Par Franck P
Le 03/03/2013
Course FSGT organisée par l'Entente Cyclisme Moulin à Vent Vénissieux (ECMVV) sur un circuit entièrement plat (Z.I.) de 4 km.
TVS représenté par 3 coureurs :
- Laurent J et Vincent en 2ème catégorie Ufolep
- Franck P en 1ère catégorie Ufolep
Course des 2ème catégorie Ufolep (18 tours de circuit, soit 70 km) :
En résumé :
Laurent J a passé toute la course en tête de peloton. Vincent a traîné toute la course en queue de peloton. A l'arrivée, ils finissent tous les deux au milieu du paquet !
Les commentaires de Vincent :
Que les cyclistes Isérois s'inquiètent... je suis vivant. Oui, vivant. En effet, si je n'ai pas écrit le récit de la course aussitôt après être descendu de la selle, c'est que dans la nuit de lundi à mardi, vers deux heures du matin, une partie de mon plafond s'est écroulé sous le poids d'une voûte qui elle même a succombé au poids des années. L'appartement fut donc submergé de briques et à quelques centimètres près, ce joli blond qui rempli le coeur des femmes autant qu'il leur aspire à leurs yeux et en son sein, la fabuleuse beauté de ce vieux monde, ce joli blond a failli trépasser..
Mais la vie m'a rattrapée... La vie me direz-vous? Mais où a-t-il bien pu choper une telle saloperie? Ça n'est pas pour vous inquiéter, mais c'est une maladie qui touche bon nombre de gens depuis quelques temps, surtout depuis que les hommes se mettent à copuler sans même imaginer qu'ils pourraient se reproduire, et ainsi perpétuer la maladie... Que voulez-vous, les hommes ne sont pas mûrs...
Pour endiguer ce phénomène, (la transition vaut ce qu'elle vaut), nous pouvons compter dans nos rangs sur un président infanticide qui s'est chargé, dimanche dernier, de reprendre chaque embryon d'échappée, quel qu'il soit. Bien sur, il est largement assez fort pour planter une attaque et faire péter tout un groupe, mais il est comme ça Laurent, il emmène les sprints alors que son coéquipier traîne toute la course derrière.
Me concernant, j'ai trouvé le parcours ennuyeux à souhait, et ma motivation n’était pas celle de l'an dernier pour la première course. L'envie même de remonter en fin de course fut coupée par cette fameuse tension qui gagne le peloton a deux tours de l'arrivée. Cette course était là pour faire du rythme, pour apprendre à se placer. Je dépenserai toute mon énergie dans le placement la semaine prochaine aux Gaboureaux, car c'est chez moi une grande faille. Je n'aime pas frotter, mais je ne suis pas assez fort pour m'échapper. Alors...
Sans doute est-ce ma condition que je ne prends pas le temps de faire évoluer, qui me condamne a une sorte de passivité... Mais avec ces beaux jours qui arrivent, je me donne un mois pour enfin arriver à jouer dans cette catégorie qui m'a l'air intéressante, aux vues de mes capacités.
Laurent, s'il aime jouer à rouler, ferait un parfait équipier pour Patrick au sprint, alors je tenterai de me mettre à la planche pour le faire passer en 1ère caté, même si ça n'est pas forcement dans ses objectifs.
Les commentaires de Laurent J :
Je venais pour m'entraîner et me tester... mission accomplie! N'ayant pas la patience d'attendre le sprint final, bien au chaud dans le peloton pendant 17,9 tours, j'ai tenté de lancer quelques échappées, j'en ai aussi repris un certain nombre, j'ai attaqué, contre-attaqué... bref je me suis vraiment fait bien plaisir! Et pour finir, j'ai lancé le sprint pour Vincent : 2 km avant la ligne... Bon, en fait il n'avait pas plus envie que moi d'y participer mais ça m'a quand même bien amusé! Vivement la prochaine...
Laurent n'a pas couru à l'économie ce dimanche...
Course 1ère catégorie Ufolep (18 tours de circuit, soit 70 km) : :
En résumé :
C'était couru d'avance, aucune échappée ne pourrait aller au bout sur un tel circuit... sauf quand l'échappée compte presque la moitié du peloton et que Franck P n'y est pas !
Les commentaires de Franck P :
Aller tourner en rond dans une zone industrielle alors que je ne me sens ni affûté, ni motivé, franchement, la perspective ne m'enchantait que très moyennement. Par chance, il fait encore frais et je peux donc courir en cuissard long et ainsi cacher les poils disgracieux que je n'ai pas pris la peine de raser (c'est dire la motivation !).
En regardant tourner les autres catégories, je constate qu'aucune tentative d'échappée n'aboutit, je me fixe donc comme premier objectif de ne pas tenter de partir dans des coups. Autres objectifs du jour : ne jamais me mettre en tête de peloton (sauf évidemment au moment de franchir la ligne finale !) et éviter d'aller courir derrière les valeureux coureurs essayant, malgré tout, de s'extirper de la masse... En clair : économiser autant que possible mes forces pour les garder pour la très prévisible arrivée au sprint, même si je ne nourris aucun espoir en la matière n'étant pas prédisposé à l'emballage final.
La course démarre tranquillement pendant les 3 ou 4 premiers kilomètres puis, comme prévu, ça s'emballe et ça fuse de partout. Il ne se passe jamais plus de 2 minutes sans qu'au moins un coureur ne tente de fausser compagnie au reste du peloton.
Pour ma part, je reste concentré sur mes objectifs du jour et me contente de toujours rester dans les roues, et si possible dans les 15 premières places.
Rien de spécial à signaler jusqu'au 5e tour ou, au passage de la ligne, le coureur juste devant moi se met à attaquer... Mais à peine a-t-il pris 1 mètre d'avance que sa chaîne cède et qu'il tombe lourdement sur la chaussée (j'apprendrai par la suite que le pauvre y a laissé une clavicule. Vraiment pas de chance. S'il lit cet article, je lui souhaite un prompt rétablissement). Pour ma part, je l'évite de justesse mais me demande donc quelle est donc cette manie de tomber juste devant moi (ça s'est produit au moins 3 ou 4 fois l'an passé, et ça recommence cette année dès la première course) ?
Au tour suivant, je me retrouve dans la roue de JB Lozano (du CAC) quand celui-ci perd son bidon... Là encore, un écart pour éviter de rouler sur l'obstacle.
A 4 ou 5 tours de l'arrivée, alors que toutes les tentatives d'échappées ont avorté jusque là, le peloton se scinde bizarrement en deux après plusieurs démarrages en facteur. Et, bien sûr, je ne suis pas dans la bonne moitié. Je me dis que, une fois de plus, cela ne va rien donner, mais ce n'est pas le cas : suffisamment d'équipes sont représentées à l'avant pour qu'il n'y ait plus personne pour rouler sur les fuyards. La course est pliée. Je ne sais pas précisément combien ils sont devant mais, au mieux, nous n'arriverons que pour la 15 ou 20e place.
Je me laisse donc vivre gentiment dans ce peloton de battus quand une nouvelle accélération se produit. Je n'essaye pas de boucher les trous, me disant que d'autres le feront... sauf que je ne me suis pas rendu-compte qu'il n'y a plus personne derrière moi. Le temps que je m'en aperçoive, j'ai pris 30 mètres dans la vue et il me faut plus d'1 km pour boucher le trou et revenir dans les roues. Ouf, l'honneur est sauf !
Se profile enfin l'arrivée. J'aborde la ligne droite finale en 3e position de mon peloton mais me fait remonter par plusieurs coureurs et me classe finalement 7 ou 8e du paquet, et donc aux alentours de la 25e place de la course. Pas de quoi pavoiser, mais je suis finalement content d'avoir été dans le rythme jusqu'au bout et d'avoir évité chutes et crampes. Mais il reste encore du boulot avant d'espérer devenir vraiment compétitif.
Pour la petite info, c'est Antoine Angot, du CAC, qui l'a emportée. Je m'étais bien dit que c'était sans doute une roue à prendre, mais entre la théorie et la pratique... Bravo à lui !
Franck bien calé dans le peloton
J'attendais avec impatience le retour de Vincent, et je suis à dix mille années lumières d'être déçu!
Enfin bref, le TVS est de retour sur les routes et je vous souhaite une très belle saison 2013!
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Toutes les photos
(Dont certaines récupérées sur le site du VC Decines)
(Cliquez sur les vignettes pour les visualiser)
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