Grand Prix C'Pro Sport
Par Pierre
Course en 2 étapes (CLM plat de 14km + grimpée de 8.5km):
Coureurs TVS intéressés:
Compte rendu : Deuxième édition pour ce Grand Prix C'Pro Sport avec une participation en hausse (70 inscrits). Après le triptyque qui a rempli les feuilles d'engagement, ce format de course en 2 ou 3 épreuves sur une seule journée attire de plus en plus. Cette épreuve est bien équilibrée car si la grimpée détermine bien le classement final (en catégorie 1, les 3 premiers font le podium), la pente est modérée pour ne pas rebuter les rouleurs. Un jour, le vent soufflera dans le bon sens (du nord au sud) ce qui affolera les compteurs lors du CLM. J'espère être présent ce moment là. A la reconnaissance à 9h30, le ciel est couvert et Éole encore très endormi mais on le devine déjà défavorable. Mais cela ne va pas durer, je suis le dernier à partir à 11h48. Et le soleil est apparu, le vent chassant les nuages. Je force un peu trop dans la première minute voyant mal mon compteur qui est mal attaché, les jambes piquent pendant quelques temps, puis retrouve une allure de croisière, notant bien que le vent a forci par rapport au matin. Mais ce parcours est particulier: plat, il est abrité pendant la première partie puis complètement à découvert ensuite. Et lorsque l'on sort du village au milieu du parcours, c'est la mauvaise surprise, forte baisse de la vitesse, et le moral va avec. En plus, je coince, n'ayant pas encore bien retrouvé la cadence sur l'exercice chronométré. Bref, un CLM un peu raté, déboursant 30 secondes par rapport à 2014. Bon, je gagne quand même mais à la lecture des résultats, il y'a 8 concurrents qui se tiennent en 1 minute et la grimpée de l'après midi s'annonce délicate. Pas le temps de trouver une piscine pour se refroidir (j'avais quand même pris la serviette et le maillot !), sandwich avalé et hop on monte tranquille vers St Romain de Lerps pour se remémorer le profil. Départ de la grimpée, avec le vainqueur qui sprinte dès le début et s'échappe. Derrière, cela monte groupé, puis une première attaque de Stéphane, une deuxième et on se retrouve comme l'an passé lui, Jerry, et moi. Il y'a Nicolas aussi qui suit mais à ce moment-là, je ne le devine pas. Mais il passe tranquillement en tête, et rapidement on se retrouve tous les deux car la roue de Nicolas est terrible : le rythme est lancinant, façon métronome, on croit pouvoir la suivre longtemps, pensant qu'elle va lever le pied sur certains replats. Mais elle ne ralentit jamais. Commence alors une négociation intérieure car l'allure est très soutenue, je suis à la limite, genre locomotive à vapeur en surchauffe : "Bon allez encore 1 km.", puis "Allez encore 1 km et je lâche". J'ai une minute d'avance sur lui après le chrono du matin, et je renonce finalement à 500-1000m de la ligne car l'essentiel est fait, finissant 3ème de la grimpée et confortant le maillot jaune. Le même que la petite course qui se courre en ce moment du côté des Pays Bas. Très satisfait de renouer avec la victoire sur cette épreuve, je suis le dernier à partir le soir, n'en finissant pas de discuter avec les participants que je connais et les organisateurs qui ont mis les moyens (35 personnes, transpondeurs sur les vélos, coupes aux vainqueurs de chacune des épreuves) sur ce grand prix qu'ils souhaitent voir encore grandir. La coupe de droite à Alain, celle de gauche à Franck (elle est un peu plus grande)
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