Dimanche 4 septembre
2 km d'ascension, 6 lacets, 320
mètres de dénivelée avec une moyenne à 17% et des passages à
25... Voilà résumée en quelques chiffres la fameuse montée de
la Bastille.
Autant dire qu'il faut être passablement déjanté (au sens
figuré du terme, ça va de soi !) pour se lancer dans une telle
grimpée chronométrée à vélo.
Et pourtant, pour sa 7ème édition, Laurent Gras a encore
réussi à attirer une petite centaine de félés dans sa
désormais reconnue "Prise de la Bastille".
Le principe : 2 manches. La première, le matin, qualificative
pour celle de l'après-midi qui permet au 50 meilleurs d'en
découdre une seconde fois. Le classement final etant établi à
partir de l'addition des chronos des deux manches.
A ce petit jeu là, nous avons retrouvés tous les spécialistes
de cet exercice si particulier à commencer par Serge Garnier. Le
courreur du GMC 38 l'emporte en bouclant la première ascension
en 8'30 et la seconde en 8'32. Des performances et une
régularité qui lui permettent de devancer Christophe Raja de 16"
et Guillaume Brusson de 48".
Chez les dames, là aussi, c'est une habituée qui s'impose en la
personne de Martine Chaudier qui compte 20" d'avance sur
Marie-Jo Chaléat et la bagatelle de 3'09 sur Christine Fuga.
Il est à noter que la fait de retrouver Majo avec un dossard sur
le dos est déjà un petit exploit en soi. Notre championne ayant,
depuis sa "retraite" officielle (il y a quelques
années déjà !), juré ses grands Dieux qu'on ne l'y
reprendrait plus. Heuseusement, le travail de sape de quelques
membres de TVS s'est avéré suffisament efficace pour que notre
Majo finisse par craquer !
Dans les rangs de TVS, justement, les fortunes ont été diverses.
Dans la première manche, Laurent Gras, hôte et organisateur de
l'épreuve, réalise une belle montée en 12'23. C'est une minute
de moins que l'an passé. Pas suffisant cependant pour se voir
qualifier pour la seconde manche, ce qui n'est pas pour déplaire
à l'intéressé.
Plus chanceux (ou peut-être "malchanceux", tout
dépend du point de vue selon lequel on se place), Luis Yague...
Il grimpe les 2 km en 12'20"9, ce qui le place tout juste à
la 50ème place avec seulement 1 dixième de moins que son
poursuivant immédiat. Une 50e place synonyme de qualification
pour la finale de l'après-midi... Or, Luis n'a aucune envie de
grimper cette foutue Bastille une seconde fois. Il se fera donc
excuser pour l'après-midi, prétextant quelques rendez-vous
familiaux urgents...
Avec ses 12'10, Daniel Perruzzo se classe 48e de la première
manche. Il fait un peu moins bien l'après-midi (12'31) mais
remonte tout de même de 2 places pour finir 46ème. On
remarquera d'ailleurs que la plupart des concurrents mettront
entre 10 et 20 secondes de plus pour la seconde ascension... La
fatigue, la chaleur et le buffet du Per'Gras y sont certainement
pour quelque chose !
Notre valeureux secrétaire, Eddy Fourna, se classe 32e le matin
en 11'02 et et 40e l'après-midi en 11'24. Bilan de la journée :
34e. Pas si mal !
Reste le cas de Patrick Chaleat, toujours très motivé dès lors
qu'il s'agit de se faire mal. Un exemple de régularité avec une
13e place dans chaque manche : 9'40 le matin, 9'42 l'après-midi,
réglé comme du papier à musique ! Bizarrement, il ne se classe
que 14e du général, devancé par Etienne Labrouche, vainqueur
des éditions 2003 et 2004.
Au final, on ne pourra pas reprocher aux Tronchois de ne pas
avoir mouillé le maillot !
F.P
Voir des
photos et les classements sur le site de la Prise de la Bastille