Par Franck P
Contre-la-Montre par équipe de 2 organisé par Chambéry Cyclisme et disputé plus ou moins autour du lac d'Aiguebelette, en Savoie. TVS représenté par :
En résumé :
Les commentaires de Vincent : Un contre la montre à deux pas de la maison et sur mes routes d'entrainement habituelles?... Voilà bien une occasion à ne pas manquer. Les autres années, cette course tombait le lendemain de Paladru et le courage manquait un peu. Cette année, pas d'excuse : nouvel avion à roder, pas d'autre course ce WE et aussi… un couple Francky/Bastien à essayer de battre. Ce dernier étant un des plus gros générateur de watts de l'avant pays de Savoie. Bref, reste plus qu'à trouver un binôme. Je branche Julien, sachant qu'on a sensiblement le même niveau sur l'exercice, qu'il roule très proprement, on va faire au minimum un duo équilibré à défaut de performant. C'est au moins l'assurance de prendre beaucoup de plaisir. L'idée est qu'il guide les trajectoires sur les virages techniques, relance les parties descendantes et que je fasse les parties montantes où mon poids m'avantage. Et comment dire?... On n'aura pas gagné de temps dans les virages ; Julien me mettant 10m à chaque fois. Bref, y'a encore beaucoup de taf à ce niveau pour ma part. N'ayant jamais roulé ensemble, on se fait quelques relais plus ou moins appuyés à l'échauffement. Les jambes ne sont pas excellentes, mais ça suffira à se faire plaisir. Le parcours d'Aiguebelette est effrayant sur la papier, la faute à cette bosse de Novalaise au tiers de la course. Mais à y regarder de plus près, le reste est propice à faire de grosses vitesses toujours en prise. Autant seul ça peut être difficile à gérer mentalement, autant à deux, c'est vraiment un jeu de relance extrêmement plaisant qui se profile. "Pousse aussi fort que tu es bête" peut aussi convenir pour décrire les 2/3 du parcours. Et de fait, on va se faire plaisir avec notre équipe de bras cassés. Bon, nos relais sont encore trop larges, pas assez ou trop appuyés, bref, on manque un peu de réglage, mais ça avance plutôt pas mal sur la première partie ; on tient un gros 40-41km/H dans le faux plat montant et un gros 46-47 dans la partie descendante ; c'est au poil. La bosse sera gérée comme prévue : juste sous PMA pour moi devant, mettant Julien au même niveau d'effort dans l'aspi derrière. Il relance en haut, on perd nos 2-3 secondes règlementaires avec mes trajectoires aléatoires, et c'est parti pour les 2/3 restants à rouler comme des frapadingues. La suite se passera à se relayer des que celui de derrière commence à s'ennuyer (comprendre que ça va pas assez vite et que ça descend en dessous de 44km/h). L'entente est quasi parfaite. Le dernier faux plat annonce la fin de la course. Je mets une bonne couche en bas, Juju en rajoute, j'en rajoute une… Il était temps que ça se termine, à ce petit jeu on commençait à se déliter… et hop le virage du resto avec une trajectoire underground, et c'est parti pour la ligne droite finale à jeter les dernières forces dans la bataille. On savait que ça serait serré avec les autres équipes connues, mais on ne pensait quand même pas jouer le scratch. Résultat : seconds au scratch avec 38min (temps réel, 38min48 annoncées). Deux minutes derrière la grosse équipe de triathlètes qui bouclent en 36min la promenade (record de l'épreuve à mon avis). Certes il manquait quelques têtes d'affiches, mais le chrono est loin d'être misérable, même comparé aux autres années. En se coordonnant un peu mieux, on doit pouvoir gratter encore 15-20s. Mais avec ce genre d'analyse, on gagne virtuellement tous les CLM de la galaxie. Bref, bien bien content. Je me suis vraiment amusé, on a roulé vite, longtemps… à refaire! Mention au micro-fan-club du rond-point qu'on voit d'ailleurs sur une des photos venu encourager TVS et plus particulièrement papa. Ils sont pas gros, mais ils font du bruit. Les commentaires de Franck P : Bon okay, j'avoue, j'avais dit que je ne ferais plus de compète, plus jamais, pour moi c'était fini, on ne m'y reprendrait plus, etc.
Comme nous sommes des garçons appliqués, nous sommes allé nous entraîner sur le circuit le dimanche précédent.
Dans la pratique, Bastien comme moi avons fait les cons à nous tirer la bourre toute la saison depuis le printemps et sommes tous deux en période de forme clairement descendante. C'est donc péniblement à 40 de moyenne que nous réalisons le parcours à l'entraînement. Du coup l'objectif est ramené à 41 pour le CLM, ce qui sera déjà pas mal. Nous avions convenu de ne pas partir trop fort, mais l'excitation aidant, nous avalons les 5 premiers kilomètres à 43,7 km/h de moyenne et surtout à plus de 330 watts, niveau de puissance que je ne suis théoriquement pas capable de tenir plus de 30 minutes. Or il nous en faudra presque 10 de plus pour boucler le tour. Ces 5 premiers kilomètres menés à fond de cale nous permette de rattraper l'équipe partie 1 minute avant nous et qui n'est autre que celle composée par Eric et Benoît. Un encouragement en passant et nous filons. Je me dis qu'on est complètement dingues et que nous allons (enfin "je vais" plutôt) forcément le payer dans la bosse qui mène à Novalaise, mais bon, à la guerre comme à la guerre... Nous rattrapons encore deux autre équipes avant le pied de la bosse. J'ai essayé de faire ma part de boulot sur tout le début de ce CLM, mais cela fait déjà 1 km que je ne relaie plus Bastien au moment où nous entamons la côte. Et, malgré cela, c'est dur. A deux reprises, je lui demande de ralentir, sinon je saute. A l'arrivée à Novalaise, nous sommes sur le même temps que la semaine précédente, à l'entraînement, ce qui est un peu décevant, mais le vent était sans doute négatif sur cette première portion car, dès lors, nous ne cesserons de prendre du temps sur nous même (je me comprends !).
Je ne passe plus que quelques relais assez courts et éloignés dans le temps, histoire de permettre à Bastien de souffler un peu de temps en temps dans ma roue, mais ça devient de plus en plus difficile de le relayer.
Dans le long faux plat montant en direction d'Aiguebelette, je suis au supplice. Dans ma tête, je me dis "plus jamais ça !". Je ne regarde plus que le putain de pneu de Bastien et appuie comme un forcené pour simplement rester dans son sillage. Un coup d’œil sur mon compteur m'indique qu'il ne fait pas semblant de rouler, ce con, car je suis à 320 watts !
Ça y est, le faux plat est avalé, il ne reste plus qu'à enquiller avec la dernière longue ligne droite légèrement descendante jusqu'à l'arrivée. Je trouve la force de passer un dernier relais, nous rattrapons l'équipe partie 9 minutes devant nous, et nous n'avons toujours pas été repris par les FFC. Ça sent bon ! Nous passons la ligne en 38'50 au compteur, à 41,6 km/h de moyenne. Le premier objectif (atteindre les 41 de moyenne) est donc rempli. A l'arrivée, nous découvrons que Vincent et Julien ont fait encore mieux et qu'ils ont réussi une très belle course qui doit sans doute bien les classer au scratch.
Enfin les résultats sont affichés. Les temps indiqués par les organisateurs sont faux (environ 50 secondes de trop, mais pour toutes les équipes, donc sans incidence sur le classement) tandis que les moyennes, elles, sont au contraire un peu trop gonflées (42,1 pour nous au lieu de 41,6 au réel).
Bref, pour un retour aux affaires, c'est plutôt satisfaisant, même si les 4/5ème du boulot ont été abattus par Bastien. Cela dit, tenir la roue de la Bestiasse sur une telle épreuve demande quand même que l'on s'emploie pas mal. Cela faisait longtemps que je n'avais plus eu aussi mal aux cuisses après une sortie de vélo ! Voilà, la saison 2017 commençait et s'arrêtait là pour moi. Je ne prévois toujours pas de refaire de courses en 2018, mais j'avoue qu'une petite gentleman sur les rives du lac d'Aiguebelette ne serait finalement pas faite pour me déplaire ! Les commentaires d'Eric : (A venir) Les commentaires de Benoît : (A venir) |
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