Les collines du Léman

'''Pierre''' porte le dossard n°1, il est donc le premier à s'élancer sur ce circuit très vallonné avec quasiment pas 1 kilomètre de plat. Le profil lui convient bien et les jambes tournent rond : il signe le meilleur temps au classement scratch et remporte donc ce contre-le-montre individuel avec un chrono de 22'50'' et une moyenne approchant les 42 km/h. Chapeau !

'''Franck P''' : après un échauffement pourtant correct, je peine à trouver mon rythme et constate avec amertume que le cœur refuse farouchement de monter. Jamais plus de 169 pulses sur la première moitié du circuit, et pas plus de 172 pulses sur le retour : ce n'est clairement pas assez pour un cœur dont le max est censé être de 179... Je boucle les 16 km en 25'06'', à 38,5 km/h de moyenne et prends au final la 11ème place au scratch. Ça aurait pu être pire au vu des sensations ressenties.

A l'arrivée, nous réalisons une course correcte et signons le 9ème temps au scratch en 23'20'' et à 41,5 km/h de moyenne, derrière quelques gros clients FFC. Les efforts réalisés lors du CLM individuel auront sans doute un peu pesé dans les jambes lors de la Gentleman mais nous n'avons pas de regrets. L'an passé, le duo Longo-Ciprelli n'avait pris que la 11ème place avec 3 secondes de plus que notre temps de 2011, c'est plutôt signe de performance.

%blue%'''La Gentleman - 48 d'équipes en lice''' :

%blue%'''Le CLM individuel - 54 concurrents''' :

'''Franck P''' : après un échauffement pourtant correct, je peine à trouver mon rythme et constate avec amertume que le cœur refuse farouchement de monter. Jamais plus de 169 pulses sur la première moitié du circuit, et pas plus de 172 pulses sur le retour : ce n'est clairement pas assez pour un cœur dont le max est censé être de 179... Je boucle les 16 km en 25'06'', à 38,5 km/h de moyenne et prends au final la 9ème place au scratch. Ça aurait pu être pire au vu des sensations ressenties.

%blue%'''La Gentleman - Une quarantaine d'équipes en lice''' :

Manu, en effet, c'est compact mais cela fait CdA~0.245+/-0.005 et donc encore assez loin de ce que tu atteins. En outre, c'est encore cher en puissance perdue (et cela tire trop dans les cuisses).

(:video http://www.youtube.com/watch?v=jiUX862DzGY:)

Juste le temps de chausser et de remettre les compteurs à zéro que nous voilà partis.
Pierre choisit de monter la première bosse volontairement en dedans. Nous avons convenu que je ne prendrai pas de relais avant le 3ème kilomètre mais je me sens rapidement des fourmis dans les jambes et l'envie de bien faire. Sans doute aurais-du m'abstenir car, passés mes deux premiers relais, je ne verrai quasiment plus que la roue arrière de Pierre qui roule fluide et vite. Je passe tout de même encore un ou deux relais sur le retour sur les portions descendantes que Pierre aborde avec un peu plus d'appréhension, mais il fait l'essentiel du travail seul et guette les moments où je gueule dans les bosse quand je perds du terrain. Cette fois le cœur monte un peu plus (174 pulses) et la vitesse aussi : nous passons à 60 à l'heure sur des portions où, seul, je n'avais pas dépassé les 55.
A l'arrivée, nous réalisons une course correcte et signons le 9ème temps au scratch en 23'20'' et à 41,5 km/h de moyenne, derrière quelques gros clients FFC. Pas de regrets. L'an passé, le duo Longo-Ciprelli n'avait pris que la 11ème place avec 3 secondes de plus que notre temps...

%center%'-En bonus : Pierre lors de ses essais pour affiner sa position de CLM-'

Pierre choisit de monter la première bosse volontairement en dedans. Nous avons convenu que je ne prendrai pas de relais avant le 3ème kilomètre mais je me sens rapidement des fourmis dans les jambes et l'envie de bien faire. Sans doute aurais-du m'abstenir car, passés mes deux premiers relais, je ne verrai quasiment plus que la roue arrière de Pierre qui roule fluide et vite. Je passe tout de même encore un ou deux relais sur le retour sur les portions descendantes que Pierre aborde avec un peu plus d'appréhension, mais il fait l'essentiel du travail seul et guette les moments où je gueule dans les bosse quand je perds du terrain. Cette fois le coeur monte un peu plus (174 pulses) et la vitesse aussi : nous passons à 60 à l'heure sur des portions où, seul, je n'avais pas dépassé les 55.

(:video http://www.youtube.com/watch?v=jiUX862DzGY legende=Pierre teste sa position de CLM:)

Pierre choisit de monter la première bosse sans trop forcer. Nous avons convenu que je ne prendrai pas de relais avant le 3ème kilomètre mais je me sens rapidement des fourmis dans les jambes et l'envie de bien faire. Sans doute aurais-du m'abstenir car, passés mes deux premiers relais, je ne verrai quasiment plus que la roue arrière de Pierre qui roule fluide et vite. Je passe tout de même encore un ou deux relais sur le retour sur les portions descendantes que Pierre aborde avec un peu plus d'appréhension, mais il fait l'essentiel du travail seul et guette les moments où je gueule dans les bosse quand je perds du terrain. Cette fois le coeur monte un peu plus (174 pulses) et la vitesse aussi : nous passons à 60 à l'heure sur des portions où, seul, je n'avais pas dépassé les 55.

Histoire de corser un peu l'affaire, '''Pierre''' a souhaité aussi s'inscrire sur la Gentleman, ce qui nous laisse à peine 20 minutes de récupération entre les deux courses. Et pour ajouter encore un peu de piment à la chose, j'ai la bonne idée de casser un rayon sur ma Zipp carbone arrière lors d'un déraillement alors que nous nous apprêtions à rejoindre le sas de départ.

%blue%'''La Gentleman - Une quarantaine d'équipes''' :

Histoire de corser un peu l'affaire, Pierre a souhaité aussi s'inscrire sur la Gentleman, ce qui nous laisse à peine 20 minutes de récupération entre les deux courses. Et pour ajouter encore un peu de piment à la chose '''Franck P''' a la bonne idée de casser un rayon sur sa Zipp carbone arrière lors d'un déraillement alors que nous nous apprêtions à rejoindre le sas de départ. Vite, le coffre de la voiture, vite la roue de rechange (qui n'est pas suffisamment gonflée), vite la pompe, vite on balance tout dans le coffre et on se présente sur la rampe de lancement à seulement 24 secondes de notre départ. Juste le temps de chausser et de remettre les compteurs à zéro que nous voilà partis.
Pierre choisit de monter la première bosse sans trop forcer. Nous avons convenu que je ne prendrai pas de relais avant le 3ème kilomètres mais je me sens rapidement des fourmis dans les jambes et l'envie de passer et de bien faire. Sans doute aurais-du m'abstenir. Car, durant les 14 derniers kilomètres, je n'aurai quasiment vu que la roue arrière de Pierre qui roule fluide et vite. Je passe tout de même quelques relais dans les descentes mais Pierre fait l'essentiel du travail seul et guette les moments où je gueule dans les bosse quand je perds du terrain. Cette fois le coeur monte un peu plus (174 pulses) et la vitesse aussi : nous passons à 60 à l'heure sur des portions où, seul, je n'avais pas dépassé les 55.
A l'arrivée, nous réalisons une course correcte et signons le 9ème temps au scratch en 23'20'' et à 41,5 km/h de moyenne, derrière quelques gros clients FFC.