La gentleman de St-Georges

Historique de Articles11.GentlemanDeSt-Georges

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20/10/2011 16:15 par Franck P -
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(:photo LedacEsp001.jpeg legende=L'article du Dauphiné Libéré;taille=450;lien=visu:)
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(:photo LedacEsp001.jpeg legende=L'article du Dauphiné Libéré. Cliquez pour le lire;taille=500;lien=visu:)
20/10/2011 16:14 par Franck P -
Lignes 65-68 ajoutées:

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[[#DL]]
(:photo LedacEsp001.jpeg legende=L'article du Dauphiné Libéré;taille=450;lien=visu:)
18/10/2011 23:34 par florent ligney - Commentaire ajouté
Lignes 108-114 ajoutées:
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[[#comment6]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~florent ligney]] &mdash; [-18 octobre 2011, 23:34-] &mdash; %newwin%[-[[http://blog.ligney.com/]]-]
>>messageitem<<
@franck : chapeau car faire 2 fois de suite un chrono n'a rien de facile ... si on cumule tes 2 temps et que tu compare avec les rares personnes qui ont du le faire 2 fois, je ne pense pas que tu sois si mauvais que ça !
17/10/2011 22:35 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et m'entraine dans la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toute façon pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez à se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, avec un vent de dos qui nous pousse vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310W) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action sur la suite du plateau et m’entraîne dans la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train ne se reforme. Les ombres de nos vélos m'aident ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique lui et moi. Un duo nous double au 3/4 du parcours et je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toute façon pas à notre avantage. Celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 21:58 par Pierre -
Lignes 17-20 modifiées:
Le parcours, ce dimanche, est très varié. Il commence par de longues parties en faux plat descendant, parfois légèrement ondulées pour rompre la monotonie. Au km15, une partie assez pentue, en deux parties sur deux kilomètres où il convient d'abandonner la plaque, qui débouche sur un plateau, juste avant une descente où les 70km/h sont atteints. Dans les villages qui suivent, des virages à 90°, où coups de frein et relances rendent le vélo de chrono assez pataud. Enfin, pour finir un final sur une pente régulière, plus qu'un faux plat, une vraie montée, avec un revêtement lent, interminable. Au fil des CLM, je cerne de mieux en mieux les parcours que j'apprécie et/ou qui m'avantagent et celui ci en fait partie, nonobstant la descente et la partie technique.

Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est souvent interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et l'effort va aller crescendo. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
en:
Le parcours, ce dimanche, est très varié. Il commence par de longues parties, en faux plat descendant, parfois légèrement ondulées pour rompre la monotonie. Au km 14, une partie assez pentue, en deux parties sur deux kilomètres où il convient d'abandonner le 52 dents, qui débouche sur un plateau, avant une descente où les 70km/h sont atteints. Dans les villages qui suivent, des virages à 90°, où coups de frein et relances rendent le vélo de chrono assez pataud. Enfin, le final sur une pente régulière, plus qu'un faux plat, une vraie montée, avec un revêtement lent, interminable. Au fil des CLM, je cerne de mieux en mieux les parcours que j'apprécie et/ou qui m'avantagent et celui ci en fait partie, nonobstant la descente et la partie technique.

Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol ou les ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 14, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est souvent interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et l'effort va aller crescendo. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en espérant n'avoir pas trop fait sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
Ligne 64 modifiée:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et m'entraine dans la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et m'entraine dans la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toute façon pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 21:31 par Alexis - Commentaire ajouté
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[[#comment5]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Alexis]] &mdash; [-17 octobre 2011, 21:31-]
>>messageitem<<
@Franck: Oui oui je confirme les mines dépitées!!!! Bonne récup en tout cas.

@Pierre: 2012! Ca risque d'être difficile avec du recul mais on va essayer de tout mettre en oeuvre pour s'en approcher ;)
17/10/2011 21:28 par Isabelle - Commentaire ajouté
Lignes 91-98 ajoutées:
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[[#comment4]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Isabelle]] &mdash; [-17 octobre 2011, 21:28-]
>>messageitem<<
Un récit captivant, à la fois sèrieux, mais aussi très drôle et pour lequel nous sommes plein d'empathie pour franck. La situation devenue commique est d'autant plus révélatrice des réelles prouesses de Pierre. Mais, franck, tu as tout de même fait preuve d'une volonté tenace et tu as su démontrer des qualités de fin décendeur qui laisse Pierre encore songeur.
Du grand Pierre, dans ses performances et dans ses qualités d'analyse! Le travail, la persévérance, les études approfondies paient cash. Photos sublimes. La photographe est aussi excellente en la matière.Bravo à vous deux.
17/10/2011 20:38 par Pierre -
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@Alexis, le Gengis Khan de la flatterie, je vais aller de ce pas descendre les poubelles, pour désenfler les chevilles. Sinon, j'espère que tu atteindras l'un des tes objectif 2012. Enfin pas trop vite :-)
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@Alexis, le Gengis Khan de la flatterie, je vais aller de ce pas descendre les poubelles, pour désenfler les chevilles. Sinon, j'espère que tu atteindras l'un des tes objectifs 2012. Enfin pas trop vite :-)
17/10/2011 20:37 par Pierre - Commentaire ajouté
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[[#comment3]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Pierre]] &mdash; [-17 octobre 2011, 20:37-]
>>messageitem<<
@Alexis, le Gengis Khan de la flatterie, je vais aller de ce pas descendre les poubelles, pour désenfler les chevilles. Sinon, j'espère que tu atteindras l'un des tes objectif 2012. Enfin pas trop vite :-)
17/10/2011 17:35 par Franck P -
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@Alexis : à ce niveau-là, c'était pas du courage mais du masochisme ! Pour un peu ça me donnait envie d'arrêter de faire du vélo !
en:
@Alexis : à ce niveau-là, c'était pas du courage mais du masochisme ! Pour un peu ça me donnait envie d'arrêter de faire du vélo ! cela dit, c'était assez amusant de constater les mines déconcertées des autres concurrents quand Pierre leur annonçait le temps qu'il avait réalisé en solo. Tous avaient, du coup, l'impression d'avoir raté leur chrono !
17/10/2011 17:30 par Franck P - Commentaire ajouté
Lignes 77-83 ajoutées:
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[[#comment2]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Franck P]] &mdash; [-17 octobre 2011, 17:30-]
>>messageitem<<
@Alexis : à ce niveau-là, c'était pas du courage mais du masochisme ! Pour un peu ça me donnait envie d'arrêter de faire du vélo !
17/10/2011 17:12 par Alexis - Commentaire ajouté
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[[#comment1]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Alexis]] &mdash; [-17 octobre 2011, 17:12-]
>>messageitem<<
Super chrono Pierre! Chapeau bas! Ta domination est impressionante.
Et je dis chapeau à Franck qui a osé s'aligner avec le Tony Martin de l'isère.
17/10/2011 17:00 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et m'entraine dans la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:39 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire et passionnant à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:36 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons de la stratégie pour le début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:35 par Pierre -
Ligne 19 modifiée:
Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est souvent interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
en:
Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est souvent interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et l'effort va aller crescendo. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
17/10/2011 15:34 par Pierre -
Ligne 19 modifiée:
Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est constamment interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
en:
Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est souvent interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
17/10/2011 15:33 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs, en ce sens que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:33 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que "l'élastique" ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que nous ne fassions pas trop l'élastique entre nous. Un duo double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:32 par Pierre -
Ligne 64 modifiée:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que l'élastique ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
en:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que "l'élastique" ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:29 par Pierre -
Lignes 64-65 modifiées:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais (plus exactement mes hypothèses) cette semaine car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que l'élastique ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier.
en:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais cette semaine (plus exactement mes hypothèses) car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que l'élastique ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier. Pas de déception, Franck ! Rien que des enseignements positifs et que la gestion de l'allure à deux ou plusieurs est un paramètre supplémentaire à maitriser... Mea culpa aussi pour la bosse, tu aurais dû mener et pas moi...
17/10/2011 15:24 par Pierre -
Lignes 17-20 modifiées:
Le parcours, ce dimanche, est très varié. Il commence par de longues parties en faux plat descendant, parfois légèrement ondulées pour rompre la monotonie. Au km15, une partie assez pentue, en deux parties sur deux kilomètres où il convient d'abandonner la plaque, qui déboucle sur un plateau, juste avant une descente où les 70km/h sont atteints. Dans les villages qui suivent, des virages à 90°, où coups de frein et relances rendent le vélo de chrono assez pataud. Enfin, pour finir un final sur une pente régulière, plus qu'un faux plat, une vraie montée, avec un revêtement lent, interminable. Au fil des CLM, je cerne de mieux en mieux les parcours que j'apprécie et/ou qui m'avantagent et celui ci en fait partie, nonobstant la descente et la partie technique.

Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes, même ce pont de voie ferrée qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est constamment interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
en:
Le parcours, ce dimanche, est très varié. Il commence par de longues parties en faux plat descendant, parfois légèrement ondulées pour rompre la monotonie. Au km15, une partie assez pentue, en deux parties sur deux kilomètres où il convient d'abandonner la plaque, qui débouche sur un plateau, juste avant une descente où les 70km/h sont atteints. Dans les villages qui suivent, des virages à 90°, où coups de frein et relances rendent le vélo de chrono assez pataud. Enfin, pour finir un final sur une pente régulière, plus qu'un faux plat, une vraie montée, avec un revêtement lent, interminable. Au fil des CLM, je cerne de mieux en mieux les parcours que j'apprécie et/ou qui m'avantagent et celui ci en fait partie, nonobstant la descente et la partie technique.

Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes. Même ce pont de voie ferrée, qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est constamment interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
Ligne 45 modifiée:
Notre "lune de miel" est hélas de courte durée : Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Après seulement 4 km, mes jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon cardio : bon sang, je pulse entre 175 et 179 là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... Je comprends dès lors que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça.
en:
Notre "lune de miel" est hélas de courte durée : Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Après seulement 4 km, mes jambes deviennent dures et le cœur tape fort. Un coup d'oeil sur mon cardio : bon sang, je pulse entre 175 et 179 là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... Je comprends dès lors que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça.
Lignes 64-66 modifiées:
(récit à venir)
en:
A nouveau, 1h30 pour récupérer et bien boire, et avec Franck, nous discutons à nouveau de la stratégie de début de notre gentleman. Le passage délicat repéré est le franchissement de la bosse du km 15. Il faut que nous abordions cette difficulté le plus frais possible pour Franck, et donc je dois rouler en tête jusque là. Normalement, cela doit passer mais décidément mes calculs étaient mauvais (plus exactement mes hypothèses) cette semaine car malgré une allure linéaire, Franck prend trop de vent et n'arrive pas assez se protéger. Je profite encore du parcours lors des premières minutes, et à vrai dire ne me doute pas trop, que mon coéquipier commence à aller flirter avec la zone rouge. Je commence juste à m'en douter après le pont SNCF qui était le signal pour un relais court (15 secondes maxi) de mon alter ego mais ne voyant rien venir, je continue alors qu'il est aurait fallu commencer à lever le pied. Les premiers cris de Franck me font donc ralentir dans les faux plats montants, vent de dos, qui nous poussent vers la difficulté du milieu de parcours. Je fais l'erreur de mettre plus de puissance que prévue dans la bosse (320-330W au lieu de 300-310) et c'est limite pour Franck surtout au sommet, où la relance est difficile, mais il revient vite en action pour la suite du plateau et me tire la descente, où il prend de l'avance. C'est moi maintenant qui a du mal à suivre! Les virages à angle droit ne m'aident pas et il faut bien une minute avant que notre train se reforme. L'ombre de nos vélos m'aide ensuite à moduler l'effort en tête pour que l'élastique ne soit pas fatal à Franck. Un duo nous double au 3/4 du parcours et nous poursuivons, je sens que pour Franck c'est difficile jusqu'à l'arrivée et peu à peu prends conscience de mes erreurs de stratégie, ce parcours n'étant de toutes façons pas à notre avantage, celui de St-Vulbas, il y'a une semaine aurait été plus facile à négocier.
17/10/2011 15:03 par Pierre -
Lignes 17-18 modifiées:
(Pierre l'emporte en individuel en 36'36 et prend la 3ème place au scratch derrière deux équipes où figurait Mickaël Buffaz. Son récit à venir bientôt).
en:
Le parcours, ce dimanche, est très varié. Il commence par de longues parties en faux plat descendant, parfois légèrement ondulées pour rompre la monotonie. Au km15, une partie assez pentue, en deux parties sur deux kilomètres où il convient d'abandonner la plaque, qui déboucle sur un plateau, juste avant une descente où les 70km/h sont atteints. Dans les villages qui suivent, des virages à 90°, où coups de frein et relances rendent le vélo de chrono assez pataud. Enfin, pour finir un final sur une pente régulière, plus qu'un faux plat, une vraie montée, avec un revêtement lent, interminable. Au fil des CLM, je cerne de mieux en mieux les parcours que j'apprécie et/ou qui m'avantagent et celui ci en fait partie, nonobstant la descente et la partie technique.

Le léger vent contraire du sud, n'empêche pas d'aller de suite tutoyer les 50-55km/h lors des premières minutes grâce à la déclivité, et c'est vraiment un grand moment de prendre, à vive allure, lancé, ces courbes en suivant les lignes au sol, ces ondulations de pentes, même ce pont de voie ferrée qui s'avale à plus de 40km/h, ne vient pas interrompre cette cavalcade. Plus tard, il sera temps d'aller chercher au fond de soi, mais là, on savoure. Le travail commence donc au km 15, j'ai bien en mémoire la configuration de la pente, et il faudra commencer à forcer au sommet pour relancer sur le plateau. Je double alors Franck, qui est resté sur le prolongateur, je suis alors sur les cornes, il me semble délivrer ainsi plus de puissance sur cette partie assez lente. La moto de l'organisation désormais m'ouvre la route, ce qui est un petit avantage dans la descente où des voitures sont devant et peut être pressées d'avancer par le motard. Je reprends mon rythme dans les kilomètres qui suivent mais il est encore difficile de faire un effort constant, contrairement aux premières minutes car l'allure est constamment interrompu par virages et relances. Voilà, j'aborde les 3 derniers kilomètres et il faut tout donner. Impossible de retrouver les repères visuels de la reconnaissance qui m'auraient permis de situer la fin du parcours, ces virages se ressemblent tous... Il pleut soudain par ce jour de grand soleil automnal: la sueur accumulée sous la casque est projetée par les soubresauts de la route sur la visière. Et l'effort se prolonge: je me motive en me disant que c'est le dernier effort en solo de la saison ou que je vais hurler "TOP!" (ce que ferai, en n'espérant pas avoir fait trop sursauter les chronométreurs) en franchissant cette ligne, qui apparait enfin. 36m36, je fais la moue car mes calculs (faux?) avaient pronostiqué un temps sous les 36mn. Mais cela suffira pour gagner en individuel et prendre la 3ème place au scratch.
17/10/2011 00:55 par Franck P -
Ligne 54 modifiée:
Cette dernière montée me paraît interminable tant j'ai mal partout. Mais il faut tenir, encore 10 mètres, puis encore 10 autres, et encore 10 autres... mais quand est-ce que ça va s'arrêter, cette foutue course ?
en:
Cette dernière montée me paraît interminable tant j'ai mal partout. Mais il faut tenir, encore 10 mètres, puis encore 10 autres, et encore 10 autres... mais quand est-ce que ça va s'arrêter, cette foutue galère ?
17/10/2011 00:54 par Franck P -
Ligne 53 modifiée:
je tente de m'accrocher à sa roue mais suis obligé de lui demander de ralentir encore un peu pour ne pas me faire à nouveau décrocher.
en:
Je tente de m'accrocher à sa roue mais suis obligé de lui demander de ralentir encore un peu pour ne pas me faire à nouveau décrocher.
17/10/2011 00:52 par Franck P -
Ligne 30 modifiée:
Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement démobilisé et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. dans la tête, ça a lâché.
en:
Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement démobilisé et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. Dans la tête, ça a lâché.
Ligne 44 modifiée:
Notre "lune de miel" est hélas de courte durée : Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Après seulement 4 km, mes jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon compteur. Bon sang, je suis entre 175 et 179 pulses là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... Je comprends dès lors que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça.
en:
Notre "lune de miel" est hélas de courte durée : Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Après seulement 4 km, mes jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon cardio : bon sang, je pulse entre 175 et 179 là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... Je comprends dès lors que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça.
17/10/2011 00:49 par Franck P -
Ligne 25 modifiée:
Vers le 15ème kilomètres, alors que je bats toujours contre cette foutue pente, je vois une fusée me dépasser : Pierre, parti 2 minutes après moi, me laisse sur place. Il doit monter au moins 3 ou 4 km/h plus vite que moi. Impressionnant !
en:
Vers le 15e kilomètre, alors que je me bats toujours contre cette foutue pente, je vois une fusée me dépasser : Pierre, parti 2 minutes après moi, me laisse sur place. Il doit monter au moins 3 ou 4 km/h plus vite que moi. Impressionnant !
16/10/2011 23:47 par Franck P -
Ligne 1 modifiée:
(:title La gentleman de St-Georges d'Espéranche:)
en:
(:title La gentleman de St-Georges:)
16/10/2011 23:46 par Franck P -
Ligne 36 modifiée:
%center%(:photo DSC_0548.jpg taille=500;legende=l'equipage TVS au départ, jusque là tout va bien !;lien=visu:)
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%center%(:photo DSC_0548.jpg taille=500;legende=L'equipage TVS au départ : jusque là, tout va bien !;lien=visu:)
16/10/2011 23:45 par Franck P -
Ligne 21 modifiée:
"La course de trop". Voilà résumé, en quatre mots mon sentiment après ce chrono très dur où les sensations n'ont jamais vraiment été au rendez-vous. Cela faisait 15 jours que je peinais à trouver la motivation pour m'astreindre encore à un entraînement spécifique en vue des contre-la-montre et 15 jours que je constatais que mes performances étaient systématiquement en deçà de ce que je réalisais en septembre. Mon chrono du jour a hélas confirmé mes craintes.
en:
''"La course de trop"''. Voilà résumé, en quatre mots mon sentiment après ce chrono très dur où les sensations n'ont jamais vraiment été au rendez-vous. Cela faisait 15 jours que je peinais à trouver la motivation pour m'astreindre encore à un entraînement spécifique en vue des contre-la-montre et 15 jours que je constatais que mes performances étaient systématiquement en deçà de ce que je réalisais en septembre. Mon chrono du jour a hélas confirmé mes craintes.
16/10/2011 23:44 par Franck P -
Ligne 74 modifiée:
(:div style='height:500px;':)
en:
(:div style='height:530px;':)
Ligne 80 modifiée:
%center%'-('''-Merci à Laetitia, du Fontanil pour les photos prises au départ-''')-'
en:
%center%'-(''Merci à Laetitia, pour les photos du départ'')-'
16/10/2011 23:44 par Franck P -
Ligne 80 modifiée:
%center%'-(''cliquez sur les vignettes pour les visualiser'')-'
en:
%center%'-('''-Merci à Laetitia, du Fontanil pour les photos prises au départ-''')-'
16/10/2011 23:43 par Franck P -
Lignes 30-31 modifiées:
Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement démobilisé et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. J'avance (pas vite) et pense déjà à la galère qui m'attend lorsqu'il s'agira de refaire la même chose, 1 heure et demi plus tard, dans la roue de Pierre, pour la gentleman. Je coupe la ligne en 43'23 avec la très modeste moyenne de 37 km/h. L'équipe qui m'avait rattrapé et à qui j'avais repris 30 secondes termine en 40'50. J'imagine donc que j'aurais pu viser un temps d'environ 41'20... Dans tous les cas, ça n'aurait pas été génial, mais là, c'est carrément déprimant.
en:
Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement démobilisé et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. dans la tête, ça a lâché.
J'avance (pas très vite) et pense déjà à
la galère qui m'attend lorsqu'il s'agira de refaire la même chose, 1 heure et demi plus tard, dans la roue de Pierre, pour la gentleman.
Je coupe la ligne en 43
'23 avec la très modeste moyenne de 37 km/h. L'équipe qui m'avait rattrapé et à qui j'avais repris 30 secondes termine en 40'50. J'imagine donc que j'aurais pu viser un temps d'environ 41'20... Dans tous les cas, ça n'aurait pas été transcendant, mais là, c'est carrément déprimant.
Lignes 41-42 modifiées:
J'imaginais bien que ce serait dur, mais sans doute pas à ce point. Compte-tenu de l'écart de niveau entre Pierre et moi, il semblait évident que, non seulement je ne lui serais d'aucune aide lors du CLM par équipe, mais que je serais même un frein dans les parties les plus dures. Nous convenons, sur les conseils de Pierre, que mon seul objectif serait de tenir sa roue. Peut-être une prise de relais après 10 km et ensuite, si les jambes suivent, dans la partie située après la bosse (km 16).
en:
J'imaginais bien que ce serait dur, mais sans doute pas à ce point ! Compte-tenu de l'écart de niveau entre Pierre et moi, il semblait évident que, non seulement je ne lui serais d'aucune aide lors du CLM par équipe, mais que je serais même un frein dans les parties les plus dures.
Nous convenons, sur les conseils de Pierre, que mon seul objectif serait de tenir sa roue. Il m'autorise une éventuelle prise de relais après 10 km de course et, ensuite, si les jambes suivent, seulement dans la partie située après la bosse (km 16).
Lignes 44-47 modifiées:
Notre lune de miel sera hélas de courte durée : après seulement 4 km, je comprends que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça. Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Les jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon compteur. Bon sang, je suis entre 175 et 179 pulses là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... sans commentaire. Arrive le secteur où j'étais censé prendre mon premier relais mais j'en suis bien évidemment incapable. Au contraire, je gueule même une première fois pour qu'il lève un peu le pied.
Quant arrive la bosse, je me demande vraiment comment je vais pouvoir tenir. La réponse ne se fait pas attendre : je
ne tiens pas du tout ! Je gueule une fois, deux fois, trois fois, si bien que Pierre roule au ralenti pour ne pas me décramponner. Est-ce que vous vous êtes déjà imaginé dans la peau d'un boulet ? Eh bien, pour moi, c'est fait.
Bien
évidemment, je suis incapable aussi de relancer sur le sommet et j'imagine que Pierre doit ronger son frein en attendant que je veuille bien me réveiller.
Mon réveil survient dans la descente que Pierre aborde un peu trop sur les freins à mon sens. Alors je passe devant et me met à bloc en espérant que cela le motivera pour vaincre ses appréhensions. Mon compteur passe la barre des 70 km/h, ça va vite !
en:
Notre "lune de miel" est hélas de courte durée : Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Après seulement 4 km, mes jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon compteur. Bon sang, je suis entre 175 et 179 pulses là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... Je comprends dès lors que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça.
Arrive le secteur où j'étais censé prendre mon premier relais mais j'en suis bien évidemment incapable. Au contraire, je gueule même une première fois pour qu'il lève un peu le pied.
Quand arrive la bosse, je me demande vraiment comment je vais bien pouvoir tenir dans son sillage. La réponse
ne se fait pas attendre : je ne tiens pas ! Je gueule une fois, deux fois, trois fois, si bien que Pierre finit par rouler au ralenti pour ne pas me décramponner. Nous formons une belle équipe, finalement : Pierre est un condamné et je suis son boulet !
Bien
évidemment, je suis également incapable de relancer sur le sommet et j'imagine que Pierre doit ronger son frein en attendant que je veuille bien me réveiller.
Mon réveil survient dans la descente que Pierre aborde un peu trop sur les freins à mon sens. Alors je passe devant et me mets à bloc en espérant que cela le motivera pour vaincre ses appréhensions. Mon compteur passe la barre des 70 km/h, ça va vite !
Lignes 50-51 modifiées:
Nous traversons le 2ème village sans problème puis abordons le fameux carrefour raté lors de l'individuel. cette fois, pas d'erreur de parcours mais, sur la relance qui suit, des prémices de crampes au niveau des cuisses. Aïe, au plus mauvais moment, juste à l'entame des 5 derniers kilomètres en faux-plat montant !
en:
Nous traversons le 2ème village sans problème puis abordons le fameux carrefour raté lors de l'individuel.
Cette
fois, pas d'erreur de parcours mais, sur la relance qui suit, des prémices de crampes au niveau des cuisses. Aïe, au plus mauvais moment, juste à l'entame des 5 derniers kilomètres en faux-plat montant !
Lignes 53-55 modifiées:
je tente de m'accrocher à sa roue mais suis obligé de lui demander de ralentir encore un peu pour ne pas me faire à nouveau décrocher. Cette dernière montée me paraît interminable tant j'ai mal partout. Mais il faut tenir, encore 10 mètres, puis encore 10 autres. Nous franchissons la ligne d'arrivée en 39'27. C'est presque 3 minutes de plus que lorsque Pierre l'avait réalisé en solo.
Je me sens déçu, écoeuré et surtout épuisé. Tant pis pour le chrono de Jardin que j'envisageais de courir le semaine suivante : les jambes et le moral n'y sont plus, il est temps
de mettre un point final à cette saison galère !
Je profite de cette tribune pour saluer la patience et la grande délicatesse de Pierre qui, malgré ce chrono déplorable, ne laissera rien transparaître de sa déception. Et puis bravo aussi
pour ses performances, véritablement exceptionnelles. Pierre, c'est du super costaud. S'il s'améliore encore un peu dans sa façon de virer et d'aborder les descentes, il n'aura bientôt plus d'adversaires à sa taille en Rhône-Alpes.
en:
je tente de m'accrocher à sa roue mais suis obligé de lui demander de ralentir encore un peu pour ne pas me faire à nouveau décrocher.
Cette dernière montée me paraît interminable tant j'ai mal partout. Mais il faut tenir, encore 10 mètres, puis encore 10 autres, et encore 10 autres... mais quand est-ce que ça va s'arrêter, cette foutue course ?
Nous franchissons la ligne d'arrivée en 39'27. C'est presque 3 minutes de plus que lorsque Pierre l'avait réalisé en solo.
Je me sens à la fois déçu, écoeuré et surtout épuisé, mentalement comme physiquement. Dans la foulée, je décide même
de renoncer au chrono de Jardin que j'envisageais de courir le semaine suivante : les jambes et le moral n'y sont plus, il est temps de mettre un terme à cette saison chaotique !

Je profite de cette tribune
pour saluer la patience et la grande délicatesse de Pierre qui, malgré ce chrono déplorable, n'a rien laissé transparaître de sa déception. Et puis bravo aussi pour ses performances, véritablement exceptionnelles. Pierre, c'est du super costaud. S'il s'améliore encore un peu dans sa façon de virer et d'aborder les descentes, il n'aura bientôt plus d'adversaires à sa taille en Rhône-Alpes.
16/10/2011 23:33 par Franck P -
Lignes 21-25 modifiées:
"La course de trop". Voilà résumé, en quatre mots mon sentiment après ce chrono très dur où les sensations n'ont jamais vraiment été bonnes. Cela faisait 15 jours que je peinais à trouver la motivation pour m'astreindre encore à un entraînement spécifique en vue des CLM et 15 jours que je constatais que mes performances étaient systématiquement en deçà de ce que je réalisais en septembre. Mon chrono du jour a hélas confirmé mes craintes. Cela commence par une dizaine de kilomètres de faux-plat descendant où ma vitesse tourne régulièrement autour de 45 km/h. Après 7 km, je rattrape l'équipe (en lice pour la gentleman) partie 1 minute devant moi, mais je me fais rattraper 3 km plus loin par celle partie 1 minute après moi. Je m'accroche à leur train en laissant les 20 mètres d'écart réglementaire et constate assez rapidement que je dois pouvoir rouler plus vite que ça. Alors j'en remets une couche et les dépasse à mon tour... Nous faisons ce petit jeu du chat et de la souris pendant 1 à 2 km avant que je parvienne à les décramponner et leur reprendre du terrain. C'est alors que se présente la bosse longue d'environ 2 km que je monte sur la plaque, la chaîne de plus en plus croisée au fil des hectomètres, ce qui se révélera finalement une belle erreur. Vers le 15ème kilomètres, alors que je mats toujours contre cette foutue pente, je vois une fusée me dépasser : Pierre, parti 2 minutes après moi, me laisse sur place. Il doit monter au moins 3 ou 4 km/h plus vite que moi. Impressionnant !
Le faux-plat du sommet devrait servir à se relancer mais j'en suis bien incapable et je vois Pierre s'éloigner inexorablement. La descente est rapide, j'atteins les 67 km/heure, avant l'entrée dans un village et sa série de pif-paf que j'aborde plutôt correctement. Un coup d'oeil derrière moi me permets de constater que j'ai au moins repris 30 secondes à l'équipe qui m'avait rattrapé et cela me redonne un petit coup de fouet.
Se présente un autre village avec plusieurs carrefours à passer avant la longue remontée finale d'environ 5 km. Je suis un peu le nez dans le guidon et tente de me relancer pour limiter la casse sur les spécialistes du chrono mais m'aperçois que je ne reconnais pas le circuit que j'avais pourtant reconnu à l'échauffement. Je passe plusieurs carrefours sans balisage avant de réaliser que j'ai raté un embranchement quelque part. Et meeeeerrrde !
Je fais demi-tour et retrouve le fameux carrefour manqué, j'enrage. J'ai parcouru 1 km de détour et perdu au moins 1'40 dans l'affaire, selon mes calculs. Maintenant, c'est sûr, je vais faire une place pourrie. Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement mobilisé
et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. J'avance (pas vite) et pense déjà à la galère qui m'attend lorsqu'il s'agira de refaire la même chose, 1 heure et demi plus tard, dans la roue de Pierre, pour la gentleman. Je coupe la ligne en 43'23 avec la très modeste moyenne de 37 km/h. L'équipe qui m'avait rattrapé et à qui j'avais repris 30 secondes termine en 40'50. J'imagine donc que j'aurais pu viser un temps d'environ 41'20... Dans tous les cas, ça n'aurait pas été génial, mais là, c'est carrément déprimant.
en:
"La course de trop". Voilà résumé, en quatre mots mon sentiment après ce chrono très dur où les sensations n'ont jamais vraiment été au rendez-vous. Cela faisait 15 jours que je peinais à trouver la motivation pour m'astreindre encore à un entraînement spécifique en vue des contre-la-montre et 15 jours que je constatais que mes performances étaient systématiquement en deçà de ce que je réalisais en septembre. Mon chrono du jour a hélas confirmé mes craintes.
Cela commence par une dizaine de kilomètres de faux-plat descendant où ma vitesse tourne régulièrement autour de 45 km/h.
Après 7 km, je rattrape l'équipe (en lice pour la gentleman) partie 1 minute devant moi, mais je me fais rattraper 3 km plus loin par celle partie 1 minute après moi. Je m'accroche à leur train en laissant les 20 mètres d'écart réglementaire et constate assez rapidement que je dois pouvoir rouler plus vite que ça. Alors j'en remets une couche et les dépasse à mon tour...
Nous faisons ce petit jeu du chat et de la souris pendant 1 à 2 km avant que je parvienne à les décramponner et leur reprendre du terrain. C'est alors que se présente la bosse longue d'environ 2 km que je monte sur la plaque, la chaîne de plus en plus croisée au fil des hectomètres, ce qui se révélera finalement une belle erreur stratégique.
Vers
le 15ème kilomètres, alors que je bats toujours contre cette foutue pente, je vois une fusée me dépasser : Pierre, parti 2 minutes après moi, me laisse sur place. Il doit monter au moins 3 ou 4 km/h plus vite que moi. Impressionnant !
Le faux-plat du sommet devrait servir à me relancer mais j'en suis bien incapable et je vois Pierre s'éloigner inexorablement.
La descente qui suit est rapide, j'atteins les 67 km/heure, avant l'entrée dans un village et sa série de pif-paf que j'aborde plutôt correctement. Un coup d'oeil derrière moi me permets de constater que j'ai au moins repris 30 secondes à l'équipe qui m'avait rattrapé et cela me redonne un petit coup de fouet.
Se présente un autre village avec plusieurs carrefours à passer avant la longue remontée finale d'environ 5 km. Je file le nez dans le guidon et m'aperçois, au bout d'un moment, que je ne reconnais pas le circuit que j'avais pourtant reconnu à l'échauffement. Je passe plusieurs carrefours sans balisage avant de réaliser que j'ai raté un embranchement quelque part. Et meeeeerrrde !
Je fais demi-tour et retrouve le fameux carrefour manqué, j'enrage. J'ai parcouru 1 km de détour et perdu au moins 1'40 dans l'affaire, selon mes calculs. Maintenant, c'est sûr, je vais faire une place pourrie.
Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement démobilisé
et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. J'avance (pas vite) et pense déjà à la galère qui m'attend lorsqu'il s'agira de refaire la même chose, 1 heure et demi plus tard, dans la roue de Pierre, pour la gentleman. Je coupe la ligne en 43'23 avec la très modeste moyenne de 37 km/h. L'équipe qui m'avait rattrapé et à qui j'avais repris 30 secondes termine en 40'50. J'imagine donc que j'aurais pu viser un temps d'environ 41'20... Dans tous les cas, ça n'aurait pas été génial, mais là, c'est carrément déprimant.
Lignes 53-54 modifiées:
'''La course vue par Pierre''' :
(à venir)
en:
'''La course vécue par Pierre''' :
(récit à venir)
16/10/2011 23:29 par Franck P -
Ligne 28 modifiée:
%center%(:photo DSC_0548.jpg taille=450;legende=l'equipage TVS au départ, jusque là tout va bien !;lien=visu:)
en:
%center%(:photo DSC_0548.jpg taille=500;legende=l'equipage TVS au départ, jusque là tout va bien !;lien=visu:)
16/10/2011 23:29 par Franck P -
Lignes 27-28 ajoutées:

%center%(:photo DSC_0548.jpg taille=450;legende=l'equipage TVS au départ, jusque là tout va bien !;lien=visu:)
16/10/2011 23:27 par Franck P -
Ligne 43 ajoutée:
Enfin merci aussi à Laetitia, du Fontanil, qui, à force de gentiment nous transmettre ses photos chaque semaine, va bientôt se voir accréditée "photographe officielle de TVS".
16/10/2011 23:23 par Franck P -
Lignes 1-69 ajoutées:
(:title La gentleman de St-Georges d'Espéranche:)
(:table:)
(:cell align=justify style='padding-right: 10px':)
'-'''Par [[~Franck P]]'''-'%%

Un CLM individuel + Une Gentleman sur une circuit de 26 km autour de St-Georges d'Espéranche (38).

TVS représenté par :

*[[Profils.PP-PierreLEDAC|Pierre]] et [[Profils.PP-FranckPELISSIER|Franck P]]

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%blue%'''Le CLM individuel ''' :

'''La course de Pierre''' :
(Pierre l'emporte en individuel en 36'36 et prend la 3ème place au scratch derrière deux équipes où figurait Mickaël Buffaz. Son récit à venir bientôt).


'''La course de Franck P''' :
"La course de trop". Voilà résumé, en quatre mots mon sentiment après ce chrono très dur où les sensations n'ont jamais vraiment été bonnes. Cela faisait 15 jours que je peinais à trouver la motivation pour m'astreindre encore à un entraînement spécifique en vue des CLM et 15 jours que je constatais que mes performances étaient systématiquement en deçà de ce que je réalisais en septembre. Mon chrono du jour a hélas confirmé mes craintes. Cela commence par une dizaine de kilomètres de faux-plat descendant où ma vitesse tourne régulièrement autour de 45 km/h. Après 7 km, je rattrape l'équipe (en lice pour la gentleman) partie 1 minute devant moi, mais je me fais rattraper 3 km plus loin par celle partie 1 minute après moi. Je m'accroche à leur train en laissant les 20 mètres d'écart réglementaire et constate assez rapidement que je dois pouvoir rouler plus vite que ça. Alors j'en remets une couche et les dépasse à mon tour... Nous faisons ce petit jeu du chat et de la souris pendant 1 à 2 km avant que je parvienne à les décramponner et leur reprendre du terrain. C'est alors que se présente la bosse longue d'environ 2 km que je monte sur la plaque, la chaîne de plus en plus croisée au fil des hectomètres, ce qui se révélera finalement une belle erreur. Vers le 15ème kilomètres, alors que je mats toujours contre cette foutue pente, je vois une fusée me dépasser : Pierre, parti 2 minutes après moi, me laisse sur place. Il doit monter au moins 3 ou 4 km/h plus vite que moi. Impressionnant !
Le faux-plat du sommet devrait servir à se relancer mais j'en suis bien incapable et je vois Pierre s'éloigner inexorablement. La descente est rapide, j'atteins les 67 km/heure, avant l'entrée dans un village et sa série de pif-paf que j'aborde plutôt correctement. Un coup d'oeil derrière moi me permets de constater que j'ai au moins repris 30 secondes à l'équipe qui m'avait rattrapé et cela me redonne un petit coup de fouet.
Se présente un autre village avec plusieurs carrefours à passer avant la longue remontée finale d'environ 5 km. Je suis un peu le nez dans le guidon et tente de me relancer pour limiter la casse sur les spécialistes du chrono mais m'aperçois que je ne reconnais pas le circuit que j'avais pourtant reconnu à l'échauffement. Je passe plusieurs carrefours sans balisage avant de réaliser que j'ai raté un embranchement quelque part. Et meeeeerrrde !
Je fais demi-tour et retrouve le fameux carrefour manqué, j'enrage. J'ai parcouru 1 km de détour et perdu au moins 1'40 dans l'affaire, selon mes calculs. Maintenant, c'est sûr, je vais faire une place pourrie. Il reste 5 km à parcourir mais le coeur n'y est plus. Je me sens complètement mobilisé et ne fais même plus l'effort de rester en position aérodynamique. J'avance (pas vite) et pense déjà à la galère qui m'attend lorsqu'il s'agira de refaire la même chose, 1 heure et demi plus tard, dans la roue de Pierre, pour la gentleman. Je coupe la ligne en 43'23 avec la très modeste moyenne de 37 km/h. L'équipe qui m'avait rattrapé et à qui j'avais repris 30 secondes termine en 40'50. J'imagine donc que j'aurais pu viser un temps d'environ 41'20... Dans tous les cas, ça n'aurait pas été génial, mais là, c'est carrément déprimant.

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%blue%'''La Gentleman''' :

'''La course vécue par Franck P''' :
J'imaginais bien que ce serait dur, mais sans doute pas à ce point. Compte-tenu de l'écart de niveau entre Pierre et moi, il semblait évident que, non seulement je ne lui serais d'aucune aide lors du CLM par équipe, mais que je serais même un frein dans les parties les plus dures. Nous convenons, sur les conseils de Pierre, que mon seul objectif serait de tenir sa roue. Peut-être une prise de relais après 10 km et ensuite, si les jambes suivent, dans la partie située après la bosse (km 16).
Pierre me dit qu'il va y aller tranquille au début, et c'est vrai que les 3 premiers kilomètres dans sa roue me paraissent relativement confortables. Et pourtant, ça roule vite. Pierre avale à 53 km/h des portions où je n'ai pas dépassé les 47 lors de l'individuel.
Notre lune de miel sera hélas de courte durée : après seulement 4 km, je comprends que ça ne va pas être facile de tenir toute la course comme ça. Pierre roule vraiment très vite et, même aplati au maximum sur mon vélo, j'en bave pour m'abriter derrière lui. Les jambes deviennent dures et le coeur tape fort. Un coup d'oeil sur mon compteur. Bon sang, je suis entre 175 et 179 pulses là où je n'avais pas dépassé les 171 en solo ! Quant à la vitesse, elle est 7 à 8 km/heure plus élevée dans la roue de Pierre... sans commentaire. Arrive le secteur où j'étais censé prendre mon premier relais mais j'en suis bien évidemment incapable. Au contraire, je gueule même une première fois pour qu'il lève un peu le pied.
Quant arrive la bosse, je me demande vraiment comment je vais pouvoir tenir. La réponse ne se fait pas attendre : je ne tiens pas du tout ! Je gueule une fois, deux fois, trois fois, si bien que Pierre roule au ralenti pour ne pas me décramponner. Est-ce que vous vous êtes déjà imaginé dans la peau d'un boulet ? Eh bien, pour moi, c'est fait.
Bien évidemment, je suis incapable aussi de relancer sur le sommet et j'imagine que Pierre doit ronger son frein en attendant que je veuille bien me réveiller.
Mon réveil survient dans la descente que Pierre aborde un peu trop sur les freins à mon sens. Alors je passe devant et me met à bloc en espérant que cela le motivera pour vaincre ses appréhensions. Mon compteur passe la barre des 70 km/h, ça va vite !
Au pied de la descente, je me retourne et constate que Pierre n'est plus dans ma roue mais à une bonne vingtaine de mètres derrière moi. J'aborde la série de pif-paf à allure tranquille pour lui laisser le temps de revenir puis de repasser devant.
Nous traversons le 2ème village sans problème puis abordons le fameux carrefour raté lors de l'individuel. cette fois, pas d'erreur de parcours mais, sur la relance qui suit, des prémices de crampes au niveau des cuisses. Aïe, au plus mauvais moment, juste à l'entame des 5 derniers kilomètres en faux-plat montant !
Je suis déjà à la ramasse, 10 mètres derrière Pierre, quand nous nous faisons passer par JB Lozano et Antoine Angot, partis 1 minute après nous. Je suis déçu pour Pierre qui, par ma faute, va réaliser une grosse contre-performance.
je tente de m'accrocher à sa roue mais suis obligé de lui demander de ralentir encore un peu pour ne pas me faire à nouveau décrocher. Cette dernière montée me paraît interminable tant j'ai mal partout. Mais il faut tenir, encore 10 mètres, puis encore 10 autres. Nous franchissons la ligne d'arrivée en 39'27. C'est presque 3 minutes de plus que lorsque Pierre l'avait réalisé en solo.
Je me sens déçu, écoeuré et surtout épuisé. Tant pis pour le chrono de Jardin que j'envisageais de courir le semaine suivante : les jambes et le moral n'y sont plus, il est temps de mettre un point final à cette saison galère !
Je profite de cette tribune pour saluer la patience et la grande délicatesse de Pierre qui, malgré ce chrono déplorable, ne laissera rien transparaître de sa déception. Et puis bravo aussi pour ses performances, véritablement exceptionnelles. Pierre, c'est du super costaud. S'il s'améliore encore un peu dans sa façon de virer et d'aborder les descentes, il n'aura bientôt plus d'adversaires à sa taille en Rhône-Alpes.

'''La course vue par Pierre''' :
(à venir)


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Page créée le 16/10/11 par Franck P, mise à jour le 20/10/2011 16:15 par Franck P