visage presque humain.
La spécificité de
cette épreuve c'est l'excellent rapport calories dépensées/
calories rajoutées, en effet, en fin de matinée, un buffet
gargantuesque attend le concurrent. Chaud, froid, sucré, salé,
tout y est même un excellent gâteau au chocolat, c'est dire !
Et puis des kinés attendent les muscles flétris, même un médecin
au cas ou ça n'irait pas très fort.
Bon, c'est pas tout ça, mais faut y retourner, encore quelques minutes d'effort pour en terminer et retrouver la remise des prix, l'excellente ambiance et un nouveau verre de l'amitié, accompagné de bricoles à grignoter. Patrick, à récupéré quelques places, réussissant la performance d'améliorer le temps du matin.
On dégraisse : Pas de bidon, normal
ça sert à rien si ce n'est à tomber en essayant de le prendre
quand la pente affiche 23%, le porte bidon a été lui aussi viré
et les vis aussi, y'a pas de petites économies de poids !
Partant de ce principe, il a fallu faire disparaître les
semelles à l'intérieur des chaussures, un casque de style Louis
XVIII à même été dépoussiéré pour l'occasion, un couvre
chef d'une sobriété monacale, disposant de meurtrières en
guise d'aération, le premier château fort portatif en quelque
sorte. Seul hic, l'aération déficiente, il ne sera pas de la fête
pour la 2e montée. Juste une question, qui est l'auteur de ces
modifications selon vous ?