La Marmotte 2011

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02/08/2011 14:05 par Franck P -
Ligne 17 modifiée:
'''Les compte-rendus de course''' '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :
en:
'''Les compte-rendus de course''' :
08/07/2011 00:31 par Franck P -
Lignes 47-69 modifiées:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir les vidéos des passages clés de chacun: [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=FRANCK+CHEVIGNON&r=92&nt_s1=01:47:55&ct_s1=08:50:35&nt_s2=02:15:11&ct_s2=09:17:51&nt_s3=04:09:11&ct_s3=11:11:51&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=07:05:33&ct_s5=14:08:13&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:39&ct_f=15:42:18&l=FR&tp_f=|Franck]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=EDDY+FOURNA&r=302&nt_s1=01:48:07&ct_s1=08:50:47&nt_s2=02:15:10&ct_s2=09:17:50&nt_s3=04:09:08&ct_s3=11:11:48&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=06:59:40&ct_s5=14:02:20&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:58&ct_f=15:23:38&l=FR&tp_f=|Eddy]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=PIERRE+LEDAC&r=123&nt_s1=01:34:16&ct_s1=08:36:56&nt_s2=02:00:28&ct_s2=09:03:08&nt_s3=03:32:51&ct_s3=10:35:31&nt_s4=04:49:59&ct_s4=11:52:39&nt_s5=05:55:11&ct_s5=12:57:51&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=06:30:19&ct_f=13:59:10&l=FR&tp_f=|Pierre]].
en:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions.
Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux.
La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence.

Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler.
En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne.

Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes.

Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti.
Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite.
Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif.

Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier.

Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable.
Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs.

La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures.

Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-)

Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir les vidéos des passages clés de chacun: [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=FRANCK+CHEVIGNON&r=92&nt_s1=01:47:55&ct_s1=08:50:35&nt_s2=02:15:11&ct_s2=09:17:51&nt_s3=04:09:11&ct_s3=11:11:51&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=07:05:33&ct_s5=14:08:13&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:39&ct_f=15:42:18&l=FR&tp_f=|Franck]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=EDDY+FOURNA&r=302&nt_s1=01:48:07&ct_s1=08:50:47&nt_s2=02:15:10&ct_s2=09:17:50&nt_s3=04:09:08&ct_s3=11:11:48&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=06:59:40&ct_s5=14:02:20&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:58&ct_f=15:23:38&l=FR&tp_f=|Eddy]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=PIERRE+LEDAC&r=123&nt_s1=01:34:16&ct_s1=08:36:56&nt_s2=02:00:28&ct_s2=09:03:08&nt_s3=03:32:51&ct_s3=10:35:31&nt_s4=04:49:59&ct_s4=11:52:39&nt_s5=05:55:11&ct_s5=12:57:51&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=06:30:19&ct_f=13:59:10&l=FR&tp_f=|Pierre]].
07/07/2011 22:05 par Franck P -
Ligne 12 supprimée:
*Fred
Lignes 122-129 supprimées:
'''La course de Fred :'''

%red%'''A VENIR'''


[[<<]]
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07/07/2011 21:02 par Francis - Commentaire ajouté
Lignes 172-179 ajoutées:
>><<


[[#comment6]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Francis]] &mdash; [-07 juillet 2011, 21:02-]
>>messageitem<<
Chapeau bas, Messieurs. Vos récits donnent envie de ce lancer dans cette expérience pour 2012...à suivre.
Aux dernières nouvelles Fred n'a pas participé, décalage des vacances de dernière minute.
07/07/2011 16:00 par Franck P - Commentaire ajouté
Lignes 165-171 ajoutées:
>><<


[[#comment5]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Franck P]] &mdash; [-07 juillet 2011, 16:00-]
>>messageitem<<
@Pierre : super, la performance, le récit et le partage des vidéos. On sent que tu es satisfait en passant la ligne, et la poignée de mains avec "le British" est tout à fait sympa, assez symbolique de ton état d'esprit sur un vélo, en général.
07/07/2011 14:54 par Pierre -
Ligne 48 modifiée:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir des vidéos de [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=FRANCK+CHEVIGNON&r=92&nt_s1=01:47:55&ct_s1=08:50:35&nt_s2=02:15:11&ct_s2=09:17:51&nt_s3=04:09:11&ct_s3=11:11:51&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=07:05:33&ct_s5=14:08:13&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:39&ct_f=15:42:18&l=FR&tp_f=|Franck]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=EDDY+FOURNA&r=302&nt_s1=01:48:07&ct_s1=08:50:47&nt_s2=02:15:10&ct_s2=09:17:50&nt_s3=04:09:08&ct_s3=11:11:48&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=06:59:40&ct_s5=14:02:20&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:58&ct_f=15:23:38&l=FR&tp_f=|Eddy]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=PIERRE+LEDAC&r=123&nt_s1=01:34:16&ct_s1=08:36:56&nt_s2=02:00:28&ct_s2=09:03:08&nt_s3=03:32:51&ct_s3=10:35:31&nt_s4=04:49:59&ct_s4=11:52:39&nt_s5=05:55:11&ct_s5=12:57:51&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=06:30:19&ct_f=13:59:10&l=FR&tp_f=|Pierre]].
en:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir les vidéos des passages clés de chacun: [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=FRANCK+CHEVIGNON&r=92&nt_s1=01:47:55&ct_s1=08:50:35&nt_s2=02:15:11&ct_s2=09:17:51&nt_s3=04:09:11&ct_s3=11:11:51&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=07:05:33&ct_s5=14:08:13&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:39&ct_f=15:42:18&l=FR&tp_f=|Franck]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=EDDY+FOURNA&r=302&nt_s1=01:48:07&ct_s1=08:50:47&nt_s2=02:15:10&ct_s2=09:17:50&nt_s3=04:09:08&ct_s3=11:11:48&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=06:59:40&ct_s5=14:02:20&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:58&ct_f=15:23:38&l=FR&tp_f=|Eddy]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=PIERRE+LEDAC&r=123&nt_s1=01:34:16&ct_s1=08:36:56&nt_s2=02:00:28&ct_s2=09:03:08&nt_s3=03:32:51&ct_s3=10:35:31&nt_s4=04:49:59&ct_s4=11:52:39&nt_s5=05:55:11&ct_s5=12:57:51&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=06:30:19&ct_f=13:59:10&l=FR&tp_f=|Pierre]].
07/07/2011 14:52 par Pierre -
Lignes 48-54 modifiées:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir des vidéos:

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en:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS. Et pour voir des vidéos de [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=FRANCK+CHEVIGNON&r=92&nt_s1=01:47:55&ct_s1=08:50:35&nt_s2=02:15:11&ct_s2=09:17:51&nt_s3=04:09:11&ct_s3=11:11:51&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=07:05:33&ct_s5=14:08:13&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:39&ct_f=15:42:18&l=FR&tp_f=|Franck]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=EDDY+FOURNA&r=302&nt_s1=01:48:07&ct_s1=08:50:47&nt_s2=02:15:10&ct_s2=09:17:50&nt_s3=04:09:08&ct_s3=11:11:48&nt_s4=01:01:01&ct_s4=01:01:01&nt_s5=06:59:40&ct_s5=14:02:20&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=08:15:58&ct_f=15:23:38&l=FR&tp_f=|Eddy]], [[http://mysports.tv/default2.asp?e=MA11174K&n=PIERRE+LEDAC&r=123&nt_s1=01:34:16&ct_s1=08:36:56&nt_s2=02:00:28&ct_s2=09:03:08&nt_s3=03:32:51&ct_s3=10:35:31&nt_s4=04:49:59&ct_s4=11:52:39&nt_s5=05:55:11&ct_s5=12:57:51&nt_s6=&ct_s6=&nt_s7=&ct_s7=&nt_s8=&ct_s8=&nt_s9=&ct_s9=&nt_s10=&ct_s10=&nt_s11=&ct_s11=&nt_f=06:30:19&ct_f=13:59:10&l=FR&tp_f=|Pierre]].
07/07/2011 14:51 par Pierre -
Lignes 48-50 modifiées:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS.

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07/07/2011 14:48 par Pierre -
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07/07/2011 14:42 par Pierre -
Ligne 48 modifiée:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tous premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS.
en:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tout premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS.
07/07/2011 14:40 par Pierre -
Lignes 44-45 modifiées:
Objectif atteint pour moi en 6h56 (moins de 7h donc) pour ma dernière Marmotte probablement, 91ème (sauf modification) au classement.
J'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4 kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
en:
Version courte:
Objectif
atteint pour moi en 6h56 (moins de 7h donc) pour ma dernière Marmotte probablement, 92ème (sauf modification) au classement. J'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4 kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.

Version longue:
Après 2009 (7h05), 2010 (7h00), 2011 s'annonce comme l'année ou jamais de descendre sous les 7h car la température annoncée est de plusieurs degrés inférieure aux deux précédentes éditions. Préparation légèrement différente que d'habitude avec plus de courses en mai/juin assez éloignées du profil de la Marmotte mais toujours des cols longs à l'entrainement pour s'adapter au mieux. La veille, je nettoie le vélo et, encore humide, le compteur me joue des tours dès le départ, où il s'avère qu'il fonctionne par intermittence. Bien placé au départ, je suis dans les tous premiers au barrage du Vernay, idéalement positionné pour les rampes préliminaires du Glandon, portion stratégique de la course, qu'il faut aborder assez fort pour se glisser dans un bon groupe. Celui dans lequel je me trouve semble rouler un peu vite (les indications de puissance me manquent alors cruellement) et apercevant un peloton derrière, je me laisse glisser d'un niveau. Erreur car au sommet, dès les premiers lacets, je perds le contact, m'endormant derrière un hollandais aussi prudent que moi en descente, et ne parviens pas à le doubler. En bas, nous sommes moins d'une dizaine à relayer sur la partie (presque) plate de St-Jean à St-Michel de Maurienne et au loin l'on aperçoit un groupe, d'une bonne vingtaine d'unités, situé à au moins 1 minute. Je pense alors que c'est l'autobus "7h" qui s'éloigne. Dans le Télégraphe, tout va bien, mais les puissances intermittentes qui s'affichent au compteur me font penser que l'on perd du temps, en effet 2mn moins vite au sommet qu'en 2010. Tant pis, je reste collé à ce groupe, patience, planifiant plus ou moins un tempo plus élevé dans le géant des Alpes. Ravitaillement toujours aussi efficace à Valloire, les 2 grands bidons sont remplis en quelques secondes par une personne de l'organisation, à peine le temps de lui dire "bonjour, merci, bonne journée" et c'est reparti. Il s'agit maintenant de rouler par groupe de 2 voire 3 unités parfois, ou sautant d'un cycliste à un autre, accélérant ou temporisant en fonction des allures et des sensations du moment. Mais je note dans les 2 derniers kilomètres du Galibier que les jambes ne sont pas si mal que cela et c'est encourageant pour la suite. Aucune idée alors si je suis en avance ou pas par rapport à l'objectif. Descente délicate du Galibier au Lautaret sur un revêtement de plus en plus ondulé chaque année, je rate un premier groupe de 6/7 cyclistes qui passe en trombe, mais heureusement après la Grave, là où la pente faiblit, je m'accroche à un nouveau peloton assez énergique d'une dizaine de personnes. Enfin, j'ai le temps de manger ce sandwich saumon-tomate qui me faisait envie depuis le sommet du Galibier. Arrivée au pied de l'Alpe et première indication sur les chances de succès, il reste 1h05 pour passer sous les 7 heures, c'est tout à fait jouable. Décidé à ne pas me laisser distancer dans les pourcentages difficiles du début comme les années passées, je force immédiatement, ne redoutant plus le retour de bâton de la chaleur qui nous épargne aujourd'hui et dès le passage à la Garde, l'allure faiblit comme prévu et j'attends patiemment que quelqu'un accélère. Un Anglais au détour d'un virage se lance alors, et je le suis, décramponnant le reste de notre groupe. Il fera tout le travail pendant la montée, sauf au moment où à Huez, Marc commence à m'accompagner, je prends alors quelques relais et nous finissons de plus en plus fort, doublant plusieurs coureurs. La ligne est franchie, baragouinant des remerciements au Britannique en lui disant que nous sommes en moins de 7 heures. Là haut, assis dans l'herbe, ne pensant plus à rien, je suis bien. Impression unique ressentie sur cette épreuve, la même que l'an passé. Si l'on ne subit pas de défaillance, le temps passe finalement très vite, et cela sera toujours moins difficile que ce que l'on peut subir à l'entrainement. Benoit, croisé au sommet du Glandon, un matin de juin, voit ce que je veux dire :-) Félicitations à tous les participants TVS
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06/07/2011 16:20 par Karl - Commentaire ajouté
Lignes 155-161 ajoutées:
>><<


[[#comment4]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Karl]] &mdash; [-06 juillet 2011, 16:20-]
>>messageitem<<
Bravo les gars, ca parait ahurissant de passer autant de temps sur un vélo sans se décomposer. Et qq'un sait où est passé Fred ? En tout cas la ... mi-marmotte 2012 me tente, ca sera déjà pas mal pour commencer, avec quelques coureurs tvs qui se contenteraient du petit parcours ...
06/07/2011 11:54 par Laurent J - Commentaire ajouté
Lignes 148-154 ajoutées:
>><<


[[#comment3]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Laurent J]] &mdash; [-06 juillet 2011, 11:54-]
>>messageitem<<
Bravo à vous tous! Et merci pour vos récits et pour avoir porté haut les couleurs de TVS!
04/07/2011 18:37 par Franck P -
Ligne 59 modifiée:
Ça grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route.
en:
Ça grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui, elle-même, suit son entraineur-mari (?) qui lui ouvre la route.
04/07/2011 18:31 par Franck P -
Lignes 106-117 modifiées:
Je gagne Bourg d'Oisans en 7h05 avec 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, alors je tente le tout pour le tout : les jambes semblent toujours là, j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure, comme à l'entrainement.
C'est à ce moment que je retrouve à mon tour Yann, ce qui me motive. Je le sens dans la roue alors je monte à bloc (peut-être un peu trop d'ailleurs) jusqu'à La Garde, et là, retour à la réalité, je me rends compte que je ne pourrai pas poursuivre ce rythme... Je me raisonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est un passage obligatoire (comme mes camarades de jeu) et ces derniers encouragements de Marc qui me feront énormément de bien pour terminer en trombe et retrouver mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche tout çà avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer ma voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 le Dimanche matin.

Une nouvelle expérience pour moi savoir gérer un effort, ça devrait faire plaisir à Majo et Patrick....

Pour info, j'ai assouvi mon envie de frites ce midi en faisant une récup active au Mc Do avec un menu Maxi Big
Mc au pain complet et une Grande frite.

Partant pour 2012 avec je l'espère MON VELO et une préparation pour tomber sous les 7h30.....Je l'aurai un jour
...

J'avais bouclé ma première Marmotte en 2004 avec 900km d'entrainement
en 10h30 et j'avais juré que personne ne m'y reprendrai à m'inscrire dans cette galère, mais bon voilà les payasges, la souffrance, l'amitié ont eu raison de moi!!!

Merci encore à Yann et Marc pour vos encouragements, Pierre pour avoir su porter haut les couleurs de TVS et à ta capacité à rester humble car rentrer dans les 100 d'une Marmotte en 2011 je dirais que c'est digne
d'un niveau d'Elite, je n'oubierai pas Eddy sans qui la journée aurait pu tourner au cauchemar car sa présence m'a rassurée et sa façon de savoir gérer un tel effort m'a aidée.
en:
J'atteins Bourg d'Oisans en 7h05, avec 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, alors je tente le tout pour le tout : les jambes semblent toujours là, j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure, comme à l'entrainement.
C'est à ce moment que je retrouve à mon tour Yann, ce qui me motive. Je le sens dans la roue alors je monte à bloc (peut-être un peu trop d'ailleurs) jusqu'à La Garde, et là, retour à la réalité, je me rends compte que je ne pourrai pas poursuivre ce rythme...
Je me raisonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je vais me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à un passage devant des hollandais qui me nargueront avec un barbecue... Là j'en remettrais une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est un passage obligatoire (comme pour mes camarades de jeu) et enfin ces derniers encouragements de Marc qui me feront énormément de bien pour terminer en trombe et retrouver mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche, le tout avant de redescendre vers Rochetaillée récupérer ma voiture et terminer ma journée par un anniversaire jusqu'à 1h30 le dimanche matin.

Une nouvelle expérience pour moi, savoir gérer un effort, ce qui devrait faire plaisir à Majo et Patrick...

Pour info, j'ai assouvi mon envie de frites ce midi en faisant une "récup active" au
Mc Do avec un menu Maxi Big Mac au pain complet et une grande frite.

Partant pour 2012 avec, je l'espère, MON VELO et une préparation pour tomber sous les 7h30
... Je l'aurai un jour...

J'avais bouclé ma première Marmotte,
en 2004, avec 900 km d'entrainement, en 10h30 et j'avais juré que personne ne m'y reprendrai à m'inscrire dans cette galère... mais bon, voilà, les paysages, la souffrance et l'amitié ont eu raison de moi !

Merci encore à Yann et Marc pour vos encouragements, Pierre pour avoir su porter haut les couleurs de TVS et pour ta capacité à rester humble, car rentrer dans les 100
d'une Marmotte en 2011 je dirais que c'est digne d'un niveau d'Elite. Je n'oubierai pas Eddy sans qui la journée aurait pu tourner au cauchemar, car sa présence m'a rassuré et sa façon de savoir gérer un tel effort m'a aidé.
04/07/2011 18:22 par Franck P -
Lignes 96-100 modifiées:
Tout comme Pierre et mon camarade de route du jour Eddy, l'objectif est atteint pour moi en 8h18(au compteur).

En résumé je dirai que j'ai passé ma journée à gérer mes efforts sur mon plan de route de 2008 que j'avais scrupuleusement collé sur mon mon nouvel Orca de prêt (eh oui le mien est toujours pas arrivé....).

C'est donc avec 1560km d'entrainement depuis début Mars, un poids de forme (59kg), 3 vélos, un stage de Paques très raccourci, un bébé en Avril, deux sorties de plus de 100km et unchallenge du Vercors master (100km) que j'attaquais cette marmotte. C'est donc avec Eddy que je vais faire une grosse partie de cette somptueuse course avec notament un passage au Glandon en 1h47. nous effectuerons une decente prudente durant laquelle 2 arrêts pour repositionner mon capteur de compteur qui dans la montée me donnait des infos quelque peu erronées (vitesse moyenne 30km/h en haut du col)et puis une vallée avalée sans coup de pédales de trop (oui pas de pancartes, pas de relais inutiles, bref j'avais la trouille de rester planté à St Michel de Maurienne), le Télégraphe se passera pas si mal avec un temps de passage en 3h57 (idem 2008), j'avais vraiment l'impression d'être le boss du grupetto, puis un Galibier dans lequel je ne m'affole pas en le passant en 5h43. Eddy repartira avec 2 lacets d'avance sur moi ce qui me fera 5mn de retard au pied de l'Alpe, résultat d'une descente ventée agrémentée de tunnels mal éclairés et surtout toujours cette trouille de ne pas finir. Bourg d'oisans en 7h05 j'ai 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, je tente le tout pour le tout, les jambes semblent toujours là j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure comme à l'entrainement. C'est à ce moment que je retrouve à mon tour Yann, ça me motive, je le sens dans la roue alors je monte à bloc peu être un peu trop d'ailleurs jusqu'à La Garde, et là retour à la réalité je me rends compte que je ne pourrai pas poursuivre ce rythme, je me résonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est un passage obligatoire (comme mes camarades de jeu) et ces derniers encouragements de Marc qui me feront énormément de bien pour terminer en trombe et retrouver mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche tout çà avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer ma voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 le Dimanche matin.
en:
Tout comme Pierre et mon camarade de route du jour Eddy, l'objectif est atteint pour moi en 8h18 (au compteur).

En résumé je dirai que j'ai passé ma journée à gérer et calquer mes efforts sur mon plan de route de 2008 que j'avais scrupuleusement collé sur mon nouvel Orca de prêt (eh oui le mien n'est toujours pas arrivé...).

C'est donc avec 1560km d'entrainement depuis début mars, un poids de forme (59kg), 3 vélos, un stage de Pâques très raccourci, un bébé en avril, seulement deux sorties de plus de 100 km et un challenge du Vercors master (100km) que j'attaquais cette Marmotte.

Et c
'est avec Eddy que je vais faire une grosse partie de cette somptueuse course avec notamment un passage au Glandon en 1h47. Nous effectuerons une descente prudente durant laquelle je m'arrête deux fois pour repositionner mon capteur de compteur qui, dans la montée, me donnait des infos quelque peu erronées (vitesse moyenne 30km/h en haut du col !) et puis une vallée avalée sans coup de pédales de trop (oui pas de pancartes, pas de relais inutiles, bref j'avais la trouille de rester planté à St Michel de Maurienne), le Télégraphe se passera pas si mal avec un temps de passage en 3h57 (idem 2008), j'avais vraiment l'impression d'être le boss du grupetto...

Puis un Galibier dans lequel je ne m'affole pas
en le passant en 5h43. Eddy repartira avec 2 lacets d'avance sur moi ce qui me fera 5mn de retard au pied de l'Alpe, résultat d'une descente ventée agrémentée de tunnels mal éclairés et, surtout, toujours cette trouille de ne pas finir.

Je gagne Bourg d'Oisans en 7h05 avec 5 minutes
de retard sur mon plan de 2008, alors je tente le tout pour le tout : les jambes semblent toujours là, j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure, comme à l'entrainement.
C'est à ce moment que
je retrouve à mon tour Yann, ce qui me motive. Je le sens dans la roue alors je monte à bloc (peut-être un peu trop d'ailleurs) jusqu'à La Garde, et là, retour à la réalité, je me rends compte que je ne pourrai pas poursuivre ce rythme... Je me raisonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est un passage obligatoire (comme mes camarades de jeu) et ces derniers encouragements de Marc qui me feront énormément de bien pour terminer en trombe et retrouver mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche tout çà avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer ma voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 le Dimanche matin.
04/07/2011 18:13 par Franck C -
Lignes 96-97 modifiées:
Tout comme Pierre et mon camarade de route du jour Eddy, l'bjectif est atteint pour moi en 8h18(au compteur. En résumé je dirai que j'ai passé ma journée à gérer mes efforts sur mon plan de route de 2008 que j'avais scrupuleusement collé sur mon mon nouvel Orca de prêt (eh oui le mien est toujours pas arrivé....).
C'est donc avec 1560km d'entrainement depuis début Mars 3 vélo, un stage très raccourci et deux sorties de plus de 100km que j'attaquais cette marmotte. C'est donc avec Eddy que je vais faire une grosse partie de cette somptueuse course avec notament un passage au Glandon en 1h47. nous effectuerons une decente prudente durant laquelle 2 arrêts pour repositionner mon capteur de compteur qui dans la montée me donnait des infos quelque peu erronées (vitesse moyenne 30km/h en haut du col)et puis une vallée avalée sans coup de pédale de trop (eh oui pas de pancartes, pas de relais inutiles, bref j'avais la trouille de rester planté à St Michel de Maurienne), le Télégraphe se passera pas si mal avec un temps de passage en 3h57 (idem 2008), j'avais vraiment l'impression d'être le boss du grupetto, puis un Galibier dans lequel je ne m'affolerai pas le passant en 5h43. Eddy repartira avec 2 lacets avant moi ce qui me fera 5mn de retard au pied de l'Alpe, à cause d'une descente ventée de tunnels mal éclairés et surtout toujours cette trouille de ne pas finir. Bourg d'oisans en 7h05 j'ai 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, je tente le tout pour le tout, les jambes semblent toujours là j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure comme à l'entrainement. C'est à ce moment que retrouve à mon tour Yann, ça me motive, je le sens dans la roue alors je monte à bloc peu être un peu trop d'ailleurs jusqu'à La Garde, et là retour à la réalité je me rends compte que je ne pourrai pas suivre ce rythme, je me résonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est obligatoire et ces derniers encouragements de Marc qui m'ont fait énormément de bien pour terminer en trombe et retrouvant mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer nos voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 Dimanche matin.
en:
Tout comme Pierre et mon camarade de route du jour Eddy, l'objectif est atteint pour moi en 8h18(au compteur).

En
résumé je dirai que j'ai passé ma journée à gérer mes efforts sur mon plan de route de 2008 que j'avais scrupuleusement collé sur mon mon nouvel Orca de prêt (eh oui le mien est toujours pas arrivé....).

C'est donc avec 1560km d'entrainement depuis début Mars, un poids de forme (59kg), 3 vélos, un stage de Paques très raccourci, un bébé en Avril, deux sorties de plus de 100km et unchallenge du Vercors master (100km) que j'attaquais cette marmotte. C'est donc avec Eddy que je vais faire une grosse partie de cette somptueuse course avec notament un passage au Glandon en 1h47. nous effectuerons une decente prudente durant laquelle 2 arrêts pour repositionner mon capteur de compteur qui dans la montée me donnait des infos quelque peu erronées (vitesse moyenne 30km/h en haut du col)et puis une vallée avalée sans coup de pédales de trop (oui pas de pancartes, pas de relais inutiles, bref j'avais la trouille de rester planté à St Michel de Maurienne), le Télégraphe se passera pas si mal avec un temps de passage en 3h57 (idem 2008), j'avais vraiment l'impression d'être le boss du grupetto, puis un Galibier dans lequel je ne m'affole pas en le passant en 5h43. Eddy repartira avec 2 lacets d'avance sur moi ce qui me fera 5mn de retard au pied de l'Alpe, résultat d'une descente ventée agrémentée de tunnels mal éclairés et surtout toujours cette trouille de ne pas finir. Bourg d'oisans en 7h05 j'ai 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, je tente le tout pour le tout, les jambes semblent toujours là j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure comme à l'entrainement. C'est à ce moment que je retrouve à mon tour Yann, ça me motive, je le sens dans la roue alors je monte à bloc peu être un peu trop d'ailleurs jusqu'à La Garde, et là retour à la réalité je me rends compte que je ne pourrai pas poursuivre ce rythme, je me résonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est un passage obligatoire (comme mes camarades de jeu) et ces derniers encouragements de Marc qui me feront énormément de bien pour terminer en trombe et retrouver mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche tout çà avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer ma voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 le Dimanche matin.
Ligne 103 ajoutée:
Ligne 105 ajoutée:
Lignes 107-108 modifiées:
J'avais bouclé ma première Marmotte en 2004 avec 900km d'entrainement en 10h30 et j'avais juré que personne ne m'y reprendrai à m'inscrire dans cette galère, mais bon volà les payasges, la souffrance, l'amitié ont eu raison de moi
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J'avais bouclé ma première Marmotte en 2004 avec 900km d'entrainement en 10h30 et j'avais juré que personne ne m'y reprendrai à m'inscrire dans cette galère, mais bon voilà les payasges, la souffrance, l'amitié ont eu raison de moi!!!

Merci encore à Yann et Marc pour vos encouragements, Pierre pour avoir su porter haut les couleurs de TVS et à ta capacité à rester humble car rentrer dans les 100 d'une Marmotte en 2011 je dirais que c'est digne d'un niveau d'Elite, je n'oubierai pas Eddy sans qui la journée aurait pu tourner au cauchemar car sa présence m'a rassurée et sa façon de savoir gérer un tel effort m'a aidée.
04/07/2011 17:56 par Franck C -
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%red%'''A VENIR'''
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Tout comme Pierre et mon camarade de route du jour Eddy, l'bjectif est atteint pour moi en 8h18(au compteur. En résumé je dirai que j'ai passé ma journée à gérer mes efforts sur mon plan de route de 2008 que j'avais scrupuleusement collé sur mon mon nouvel Orca de prêt (eh oui le mien est toujours pas arrivé....).
C'est donc avec 1560km d'entrainement depuis début Mars 3 vélo, un stage très raccourci et deux sorties de plus de 100km que j'attaquais cette marmotte. C'est donc avec Eddy que je vais faire une grosse partie de cette somptueuse course avec notament un passage au Glandon en 1h47. nous effectuerons une decente prudente durant laquelle 2 arrêts pour repositionner mon capteur de compteur qui dans la montée me donnait des infos quelque peu erronées (vitesse moyenne 30km/h en haut du col)et puis une vallée avalée sans coup de pédale de trop (eh oui pas de pancartes, pas de relais inutiles, bref j'avais la trouille de rester planté à St Michel de Maurienne), le Télégraphe se passera pas si mal avec un temps de passage en 3h57 (idem 2008), j'avais vraiment l'impression d'être le boss du grupetto, puis un Galibier dans lequel je ne m'affolerai pas le passant en 5h43. Eddy repartira avec 2 lacets avant moi ce qui me fera 5mn de retard au pied de l'Alpe, à cause d'une descente ventée de tunnels mal éclairés et surtout toujours cette trouille de ne pas finir. Bourg d'oisans en 7h05 j'ai 5 minutes de retard sur mon plan de 2008, je tente le tout pour le tout, les jambes semblent toujours là j'attaque l'Alpe avec l'idée de la monter en moins d'une heure comme à l'entrainement. C'est à ce moment que retrouve à mon tour Yann, ça me motive, je le sens dans la roue alors je monte à bloc peu être un peu trop d'ailleurs jusqu'à La Garde, et là retour à la réalité je me rends compte que je ne pourrai pas suivre ce rythme, je me résonne et je pense à cette barquette de saucisses frites que je me payer à l'arrivée, alors les virages s'enchainent jusqu'à des hollandais qui me nargueront avec un barbeque, là j'en remettrait une couche jusqu'à Huez où le ravito en eau est obligatoire et ces derniers encouragements de Marc qui m'ont fait énormément de bien pour terminer en trombe et retrouvant mon ami Eddy avec qui j'irais finalement manger une pizza et une quiche avant de redescendre vers Rochetaillé récupérer nos voiture et terminer ma journée par un anniversaire à 1h30 Dimanche matin.
Une nouvelle expérience pour moi savoir gérer un effort, ça devrait faire plaisir à Majo et Patrick....
Pour info, j'ai assouvi mon envie de frites ce midi en faisant une récup active au Mc Do avec un menu Maxi Big Mc au pain complet et une Grande frite.
Partant pour 2012 avec je l'espère MON VELO et une préparation pour tomber sous les 7h30.....Je l'aurai un jour...
J'avais bouclé ma première Marmotte en 2004 avec 900km d'entrainement en 10h30 et j'avais juré que personne ne m'y reprendrai à m'inscrire dans cette galère, mais bon volà les payasges, la souffrance, l'amitié ont eu raison de moi
04/07/2011 14:53 par Franck P -
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Enfin mention spéciale à Pierre. Faire moins de 7 heures et finir 91ème d'une telle épreuve (qui compte 7000 concurrents), ça te place dans les 1 ou 2% de super costauds. Chapeau ! '-''(Cela dit, sur les photos, ça fait plaisir de voir que, pour une fois, tu as VRAIMENT l'air d'en baver !)''-'.
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Enfin mention spéciale à Pierre. Faire moins de 7 heures et finir 91ème d'une telle épreuve (qui compte 7000 concurrents), ça te place dans les 1 ou 2% de super costauds. Chapeau ! '-(Cela dit, sur les photos, ça fait plaisir de voir que, pour une fois, tu as VRAIMENT l'air d'en baver !)-'.
04/07/2011 14:52 par Franck P -
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Enfin mention spéciale à Pierre. Faire moins de 7 heures et finir 91ème d'une telle épreuve (qui compte 7000 concurrents), ça te place dans les 1 ou 2% de super costauds. Chapeau !
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Enfin mention spéciale à Pierre. Faire moins de 7 heures et finir 91ème d'une telle épreuve (qui compte 7000 concurrents), ça te place dans les 1 ou 2% de super costauds. Chapeau ! '-''(Cela dit, sur les photos, ça fait plaisir de voir que, pour une fois, tu as VRAIMENT l'air d'en baver !)''-'.
04/07/2011 14:51 par Franck P - Commentaire ajouté
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[[#comment2]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Franck P]] &mdash; [-04 juillet 2011, 14:51-]
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Ouais, bravo les gars, vous êtes allé au bout, de vous-même comme de la Marmotte.
A lire vos récits, ça donne envie de s'y frotter un jour où l'autre. Et pourquoi pas l'an prochain, pour les 30 ans, avec, tant qu'à faire, une grosse délégation TVS ?
Enfin mention spéciale à Pierre. Faire moins de 7 heures et finir 91ème d'une telle épreuve (qui compte 7000 concurrents), ça te place dans les 1 ou 2% de super costauds. Chapeau !
04/07/2011 14:47 par Franck P -
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04/07/2011 14:47 par Franck P -
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Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bourg d'Oisans à 6h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
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Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bourg d'Oisans à 6h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau... Go !

Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
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04/07/2011 13:50 par Patrick - Commentaire ajouté
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[[#comment1]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Patrick]] &mdash; [-04 juillet 2011, 13:50-]
>>messageitem<<
Bravo a tous !
Bravo a Eddy qui a bien réussi malgré sa préparation perturbée.
Bravo a Yann qui visiblement ne s'est pas ennuyé et qui a su garder des forces pour nous raconter tout ça !
Et bravo a Pierre ! Moins de 7h a la Marmotte, c'est vraiment quelque chose !
On attend des infos sur la Marmotte de Fred, et le point de vu de Franck C
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03/07/2011 21:26 par Franck P -
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||(:photo - id=diapo;taille=360:)(:diaporama diapo 5:)||
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03/07/2011 21:25 par Franck P -
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03/07/2011 21:24 par Franck P -
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03/07/2011 17:31 par Eddy -
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Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a eu pire par le passé).
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Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur le barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a eu pire par le passé).
03/07/2011 15:21 par Franck P -
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'''A VENIR'''

'''Les compte-rendus de course '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :'''
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'''Les compte-rendus de course''' '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :
03/07/2011 15:21 par Franck P -
Lignes 24-25 modifiées:
Un départ matinal sous un soleil radieux, une T°C de 8° (donc un peu fraîche) et un fort vent prévu dans la journée qui risque de contribuer à rendre la course délicate par endroit, mais c'est la marmotte, alors on s'adpate ...!
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Un départ matinal sous un soleil radieux, une T°C de 8° (donc un peu fraîche) et un fort vent prévu dans la journée qui risque de contribuer à rendre la course délicate par endroit, mais c'est la marmotte, alors on s'adapte !
Lignes 30-31 modifiées:
Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous raconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparition de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!
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Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est toujours aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous raconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu'au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparition de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe !). Et puis la fin approche...
Lignes 43-45 modifiées:
'''La course de Franck C. :'''
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'''La course de Pierre :'''

Objectif atteint pour moi en 6h56 (moins de 7h donc) pour ma dernière Marmotte probablement, 91ème (sauf modification) au classement.
J'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4 kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
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'''La course de Fred :'''


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'''La course de Pierre :'''

Objectif atteint pour moi en 6h56 (moins de 7h donc) pour ma dernière Marmotte probablement, 91ème
(sauf modification) au classement.
J'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4 kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
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'''La course de Franck C. :'''

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'''La course de Fred :'''

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03/07/2011 14:25 par Franck P -
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'''Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine : boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un œil : 5h ! Ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard.
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Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine : boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un œil : 5h ! Ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard.
03/07/2011 14:25 par Franck P -
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Ligne 57 modifiée:
j'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
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J'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4 kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
03/07/2011 14:24 par Franck P -
Lignes 72-73 modifiées:
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin.
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Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc.
Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin.
Lignes 84-99 modifiées:
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... :''' Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Descente rapide mais prudente qui permet de constituer un joli peloton d'une soixantaine d'unités pour traverser la vallée de la Maurienne. Et là, ce plat pays réveille les instincts des Hollandais : 40- 45 -55 km/h ! Je dois sprinter pour boucher les trous, le cardio monte à 165, plus que dans le col. Ah les cons ! Mais pas questions de laisser filer ce TGV. Je vais le payer par la suite ? La suite ? quelle suite ? Ah oui, j'avais oublié...
Télégraphe : je lève carrément le pied et m'alimente. Je commence à avoir mal au dos. Je monte lentement, rattrapant quelques rares gars et me faisant doubler abondamment. Je profite pleinement du paysage mais j'ai de plus en plus mal au dos : est-ce la fatigue déjà ? Le manque de préparation aux longs cols ?
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
A la Garde il marque toutefois un peu le coup. Je ralentis pour l'attendre mais il semble trop cuit et puis je sais qu'il est parfois agaçant d'avoir quelqu'un autour, qu'on préfère gérer seul les moments pénibles. De toute façon, je ne m'en fais pas pour lui, il ira au sommet.
Au village d'Huez, je tombe sur Eddy, bistouquette à l'air ! Bah alors, qu'est-ce que tu fais, tu essaies ton déguisement de DSK ou quoi ? Non, c'est juste une pause pipi. Mais quand il repart moi je m'arrête au ravito pour remplir le bidon et me rafraichir, me recoiffer en vue de l'arrivée...
Derniers kilomètres longs et pénibles, voitures, chaleur et fatigue surtout. J'ai amplement le temps de profiter de la situation : à 8 ou 9 km/h on peut détailler...
Avant dernier virage, Marc est là, comme promis. Dernier petit arrêt pour papoter avec lui ; dernier virage ; dernière ligne droite et dernier arrêt ravito après la ligne. Le chrono officiel indique 8h31 ; mon compteur qui décompte les arrêts 7h56.
On se retrouve avec Pierre (qui aurait eu le temps de manger, se changer et même faire une sieste), Eddy, Franck et Marc. Tout le monde est allé au bout. Pensée pour Marc qui doit éprouver pas mal de frustration... Mais ça fait de l'envie accumulée pour préparer la Marmotte 2012 !
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course...
en:
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course...
03/07/2011 14:22 par Franck P -
Lignes 70-72 modifiées:
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
en:
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée est totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profiter au mieux de chaque moment de cette journée.
Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin.
Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ça caille un peu mais Eddy arrive.
Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente.
Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bourg d'Oisans, alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sport-communication s'en remettra...).
La voiture est garée à deux pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
03/07/2011 14:19 par Franck P -
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'''La course de Yann :'''
03/07/2011 14:19 par Franck P -
Lignes 60-61 modifiées:
Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O
à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
en:

'''La course de Yann :
'''

'''Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute
et grosse semaine : boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un œil : 5h ! Ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard.
Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée
à Bourg d'Oisans à 6h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Lignes 67-68 modifiées:
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
en:
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesses, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ça grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route.
Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Lignes 80-97 modifiées:
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... ----
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Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... :''' Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Descente rapide mais prudente qui permet de constituer un joli peloton d'une soixantaine d'unités pour traverser la vallée de la Maurienne. Et là, ce plat pays réveille les instincts des Hollandais : 40- 45 -55 km/h ! Je dois sprinter pour boucher les trous, le cardio monte à 165, plus que dans le col. Ah les cons ! Mais pas questions de laisser filer ce TGV. Je vais le payer par la suite ? La suite ? quelle suite ? Ah oui, j'avais oublié...
Télégraphe : je lève carrément le pied et m'alimente. Je commence à avoir mal au dos. Je monte lentement, rattrapant quelques rares gars et me faisant doubler abondamment. Je profite pleinement du paysage mais j'ai de plus en plus mal au dos : est-ce la fatigue déjà ? Le manque de préparation aux longs cols ?
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
A la Garde il marque toutefois un peu le coup. Je ralentis pour l'attendre mais il semble trop cuit et puis je sais qu'il est parfois agaçant d'avoir quelqu'un autour, qu'on préfère gérer seul les moments pénibles. De toute façon, je ne m'en fais pas pour lui, il ira au sommet.
Au village d'Huez, je tombe sur Eddy, bistouquette à l'air ! Bah alors, qu'est-ce que tu fais, tu essaies ton déguisement de DSK ou quoi ? Non, c'est juste une pause pipi. Mais quand il repart moi je m'arrête au ravito pour remplir le bidon et me rafraichir, me recoiffer en vue de l'arrivée...
Derniers kilomètres longs et pénibles, voitures, chaleur et fatigue surtout. J'ai amplement le temps de profiter de la situation : à 8 ou 9 km/h on peut détailler...
Avant dernier virage, Marc est là, comme promis. Dernier petit arrêt pour papoter avec lui ; dernier virage ; dernière ligne droite et dernier arrêt ravito après la ligne. Le chrono officiel indique 8h31 ; mon compteur qui décompte les arrêts 7h56.
On se retrouve avec Pierre (qui aurait eu le temps de manger, se changer et même faire une sieste), Eddy, Franck et Marc. Tout le monde est allé au bout. Pensée pour Marc qui doit éprouver pas mal de frustration... Mais ça fait de l'envie accumulée pour préparer la Marmotte 2012 !
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course...

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03/07/2011 14:18 par Franck P -
Ligne 23 ajoutée:
Lignes 26-32 modifiées:
Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck. Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!

Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!

Montée de l'Alpe et ces fameux 21 lacets, tjrs aussi belle cette montée surtout lorsque l'on voit son nom sous forme d'encouragements inscrits sur le route, et oui il n'y a pas que les pros qui ont droit à ce genre de soutien - Un grand Merci à Margaux et Elliot, 2 de mes élèves dont les parents sont boulanger-pâtissier et qui seront à l'arrivée au sommet, ce qui me vaudra de ne pas passer la seconde ligne électronique et d'être crédité d'un temps supérieur de 25', mais l'essentiel pour moi n'était pas le temps, mais le plaisir à faire cette 7è Marmotte. Une ascension donc délicate car la fatigue est présente et les jambes lourdes. On se croise avec Yann à hauteur d'Huez, lors d'un arrêt pipi de ma part (je sais, je suis connu pour mes problèmes prostate ...). Je repars à mon rythme pour voir Marc dans un lacet à 5 kms du sommet venu nous encourager sur la fin où le vent est terrible sur les virages exposés. Il m'accompagne sur environ 2 kms au moment où je ne suis pas très bien, alors merci pour son soutien, c'était très sympa à lui d'être au bord de la route. Arrivée sous les applaudissements, ce qui est tjrs aussi sympa et c'est là que je retrouve mes élèves et leur pancarte pleine de vérités ... (photo à suivre). La suite et le décompte du temps vous savez déjà tout.
en:
Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a eu pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck. Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencer...!

Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous raconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparition de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!

Montée de l'Alpe et ces fameux 21 lacets, toujours aussi belle cette montée surtout lorsque l'on voit son nom sous forme d'encouragements inscrits sur le route, et oui il n'y a pas que les pros qui ont droit à ce genre de soutien - Un grand Merci à Margaux et Elliot, 2 de mes élèves dont les parents sont boulanger-pâtissier et qui seront à l'arrivée au sommet, ce qui me vaudra de ne pas passer la seconde ligne électronique et d'être crédité d'un temps supérieur de 25', mais l'essentiel pour moi n'était pas le temps, mais le plaisir à faire cette 7è Marmotte. Une ascension donc délicate car la fatigue est présente et les jambes lourdes. On se croise avec Yann à hauteur d'Huez, lors d'un arrêt pipi de ma part (je sais, je suis connu pour mes problèmes prostate ...). Je repars à mon rythme pour voir Marc dans un lacet à 5 kms du sommet venu nous encourager sur la fin où le vent est terrible sur les virages exposés. Il m'accompagne sur environ 2 kms au moment où je ne suis pas très bien, alors merci pour son soutien, c'était très sympa à lui d'être au bord de la route. Arrivée sous les applaudissements, ce qui est toujours aussi sympa et c'est là que je retrouve mes élèves et leur pancarte pleine de vérités ... (photo à suivre).
La suite et le décompte du temps vous savez déjà tout.
03/07/2011 14:17 par Eddy -
Ligne 51 supprimée:
Lignes 57-58 supprimées:
03/07/2011 14:17 par Eddy -
Lignes 58-61 modifiées:
'''Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
en:
'''La course de Yann :'''


Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
03/07/2011 14:15 par Eddy -
Lignes 73-90 modifiées:
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... :''' Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Descente rapide mais prudente qui permet de constituer un joli peloton d'une soixantaine d'unités pour traverser la vallée de la Maurienne. Et là, ce plat pays réveille les instincts des Hollandais : 40- 45 -55 km/h ! Je dois sprinter pour boucher les trous, le cardio monte à 165, plus que dans le col. Ah les cons ! Mais pas questions de laisser filer ce TGV. Je vais le payer par la suite ? La suite ? quelle suite ? Ah oui, j'avais oublié...
Télégraphe : je lève carrément le pied et m'alimente. Je commence à avoir mal au dos. Je monte lentement, rattrapant quelques rares gars et me faisant doubler abondamment. Je profite pleinement du paysage mais j'ai de plus en plus mal au dos : est-ce la fatigue déjà ? Le manque de préparation aux longs cols ?
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
A la Garde il marque toutefois un peu le coup. Je ralentis pour l'attendre mais il semble trop cuit et puis je sais qu'il est parfois agaçant d'avoir quelqu'un autour, qu'on préfère gérer seul les moments pénibles. De toute façon, je ne m'en fais pas pour lui, il ira au sommet.
Au village d'Huez, je tombe sur Eddy, bistouquette à l'air ! Bah alors, qu'est-ce que tu fais, tu essaies ton déguisement de DSK ou quoi ? Non, c'est juste une pause pipi. Mais quand il repart moi je m'arrête au ravito pour remplir le bidon et me rafraichir, me recoiffer en vue de l'arrivée...
Derniers kilomètres longs et pénibles, voitures, chaleur et fatigue surtout. J'ai amplement le temps de profiter de la situation : à 8 ou 9 km/h on peut détailler...
Avant dernier virage, Marc est là, comme promis. Dernier petit arrêt pour papoter avec lui ; dernier virage ; dernière ligne droite et dernier arrêt ravito après la ligne. Le chrono officiel indique 8h31 ; mon compteur qui décompte les arrêts 7h56.
On se retrouve avec Pierre (qui aurait eu le temps de manger, se changer et même faire une sieste), Eddy, Franck et Marc. Tout le monde est allé au bout. Pensée pour Marc qui doit éprouver pas mal de frustration... Mais ça fait de l'envie accumulée pour préparer la Marmotte 2012 !
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course...
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Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... ----
03/07/2011 14:08 par Franck P -
Lignes 23-38 modifiées:
Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous raconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu'au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l’apparition de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!
en:
Un départ matinal sous un soleil radieux, une T°C de 8° (donc un peu fraîche) et un fort vent prévu dans la journée qui risque de contribuer à rendre la course délicate par endroit, mais c'est la marmotte, alors on s'adpate ...!

Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+
de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous
les 2 avec Franck. Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!

Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!

Montée de l'Alpe et ces fameux 21 lacets, tjrs aussi belle cette montée surtout lorsque l'on voit son nom sous forme d'encouragements inscrits sur le route, et oui il n'y a pas que les pros qui ont droit à ce genre de soutien - Un grand Merci à Margaux et Elliot, 2 de mes élèves dont les parents sont boulanger-pâtissier et qui seront à l'arrivée au sommet, ce qui me vaudra de ne pas passer la seconde ligne électronique et d'être crédité d'un temps supérieur de 25', mais l'essentiel pour moi n'était pas le temps, mais le plaisir à faire cette 7è Marmotte. Une ascension donc délicate car la fatigue est présente et les jambes lourdes. On se croise avec Yann à hauteur d'Huez, lors d'un arrêt pipi de ma part (je sais, je suis connu pour mes problèmes prostate ...). Je repars à mon rythme pour voir Marc dans un lacet à 5 kms du sommet venu nous encourager sur la fin où le vent est terrible sur les virages exposés. Il m'accompagne sur environ 2 kms au moment où je ne suis pas très bien, alors merci pour son soutien, c'était très sympa à lui d'être au bord de la route. Arrivée sous les applaudissements, ce qui est tjrs aussi sympa et c'est là que je retrouve mes élèves et leur pancarte pleine de vérités ... (photo à suivre). La suite et le décompte du temps vous savez déjà tout.

Arrêt à la boulangerie avec l'ami Francky pour y déguster une bonne pizza et un coca et saluer toute la famille Mallard et les remercier pour leur présence et leur gentillesse. Et enfin retour à la maison, bien fatigué.

Le temps réel : 7h52'

A refaire l'an prochain pour les 30 ans de la Marmotte et avec le sourire !
03/07/2011 13:21 par Franck P -
Ligne 23 supprimée:
Lignes 38-40 modifiées:
en:
Objectif atteint pour moi en 6h56 (moins de 7h donc) pour ma dernière Marmotte probablement, 91ème
(sauf modification) au classement.
j'ai vu Marc qui nous a admirablement soutenu a 4kms d'Huez en nous passant bidons, encouragements, gels et montant et redescendant à chaque fois. Vraiment très très motivant de le voir.
Lignes 73-75 supprimées:

03/07/2011 13:19 par Franck P -
Lignes 78-83 supprimées:

[[#comment1]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Eddy]] &mdash; [-03 juillet 2011, 11:55-]
>>messageitem<<
Qui à enlever mon compte rendu. Yann, je suppose que c'est toi sans le vouloir. MERCI au gérant du site de le repositionner.
>><<
03/07/2011 13:19 par Franck P -
Ligne 23 modifiée:
Mon article a disparu et celui de Yann est copié 2 fois .....! Yann tu es si cuit que cela pour avoir fait disparaître mon CR .....! dès ce matin, moi qui m'était levé aux aurores pour emplir la page du Wiki !
en:
Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous raconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu'au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l’apparition de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!
03/07/2011 12:03 par Eddy -
Ligne 23 modifiée:
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Mon article a disparu et celui de Yann est copié 2 fois .....! Yann tu es si cuit que cela pour avoir fait disparaître mon CR .....! dès ce matin, moi qui m'était levé aux aurores pour emplir la page du Wiki !
03/07/2011 11:55 par Eddy - Commentaire ajouté
Lignes 78-84 ajoutées:


[[#comment1]](:nl:)>>messagehead<<
!!!!![[~Eddy]] &mdash; [-03 juillet 2011, 11:55-]
>>messageitem<<
Qui à enlever mon compte rendu. Yann, je suppose que c'est toi sans le vouloir. MERCI au gérant du site de le repositionner.
>><<
03/07/2011 11:06 par Yann -
Lignes 23-38 modifiées:
Un départ matinal sous un soleil radieux, une T°C de 8° (donc un peu fraîche) et un fort vent prévu dans la journée qui risque de contribuer à rendre la course délicate par endroit, mais c'est la marmotte, alors on s'adpate ...!

Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck. Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!

Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!

Montée de l'Alpe et ces fameux 21 lacets, tjrs aussi belle cette montée surtout lorsque l'on voit son nom sous forme d'encouragements inscrits sur le route, et oui il n'y a pas que les pros qui ont droit à ce genre de soutien - Un grand Merci à Margaux et Elliot, 2 de mes élèves dont les parents sont boulanger-pâtissier et qui seront à l'arrivée au sommet, ce qui me vaudra de ne pas passer la seconde ligne électronique et d'être crédité d'un temps supérieur de 25', mais l'essentiel pour moi n'était pas le temps, mais le plaisir à faire cette 7è Marmotte. Une ascension donc délicate car la fatigue est présente et les jambes lourdes. On se croise avec Yann à hauteur d'Huez, lors d'un arrêt pipi de ma part (je sais, je suis connu pour mes problèmes prostate ...). Je repars à mon rythme pour voir Marc dans un lacet à 5 kms du sommet venu nous encourager sur la fin où le vent est terrible sur les virages exposés. Il m'accompagne sur environ 2 kms au moment où je ne suis pas très bien, alors merci pour son soutien, c'était très sympa à lui d'être au bord de la route. Arrivée sous les applaudissements, ce qui est tjrs aussi sympa et c'est là que je retrouve mes élèves et leur pancarte pleine de vérités ... (photo à suivre). La suite et le décompte du temps vous savez déjà tout.

Arrêt à la boulangerie avec l'ami Francky pour y déguster une bonne pizza et un coca et saluer toute la famille Mallard et les remercier pour leur présence et leur gentillesse. Et enfin retour à la maison, bien fatigué.

Le temps réel : 7h52'

A refaire l'an prochain pour les 30 ans de la Marmotte et avec le sourire !
en:
Lignes 42-73 modifiées:
'''La course de Yann :'''
en:
'''Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Descente rapide mais prudente qui permet de constituer un joli peloton d'une soixantaine d'unités pour traverser la vallée de la Maurienne. Et là, ce plat pays réveille les instincts des Hollandais : 40- 45 -55 km/h ! Je dois sprinter pour boucher les trous, le cardio monte à 165, plus que dans le col. Ah les cons ! Mais pas questions de laisser filer ce TGV. Je vais le payer par la suite ? La suite ? quelle suite ? Ah oui, j'avais oublié...
Télégraphe : je lève carrément le pied et m'alimente. Je commence à avoir mal au dos. Je monte lentement, rattrapant quelques rares gars et me faisant doubler abondamment. Je profite pleinement du paysage mais j'ai de plus en plus mal au dos : est-ce la fatigue déjà ? Le manque de préparation aux longs cols ?
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
A la Garde il marque toutefois un peu le coup. Je ralentis pour l'attendre mais il semble trop cuit et puis je sais qu'il est parfois agaçant d'avoir quelqu'un autour, qu'on préfère gérer seul les moments pénibles. De toute façon, je ne m'en fais pas pour lui, il ira au sommet.
Au village d'Huez, je tombe sur Eddy, bistouquette à l'air ! Bah alors, qu'est-ce que tu fais, tu essaies ton déguisement de DSK ou quoi ? Non, c'est juste une pause pipi. Mais quand il repart moi je m'arrête au ravito pour remplir le bidon et me rafraichir, me recoiffer en vue de l'arrivée...
Derniers kilomètres longs et pénibles, voitures, chaleur et fatigue surtout. J'ai amplement le temps de profiter de la situation : à 8 ou 9 km/h on peut détailler...
Avant dernier virage, Marc est là, comme promis. Dernier petit arrêt pour papoter avec lui ; dernier virage ; dernière ligne droite et dernier arrêt ravito après la ligne. Le chrono officiel indique 8h31 ; mon compteur qui décompte les arrêts 7h56.
On se retrouve avec Pierre (qui aurait eu le temps de manger, se changer et même faire une sieste), Eddy, Franck et Marc. Tout le monde est allé au bout. Pensée pour Marc qui doit éprouver pas mal de frustration... Mais ça fait de l'envie accumulée pour préparer la Marmotte 2012 !
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course... :''' Avant même le départ ça s'annonçait compliqué. Décision à la dernière minute et grosse semaine (boulot et soirées diverses. D'ailleurs c'est sans doute à cause de la soirée de la veille (fête de l'école, avec animation de jeux pour les gosses, apéros et merguez en guise de repas énergétique) que je n'entends pas mon réveil samedi matin. Un soupçon de mauvaise conscience fait que j'ouvre tout de même un oeil : 5h ! ça va être juste pour être à Bourg d'Oisans à 6 h afin de retirer le dossard. Je déjeune (sinon je n'arriverai même pas au Glandon) puis saute dans la voiture.
Les choses se passent comme je le craignais : arrivée à Bd'O à 18h35, des cyclistes partout... Je comprends vite que ce n'est même pas la peine de chercher à retirer le dossard de Marc. Tant pis, j'y suis j'y reste, et décide de partir 5 min avant le peloton. J'ai le Camelback plein, de quoi manger, il fait beau...
Go ! Je fais la causette avec un Belge qui va faire le tour dans les mêmes conditions que moi.
Je m'arrête an barrage du Vernay pour voir arriver l'impressionnant peloton et ne pas les gêner dans le col. Hop je saute dans les roues. J'aperçois Pierre de l'autre côté de la route, pas question de se faire des politesse, d'autant que Pierre se porte en tête du peloton : tous derrière (7000 gars !) et lui devant, comme dans les courses UFOLEP.
Ca grimpe, plus raide que dans mon souvenir, et je sens très vite que je n'ai pas du tout le coup de pédale pour ces grands cols. La journée va être longue... Mais ce ne sont pas les roues à prendre qui manquent. J'opte pour celle d'une Italienne qui me botte (ah ! ah!) qui elle-même suit son entraineur-mari ? qui lui ouvre la route. Il y a une bonne vingtaine de gars qui trouvent également l'Italienne à leur goût si bien que nous franchissons le Glandon dans un groupe digne d'un film de Klapish (Hollandais of course, Belges, Australien, Anglais...).
Descente rapide mais prudente qui permet de constituer un joli peloton d'une soixantaine d'unités pour traverser la vallée de la Maurienne. Et là, ce plat pays réveille les instincts des Hollandais : 40- 45 -55 km/h ! Je dois sprinter pour boucher les trous, le cardio monte à 165, plus que dans le col. Ah les cons ! Mais pas questions de laisser filer ce TGV. Je vais le payer par la suite ? La suite ? quelle suite ? Ah oui, j'avais oublié...
Télégraphe : je lève carrément le pied et m'alimente. Je commence à avoir mal au dos. Je monte lentement, rattrapant quelques rares gars et me faisant doubler abondamment. Je profite pleinement du paysage mais j'ai de plus en plus mal au dos : est-ce la fatigue déjà ? Le manque de préparation aux longs cols ?
Passage au col en 3h35 (même si je n'ai aucune ambition chronométrique, je ne peux pas m'empêcher de regarder la montre...) et premier arrêt ravitaillement et là je m'aperçois que ma selle d'habitude horizontale et avancée et totalement reculée et lève du bec. Voilà, le mal de dos. J'ai bien 2 clefs sur moi mais pas le bon diamètre. Donc je décide de visiter Valloire à la recherche d'un marchand de cycles. J'en trouve un qui me dépanne. C'est reparti. Mais je n'ai ni la tête ni les jambes à faire la course. J'en prends mon parti et décide de profite au mieux de chaque moment de cette journée. Arrêt ravito à la sortie de Valloire (oui, je sais c'est seulement 10 km après le Télégraphe... et alors, je ne suis pas inscrit, je peux tout me permettre !).
Galibier, à nous 2 ! Toujours impressionnant, je pédale en écarquillant les yeux et vois plusieurs marmottes. A Plan Lachat je m'arrête pour me rafraîchir au ruisseau : petit pipi, tête et pieds dans l'eau.... ça fait du bien. Je surveille tout de même ceux qui passent en guettant un maillot TVS. Mais il n'y en a pas. Je repars donc. Même sans chercher à aller vite c'est dur, surtout la fin. Sommet : je m'habille car j'ai décidé d'attendre : paysage sublime, ravito copieux, Italiens à prendre en photo (L'italienne elle doit déjà être à Bourg d'Oisans). Ca caille un peu mais Eddy arrive. Pause rapide et on repart ensemble pour la longue descente. Eddy qui lui est dans la course double, double.. Et je le laisse partir, me disant qu'on refera un groupe au Lautaret. En effet, on se trouve une dizaine pour lutter contre le léger vent dans la descente mais pas d'Eddy, il est devant. Dommage on n'aura pas roulé beaucoup ensemble.
Comme j'ai encore mal au dos et que je n'ai aucune contrainte, je pense que je vais m'arrêter à Bd'O alors je prends de bons relais, je fais même tout le plat jusqu'au pied l'Alpe où j'aperçois Eddy 100 m devant. Mais il y a un ravito, donc je m'arrête (qu'est-ce que j'ai bouffé pendant cette Marmotte ! J'espère que Sportcommunication s'en remettra...). La voiture est garée à 2 pas mais je décide quand même d'aller dans les premiers lacets pour profiter de l'ambiance toujours très sympa. Et là je tombe sur Franck C. Du coup, je décide de l'accompagner au moins jusqu'à La Garde. Franck semble bien motivé, surtout quand je lui annonce qu'Eddy est à 5 min devant. Il monte énergiquement, relance, éructe, s'encourage ! On ne s'ennuie pas avec Franck !
A la Garde il marque toutefois un peu le coup. Je ralentis pour l'attendre mais il semble trop cuit et puis je sais qu'il est parfois agaçant d'avoir quelqu'un autour, qu'on préfère gérer seul les moments pénibles. De toute façon, je ne m'en fais pas pour lui, il ira au sommet.
Au village d'Huez, je tombe sur Eddy, bistouquette à l'air ! Bah alors, qu'est-ce que tu fais, tu essaies ton déguisement de DSK ou quoi ? Non, c'est juste une pause pipi. Mais quand il repart moi je m'arrête au ravito pour remplir le bidon et me rafraichir, me recoiffer en vue de l'arrivée...
Derniers kilomètres longs et pénibles, voitures, chaleur et fatigue surtout. J'ai amplement le temps de profiter de la situation : à 8 ou 9 km/h on peut détailler...
Avant dernier virage, Marc est là, comme promis. Dernier petit arrêt pour papoter avec lui ; dernier virage ; dernière ligne droite et dernier arrêt ravito après la ligne. Le chrono officiel indique 8h31 ; mon compteur qui décompte les arrêts 7h56.
On se retrouve avec Pierre (qui aurait eu le temps de manger, se changer et même faire une sieste), Eddy, Franck et Marc. Tout le monde est allé au bout. Pensée pour Marc qui doit éprouver pas mal de frustration... Mais ça fait de l'envie accumulée pour préparer la Marmotte 2012 !
Fin de compte-rendu presque aussi long que la course...
03/07/2011 10:20 par Eddy -
Ligne 29 modifiée:
Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous acoompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!
en:
Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous accompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!
03/07/2011 10:19 par Eddy -
Lignes 32-33 ajoutées:

Arrêt à la boulangerie avec l'ami Francky pour y déguster une bonne pizza et un coca et saluer toute la famille Mallard et les remercier pour leur présence et leur gentillesse. Et enfin retour à la maison, bien fatigué.
03/07/2011 10:15 par Eddy -
Lignes 25-28 modifiées:
Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck.
Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!
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Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente, là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck. Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!
03/07/2011 10:14 par Eddy -
Lignes 23-36 modifiées:
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Un départ matinal sous un soleil radieux, une T°C de 8° (donc un peu fraîche) et un fort vent prévu dans la journée qui risque de contribuer à rendre la course délicate par endroit, mais c'est la marmotte, alors on s'adpate ...!

Un début de course rapide jusqu'à Rochetaillé comme à chaque fois (+ de 60km/h) et ensuite une montée raisonnable du Glandon avec l'ami Francky pour découvrir un levé de soleil magnifique sur barrage de Grand-Maison (toujours splendide). Descente là aussi sans prise de risques inconsidérés et une traversée de vallée dans un bon groupe sans une allure trop élevée (il y a une pire par le passé).

Montée du col du Télégraphe à un bon rythme et de bonnes jambes. RAS, tout va bien. Nous sommes encore tous les 2 avec Franck.
Descente sur Valloire et là les réelles difficultés vont commencées...!

Une ascension de bonne facture du Galibier. Un début intéressant jusqu'à Plan Lachat et ensuite 8 kms très difficile (le % est tjrs aussi important et difficile à gérer), mais cela passe quand même tout en douceur. Je bascule au sommet sans me rendre compte que Franck est juste derrière, pourtant j'ai regardé de longues fois si je le voyais juste en arrière, dommage, vraiment dommage) ! J'ai retrouvé Yann au sommet qui était parti un peu avant nous mais sans son dossard (il va vous racconter tout çà) Ensuite, une longue descente pour nous mener jusqu'au col du Lautaret et enchaîner la descente jusqu au pied de l'Alpe. Une descente technique au départ avec un fort vent contraire qui va nous acoompagner jusqu'au sommet de l'Alpe sur les virages impairs ...! J'ai personnellement apprécié cette descente que j'ai effectué sur un rythme soutenu et avec l'apparation de crampes au barrage du Chambon (aïe, aïe ...!). Et puis la fin approche ...!

Montée de l'Alpe et ces fameux 21 lacets, tjrs aussi belle cette montée surtout lorsque l'on voit son nom sous forme d'encouragements inscrits sur le route, et oui il n'y a pas que les pros qui ont droit à ce genre de soutien - Un grand Merci à Margaux et Elliot, 2 de mes élèves dont les parents sont boulanger-pâtissier et qui seront à l'arrivée au sommet, ce qui me vaudra de ne pas passer la seconde ligne électronique et d'être crédité d'un temps supérieur de 25', mais l'essentiel pour moi n'était pas le temps, mais le plaisir à faire cette 7è Marmotte. Une ascension donc délicate car la fatigue est présente et les jambes lourdes. On se croise avec Yann à hauteur d'Huez, lors d'un arrêt pipi de ma part (je sais, je suis connu pour mes problèmes prostate ...). Je repars à mon rythme pour voir Marc dans un lacet à 5 kms du sommet venu nous encourager sur la fin où le vent est terrible sur les virages exposés. Il m'accompagne sur environ 2 kms au moment où je ne suis pas très bien, alors merci pour son soutien, c'était très sympa à lui d'être au bord de la route. Arrivée sous les applaudissements, ce qui est tjrs aussi sympa et c'est là que je retrouve mes élèves et leur pancarte pleine de vérités ... (photo à suivre). La suite et le décompte du temps vous savez déjà tout.

Le temps réel : 7h52'

A refaire l'an prochain pour les 30 ans de la Marmotte et avec le sourire !
02/07/2011 23:42 par Franck P -
02/07/2011 23:41 par Franck P -
Ligne 18 modifiée:
A VENIR
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'''A VENIR'''
02/07/2011 23:41 par Franck P -
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'''Voici les compte-rendus de course '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :'''
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A VENIR

'''Les compte-rendus de course '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :'''
02/07/2011 23:40 par Franck P -
02/07/2011 23:33 par Franck P -
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||(:photo - id=diapo;taille=320:)(:diaporama diapo 5:)||
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02/07/2011 23:30 par Franck P -
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02/07/2011 23:29 par Franck P -
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'''La course de Franck :'''
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'''La course de Franck C. :'''
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02/07/2011 23:29 par Franck P -
Lignes 3-5 supprimées:
'-'''Par [[~Franck P]]'''-'%%

'''La Marmotte'''
02/07/2011 23:29 par Franck P -
Lignes 1-61 ajoutées:
(:title La Marmotte 2011:)
(:table:)
(:cell align=justify style='padding-right: 10px':)
'-'''Par [[~Franck P]]'''-'%%

'''La Marmotte'''

Course cyclosportive de 174 km avec 5000 mètres de dénivelé

Départ de Bourg d'Oisans et arrivée à l'Alpe d'Huez

TVS représenté par :

*Eddy
*Franck C.
*Fred
*Pierre
*Yann

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'''Voici les compte-rendus de course '-''(merci à chacun de remplir sa partie)''-' :'''

'''La course d'Eddy :'''


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'''La course de Franck :'''


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'''La course de Fred :'''


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'''La course de Pierre :'''


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'''La course de Yann :'''


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[[#comments]]
(:nogroupfooter:)(:commentboxchrono:)
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|| valign=middle height=100%
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Page créée le 02/07/11 par Franck P, mise à jour le 02/08/2011 14:05 par Franck P