Grand Prix d'Hauterive

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Je dois terminer vers la 35ème ou 40ème place, surtout heureux que tout cela soit enfin fini.

Le circuit est globalement plat mais pas mal venté, avec un vent de 3/4 face particulièrement pénible sur un bon 1/3 du parcours.

Hélas, avec un peloton très souvent en file indienne et un vent de plus en plus marqué, il est parfois difficile de se protéger efficacement. De plus, à l'arrière, les relances sont encore plus difficiles à encaisser et je continue de me battre avec moi-même pour ne pas systématiquement me prendre des éclats en sortie de virage, ce que je ne parviens pas toujours à faire.

Les 40 premiers kilomètres ont été très animés. Une vraie course de mouvement faites d'attaques et de contres permanents. Une course usante pour les organismes.
Dès le 45ème kilomètre, les jambes commencent d'ailleurs à bruler et je redoute que, une fois de plus, je ne parvienne pas à tenir dans les roues jusqu'au bout. A plusieurs reprises, le cardio flirte dangereusement avec ma FC max. Je ne nourris désormais plus aucune autre ambition que de tenir dans le paquet.

Je sais que je ne dois surtout pas rester aussi mal placé et que je dois faire l'effort de remonter mais, comme je m'y attendais, le rythme s'accélère considérablement et, même en me mettant à fond, je ne parviens qu'à garder la roue du type devant moi. Tout le monde est en file indienne dans la grande ligne droite qui ramène vers le dernier virage avant l'arrivée et moi, je ne vois que ce pneu devant moi et m'y accroche comme à une ligne de vie.

Hormis le fait d'avoir finalement tenu dans le paquet jusqu'au bout, je n'ai évidemment aucune raison d'être satisfait : je n'ai pris absolument aucun plaisir, n'ai ressenti que douleur et contrariété pour finalement signer une place anecdotique, sans jamais avoir pu peser sur la course... et toujours cette fameuse question qui me taraude depuis des mois : comment passer ce fameux palier qui fera que, un jour ou l'autre, je pourrai enfin tenir autre chose qu'un rôle de figurant de seconde zone au sein d'une course de 1ère catégorie (et je ne parle même pas d'en claquer une, juste de bien figurer, de vraiment "faire la course" !).

Plus inquiétant : la veille de la course, en nettoyant mon vélo, j'ai découvert que le peinture était en train de s'écailler vers la base du pédalier et je redoute que le cadre carbone ne soit tout simplement en train de se casser. Si c'est ça, je me pends !

(:title 27ème Grand Prix d'Hauterive:)

Je parviens à remonter 4 ou 5 coureurs avant le virage en épingle qui conduit vers la ligne d'arrivée. ne reste que 500 mètres, vent de 3/4 face. Je tente de sprinter pour remonter encore un peu mais je suis à la limites des crampes au niveau des cuisses et ne parviens tout juste qu'à tenir mon rang.

Dès le 45ème kilomètres, les jambes commencent d'ailleurs à bruler et je redoute que, une fois de plus, je ne parvienne pas à tenir dans les roues jusqu'au bout. A plusieurs reprises, le cardio flirte dangereusement avec ma FC max. Je ne nourris désormais plus aucune autre ambition que de tenir dans le paquet.

Je sais que je n'ai encore jamais rien fait de bon cette saison mais, cette fois, j'espère secrètement bien figurer. Pourquoi pas un top 10 ou un top 5 ?

Dès les premières relances, je m'aperçois que je manque cruellement de punch et que je perds à chaque fois 3 ou 4 mètres que je dois ensuite m'échiner à combler sur les 50 mètres suivants, au prix d'une grosse débauche d'énergie.

Derrière, ça continue de visser avec de multiples tentatives de contre, toutes reprises. Comme j'essaye de courir aux avant-postes du peloton, je me retrouve à plusieurs reprises impliqué dans des chasses voire même engagé, à deux reprises, dans des contres.

Hélas, avec le peloton très souvent en file indienne et un vent de plus en plus marqué, il est parfois difficile de se protéger efficacement. De plus, à l'arrière, les relances sont encore plus difficiles à encaisser et je continue de me battre avec moi-même pour ne pas systématiquement me prendre des éclats en sortie de virage, ce que je ne parviens pas toujours à faire.

Dès le 45ème kilomètres, les jambes commencent d'ailleurs à bruler et je redoute que, une fois de plus, je ne parvienne pas à tenir dans les roues jusqu'au bout. A plusieurs reprises, le cardio a frôlé avec ma FC max. Je ne nourris désormais plus aucune autre ambition que de tenir désormais dans le paquet

Je sais que je ne dois pas rester là et que je dois faire l'effort de remonter mais, comme je m'y attendais, le rythme s'accélère considérablement et, même en me mettant à fond, je ne parviens qu'à garder la roue du type devant moi. Tout le monde est en file indienne dans la grande ligne droite qui ramène vers le dernier virage avant l'arrivée. Je ne vois que ce pneu devant moi et m'y accroche comme à une ligne de vie.
Je parviens à remonter deux ou trois places avant le virage en épingle qui conduit vers la ligne droite finale. Je tente de sprinter pour remonter encore un peu mais je suis à la limites des crampes au niveau des cuisses et ne parviens qu'à tenir mon rang.

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Je termine vers la 35ème ou 40ème place, heureux que tout cela soit enfin fini.
Je suis évidemment déçu, n'ai pris aucun plaisir, n'ai ressenti que de douleur et contrariété pour finalement signer une place anecdotique, sans jamais avoir pu peser sur la course... et toujours cette fameuse question qui me taraude depuis des mois : comment passer ce fameux palier qui fera que, un jour ou l'autre, je pourrai enfin tenir autre chose qu'un rôle de figurant de seconde zone au sein d'une course de 1ère catégorie (et je ne parle même pas d'en claquer une, juste de bien figurer, de vraiment "faire la course" !).

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