Championnat départemental Ufolep disputé sur un circuit vallonné de 5,1 km sur la commune de Pressins
TVS représenté par 12 coureurs :
Radu chez les 60 ans et +
Patrick et Alain chez les 50/59 ans
Benoît, Gianni, Franck C, Laurent, Pierre, Samuel, Franck P et Yann chez les 40/49 ans.
Morten chez les 30/39 ans
Course des 60 ans et + (11 tours de circuit, soit 57 km) :
En résumé :
16 concurrents en lice. Course difficile pour Radu avec un niveau élevé, même chez les "de moins en moins jeunes". Après quelques tours dans le paquet, Radu lâche et finit à son rythme. Il se classe 13ème (6ème au classement "Isère")
Les commentaires de Radu :
Avril 2013 : première course en ligne
Mai 2014 : premier championnat départemental, 6e (sur 8 isérois)
Mai 2015 : deuxième championnat départemental (4e isérois)
Mai 2016 : troisième championnat départemental (on verra bien...)
Je ne prendrai pas ma retraite (de chercheur) tant que je n'aurai pas fait un podium au départemental !
Sinon un très grand merci à tous les TVS ! On forme un groupe uni, et il faut avoir à l'esprit qu'on n'est pas toujours gagnant, mais une victoire comme celle de Patrick efface nos déceptions. J'ai le sentiment qu'on forme un groupe qui est beaucoup plus grand que la somme de ses membres !
Radu a du serrer les dents pour suivre le rythme
Course des 50/59 ans (12 tours de circuit, soit 62 km) :
En résumé :
24 concurrents en lice. Après être sagement resté dans le peloton et jaugé des forces en présence par le biais de quelques accélérations, il attaque dans la descente à un peu plus de 20 km l'arrivée. Il boucle les 4 derniers tours en solo et relègue ses premiers poursuivants à environ 3 minutes pour empocher un 9ème titre consécutif de champion de l'Isère ! De son côté, Alain réalise une belle prestation et tient sa place dans un peloton qui perd des unités au fil des kilomètres. Il se classe 8ème (et 6ème du championnat de l'Isère).
Les commentaires de Patrick :
Les choses qui paraissent évidentes et faciles de l'extérieur ne le sont pas toujours de l'intérieur. Promu avec un an d'avance dans la catégorie supérieure (merci à l'UFOLEP et ses nombreuses reformes réglementaires du moment), j'abordais ces championnats avec autant de stress qu'un cadet avant sa première course. Ce n’était pas ma première course, ni mon premier championnat, mais la pression n'en était que plus grande, ne pas gagner aurait été un échec... Surtout qu'une jeune fille juste avant le départ avait mis une option sur ma coupe, une grande coupe...
Pour gagner une course, il faut se persuader que gagner est important. Il faut se mentir un peu car ce n'est pas vrai, on fait des courses pour s'amuser, pour forcer, pour se tester entre connaissances, pour voir ce que l'on peut faire. Et quand je dis important, ce n'est pas "ce serait chouette que je gagne", mais c'est "il n'est pas possible qu'il en soit autrement". Sans cela, dans l'effort et la difficulté on a vite fait de trouver de bonnes raisons pour laisser filer l'affaire. Bref, ce dimanche j’étais persuadé plus que nécessaire.
Ça y est, on est dimanche, la course est partie. Rapidement je sens que les jambes ne sont pas vraiment à la hauteur des attentes. Bon elles répondent, mais l'effort n'est pas facile. Bref, j'ai mal aux jambes pour un rien.
Après quelques tours un peu animés, avec notamment des tentatives de Jacques, Frédéric et Gérard, la course se calme, et ça ce n'est pas bien pour des jambes qui font mal, car cela veut dire que l'on va aller vers une course plus mouvementée. Hors, 1/ Les "mouvements" me font mal aux jambes ce qui n'est pas bon pour la tête, et 2/ Par manque de compétition je ne sais pas combien de "mouvements" je vais pouvoir faire avant d'avoir des crampes (point faible historique d'un coureur toujours un peu sous-entraîné). Comme je connais ma forme sur des efforts longs et qu'elle est plutôt bonne (le stage de Paques de TVS m'a permis d'en juger, rappelez vous que j'y ai remporté le seul GPM hors catégorie, devant Manu Pierre, Samuel et Morten, premier objectif de ma saison, une très belle réussite, j'en suis plus que fier, et n'écoutez pas ceux qui vont vous dire qu'il y a eu des embrouilles), alors un peu après la mi-course je décide de lancer un "mouvement", le mouvement final. Stratégie un peu risquée, mais bon, sur un malentendu ça peut conclure. Le malentendu c'est de faire croire que je suis sans appel le plus fort, ce qui normalement doit limiter l'intensité de la poursuite.
Le plan consiste à faire un trou dans le plat du haut et de le conforter dans la descente qui suit, car comme attendu je suis plutôt plus à l'aise que mes compagnons dans les virages. Mais comme la course est calme depuis un moment, il faut secouer tout cela avant le plat, et je choisis donc d'attaquer au pied de la bosse en virant en tête et en montant sur la plaque, ce que je n'avais fait avant qu'une fois avant pour tâter le terrain. Bref ça part bien, je réduis un peu sur le faux plat avant le coup de cul final (pénible pour mes jambes). Là, je me fais contrer par Benoit et Michel, je m'accroche, mais au moment où je pense qu'ils vont en remettre sur le plat, rien, aucune relance. Je gueule un coup, "faut y aller, c'est le moment", rien, alors je me lance à fond dans les virages, puis descente à fond (enfin comme d'habitude, plus aurait été trop), et là commence un tour difficile et plein de doutes. Je me dis que si je repasse la descente seul c'est gagné. C'est ce qui se passe.
Ensuite je gère au wattmètre en restant dans les watts que je sais avoir (306w de puissance normalisée sur les 40mn d'échappée). Je reprends avant la montée un peloton de jeunes que je crois attardés, ils me redoublent tout excités dans la bosse et je les redouble avant la descente pour ne plus les revoir (ils avancent pas ces jeunes). Puis je rattrape Morten sans comprendre qu'il est échappé, et 100m plus loin je le laisse dans un virage. Et puis c'est la cloche, quelle douce musique...
Je fais mon dernier tour en forçant encore plus tout heureux de voir que la machine marche encore pas si mal, et voila, j'arrive au bout bien fatigué et bien content.
Bravo à Alain qui malgré un circuit ne lui convenant pas termine 6ème Isère sur les talons des gros bras de la caté.
Et bravo à tous les TronchaVéloiS qui ont couru, avec une mention spéciale à Morten venu à vélo (Le stage de Pâques nous avait permis de constater à quel point il est infatigable, autant sur le vélo qu'à l'apéro !)
Patrick a dominé sa catégorie de la tête et des épaules pour chercher son 9ème titre
Les commentaires d'Alain :
Tout d'abord je renouvelle mes félicitations à Patrick pour cette belle victoire ! Il me semblait qu'il était parti un peu tôt mais en plus de ses qualités de virtuose de descendeur-vireur qui lui ont sied à merveille sur ce beau et difficile circuit, il n'en demeure pas moins que le physique est là !
Pour ma part, j'étais plutôt pas mal, mais la succession de petits virages et notamment ceux de la descente m'ont relégué au rang de chasseur de patates ! à chaque tour, je laissais du jus à boucher les trous que j'avais fait à cause de ma piètre assurance sur le vélo. Je n'ai voulu me porter en tête du paquet que dans les 2 derniers tours pour soulager un peu Patrick dans sa belle chevauchée. Des débuts de crampes m'ont encore gêné pour le final où je n'ai pu correctement accrocher le petit wagon en lice pour la 2ème place.
Bravo à l'ensemble des coureurs de TVS et à l'organisation de cette bien belle épreuve !
Alain a réalisé une course solide
La vidéo de l'arrivée des 50/59 ans
(A la suite d'un petit problème technique, l'arrivée de Patrick a été coupée un peu tôt... Désolé !)
Course des 40/49 ans (13 tours de circuit, soit 67 km) :
En résumé :
37 concurrents en lice et une belle délégation de TVS avec pas moins de 7 coureurs. La bagarre éclate après quelques tours de chauffe. Yann et Samuel s'échappent en compagnie de 4 autres coureurs, dont les deux favoris : Jérome Giraud (Villard-Bonnot) et Stéphane Jouffroy (Bourgoin). Les échappés se relaient bien jusqu'à ce que Giraud portent l'estocade à quelques tours de l'arrivée pour partir avec Jouffroy dans sa roue. Samuel et Yann restent alors en compagnie de Jerry Papa (CPRO) qu'ils tentent d'attaquer à tour de rôle dans le dernier tour... en vain. Alors que Giraud s'impose en force devant Jouffroy, Jerry Papa emporte le sprint pour la 3ème place devant les 2 TVS. Samuel, classé 3ème Isérois, grimpe toutefois sur le podium du championnat. Derrière, Pierre fait exploser le groupe dans lequel il se trouve pour prendre une belle 7ème place. Laurent est 11ème. Un peu plus loin, Franck P et Benoît se classe 24è et 25è. Franck C prend la 29ème place et Gianni la 32ème.
Les commentaires de Samuel :
Je suis très content car mes pronostics se sont avérés exacts. J'avais dit que Patrick serait vainqueur en 50-59 ans, ça fait 9 ans que ça dure il n'y avait pas de raison et surtout pas de concurrents assez forts pour que ça cesse.
En 40-49 ans Jérome Giraud était effectivement imprenable sur un circuit difficile et usant.
Je suis aussi content car, avec des moyens limités cette année, j'arrive encore à prendre la bonne échappée. Le coup d’œil et le sens de la course sont indépendants de la condition physique, heureusement.
Après 2 tours assez nerveux durant lesquels chacun s'observe et se jauge à coups de petites banderilles je me dis qu'il vaut mieux anticiper plutôt que d'attendre une grosse attaque de Jérome avec l'incertitude de pouvoir s'accrocher. Donc dans le 3ème tour je prends l'initiative dans la bosse et surtout après sur le replat qui ne descend pas. J'insiste et un groupe de 6 se détache à la régulière. On s'entend assez vite et bien pour creuser un trou définitif, bien protégé derrière par Laurent et Pierre qui gèrent dans le peloton.
Une fois le trou fait, je fais les comptes et je ne suis pas surpris de voir que Jérome Giraud est bien là avec Jerry Papa de la Drôme, Lionel Caldas de Jonage, Stéphane Jouffroy de Bourgoin et mon collègue Yann bien en jambes (rasées pour l'occasion). Avec Yann je me sens moins seul.
A vrai dire même si on a l'avantage du nombre il est vite clair que Jouffroy et Giraud sont au dessus du lot. Alors on s'applique à tourner sans trop griller les jambes jusqu'à l'attaque de Jérôme à 3 tours de l'arrivée. Il est suivi par Jouffroy et on ne les reverra plus.
Derrière on finit comme on peut mais bien content d'être là et avec des gars sympas. Le vrai plaisir de faire du vélo en fait.
Giraud l'emporte comme prévu et il n'y a rien à dire, il est vraiment le plus fort.
Yann et moi on se partage la 3ème place Isère (4ème en vrai de la course).
Une belle partie de manivelles sur un beau circuit usant et mettant en valeur les coureurs costauds. Il n'y a qu'à voir les vainqueurs de chaque catégorie, ce sont bien les plus forts, il n'y a aucune contestation possible.
Derrière Pierre finit la course par un numéro dont il a l'habitude mais dommage que ce soit un peu à retardement.
Je ne peux pas résister à donner une mention spéciale à Patrick quand même. Pas seulement parce qu'il est à TVS et que je l'apprécie beaucoup mais surtout parce qu'il part archi favori avec une pancarte de 3 mètres sur 4 dans le dos, genre le coureur le plus surveillé du monde. Dès qu'il bouge une oreille il a toute la concurrence sur le porte bagage. Et bien non seulement il gagne quand même mais il y met le talent, le métier et le panache en faisant 4 tours tout seul afin de bien savourer et surtout d'annoncer aux autres qu'il a encore une belle marge pour les années à venir... une marge de 10 ans !
Bravo à tous les autres TVS qui se sont bien battus, chacun avec ses moyens et son envie mais tous avec bonne humeur et plaisir. Une bien belle équipe.
Yann et Samuel, dans le groupe de chasse derrière les deux favoris
Les commentaires de Yann :
Leçon n°1 : Les TVS sont omniprésents entre 40-49 (ce qui correspond grosso-modo au degrés d'alcool dans la Chartreuse, CQFD)
Leçon n°2 : Ce n'est pas parce qu'on est les plus nombreux qu'on gagne mais parce qu'on est les plus forts. Voir Jérome Giraud ou Patrick dans sa course.
Leçon n°3 : J'ai pris beaucoup de plaisir à faire la course devant avec 5 bons coureurs, et en particulier avec Samuel.
Leçon n°4 : Je crois que tous les TVS ont fait honneur au maillot lors de ces championnats, chacun selon sa forme du jour mais tous avec envie et générosité (Radu et Gianni qui progressent, Alain qui est solide et court bien, Patrick qui excelle, Morten qui gagne son CLM avant la course, qui s'accroche et qui tente de sortir seul, Franck C, Benoit et Laurent qui ont mis le feu aux poudres lors des premiers tours et contribué à faciliter l'échappée en fatigant le peloton, Franck P. qui ne baisse jamais les bras et se donne, Pierre qui, bien qu'ayant raté le bon coup, a eu l'occasion de montrer sa force en faisant exploser le peloton et Samuel qui est vraiment très fort, adroit et intelligent pour être devant à chaque course.
Leçon n°5 : Merci aux organisateurs qui ont dû bien balayer et rendu le circuit très praticable.
Leçon n°6 : Heureux de tourner la page vélo de route sur cette belle journée et d'attaquer le chapitre VTT pour la suite de la saison.
Une course pas tout à fait terminée main dans la main, mais presque...
Les commentaires de Pierre :
Sur un circuit de championnat où le moindre gravier aura été enlevé à la pince à épiler la veille, TVS se présente en force en 40/49 ans. Et pourtant la concurrence est rude et il va falloir manœuvrer serré. Si l'an passé, nous visions le podium, cette fois ci, aucun coureur bleu-blanc-vert sur l'une des marches était tout à fait possible. Les premiers tours partent relativement doucement et il faut également compter sur les coureurs de la Drôme pour construire les échappées. Le joli ballet des équipes se met en place, Eric et Stéphane qui travaillent pour Jérome à Villard Bonnot, Franck qui étire comme il faut le peloton chez nous dès les premiers mètres, Benoit qui me laisse sa place derrière le grand favori, Laurent qui part avec un échappé, Samuel et Yann parfaitement placés. Je suis également bien positionné aux deux premiers tours mais me laisse enfermer au 3ème tour où lorsque Samuel visse dans la bosse, Laurent et moi débouchons au sommet avec quelques mètres de retard. Je ne fais pas l'effort et les six devant s'en vont doucement puis plus rapidement, car les CPro ne rouleront pas. Avec Laurent nous pensons que 2 TVS devant c'est très bien, la 3ème place étant au moins garantie. Jean Pierre (Gières) parmi notre groupe est le seul à rouler. Les tours passent et finalement, je me décide à contrer en deux fois en milieu de course, je ne compte pas très bien les tours (encore une de mes mauvaises habitudes) et l'effort final n'est pas parfait. Je suis très content pour Samuel qui finit 3ème ce qui effacera peut être un peu sa déception de l'an passé à Autrans, et pour Yann qui voulant être au spectacle, s'est invité au balcon de la meilleure manière qui soit. Le championnat est une course importante pour TVS, chacun s'est un peu mis la pression (n'est ce pas Radu), et tout le monde se sera battu. Devant, Patrick, en maître à rouler, qui est capable de jouer plusieurs cartes pour faire la différence, cette fois ci, non pas l'atout sprint mais l'échappée dans une descente en 50/59 ans (où il est trop jeune pour sa catégorie, je vais demander une rétrogradation en 40/49 ans, où TVS ne gagne plus désormais). Je note également les belles prestations d'Alain (en effet que des pointures devant lui) et de Benoit (sur un circuit pas à son avantage, il a couru avec des catégories 1 et 2 tout au long de la course).
Pierre prend une belle 7ème place (5ème du championnat Isère).
Les commentaires de Laurent :
(A venir)
Laurent, 11ème au terme d'une course difficile
Les commentaires de Franck P :
Encore une course avec une bosse dans laquelle je pensais bien sauter assez rapidement. Ça ne se passe pas trop mal lors des deux premiers tours et, connement, c’est dans la descente suivante que je me fais piéger. Ne tenant pas la roue du coureur qui précède, je prends plusieurs longueurs et suis contraint de chasser pendant presque 2 km pour réintégrer le peloton à l’amorce du 3ème tour, d'autant que ça a bien vissé sur le faux-plat montant du retour...
Lorsque j’y parviens, je sens bien que j’ai laissé des plumes dans la bataille et je me retrouve à faire la patinette à chaque accélération avant de péter pour de bon dans la bosse du 3ème tour.
Je retrouve rapidement Benoît et Stéphane Moine-Picard (Bourgoin) avec qui nous roulons plusieurs tours avant d’être rattrapés par un groupe d’attardés (parmi lesquels nous retrouvons Franck C).
Nous parcourons la fin de course avec ce groupe de 8 ou 9 coureurs. Bizarrement, plus les kilomètres défilent et mieux je me sens. Je ne sais pas si je dois attribuer ce regain de forme à une baisse générale du rythme de notre groupe (ce qui est fort probable) ou simplement au fait que je vais effectivement mieux qu’en début de course. Quoiqu'il en soit, notre groupe n'arrive que pour une piètre 19ème place. Je me classe 24ème, sans gloire et avec quelques regrets. Rageant de tout perdre en début d’épreuve sur une descente faite un peu trop sur les freins…
L'après-midi s'est terminée de belle manière avec la démonstration de Patrick qui, en plus de me ravir, m'a véritablement impressionné. Partir seul à 20 bornes de l'arrivée, sachant que le vélo a été relégué cet hiver au second plan, c'était carrément culotté et j'étais persuadé que c'était trop tôt... Mais non, pas avec Patrick qui a même trouvé les ressources pour mettre une minute au tour au reste du peloton. C'est sûr, cet homme n'est pas fait du même bois que les autres !
Franck P et Benoît ont fait toute la course ensemble
Les commentaires de Benoît :
Une belle course bien difficile...Lors du tour d'échauffement et de repérage je réalise 2 choses : les roues COSMIC que j'ai prises ne vont pas me faciliter la tâche et le circuit va être très exigeant.
Très vite, la course s'emballe avec un Franck C qui met le feu d'entrée (il avait prévenu...). Je me dis qu'il va falloir rester devant si je veux m'accrocher le plus longtemps possible avec les costauds, ce que j'arrive à faire dans les 2 premiers tours avant que Laurent mette en marche le turbo dans la montée de la ligne d'arrivée à la fin du 2ème tour. Là, sous l'accélération, au lieu de vite réagir, je subis et je me laisse involontairement glissé vers l'arrière (grave erreur). Alors, je réalise que mes minutes de présence avec les costauds sont comptées... Au début du 3ème tour, j'arrive à recoller non sans mal...Je me retourne pour voir les dégâts et je m'aperçois qu'il y en a partout...Laurent a donc bien nettoyé le peloton...Puis arrive la montée dans le 3ème tour où l'accélération de Samuel va me faire exploser. Je bascule en haut pas très loin du peloton, enfin de ce qu'il en reste...Puis, découragé de n'avoir pas pu résister plus longtemps, je décide de me relever (sans doute à tort)...C'est en voyant Franck P me ratrapper en m'encourageant que je me ressaisis et m'accroche dans sa roue. Nous allons faire plusieurs tours ensemble puis serons rejoints par un groupe dans lequel se trouve Franck C.
Franck P est impressionnant avec ses passages de relais puissants...Comme lui, au fil des tours, je me sens de mieux en mieux et contribue à l'avancée du groupe. On finira la course ensemble. A l'arrivée, j'arrive pas trop usé avec surtout le regret de ne pas avoir suffisamment résisté en début de course...
Félicitations à Patrick pour son enième titre dans sa musette avec un sacré panache digne de champion!!! Bravo à Samuel pour son podium et bravo aux autres coureurs TVS qui se sont bien battus sur ce circuit très difficile et technique.
Benoît, tranquille !
Les commentaires de Franck C :
(A venir)
Franck C, à l'aise dès que la route s'élève, mais dans le dur sur le final
Les commentaires de Gianni :
Quoi dire sur cette course ? Et bien que je suis bien avec les 4eme cat. parce que là ça allait trop vite. Vite esseulé, je me retrouve dans un groupe de trois mais mon agilité légendaire dans les virages m’a fait perdre mes deux « équipiers » d’infortune. D’ailleurs Patrick a bien cru que j’allais venir l’embrasser suite à un blocage de la roue arrière. Sinon merci pour les encouragements incessants de Patrick et ceux de Pierre quand il m’a passé la première fois. Quand j’ai vu passer Yann et Samuel dans le groupe de tête, je me suis dis que c’était bon et qu’il y avait du podium dans l’air... Ensuite j’étais dans un groupe quand j’ai senti mon vélo freiner tout seul. Je me suis arrêté croyant à une crevaison mais c’était mes patins de freins avant qui frottaient. Je desserre l’étrier, regarde si ma roue « bouge », desserre le blocage de roue, le resserre et je m’aperçois que c’est ma cocotte de frein qui a avancé. Je pense que les vibrations dans les trous et le fait de tirer dessus comme un malade dans le raidillon l’ont bougée. Franck C. en profite pour me mettre un tour avec son groupe. Je desserre donc l’étrier complètement mais je m’aperçois que dans la descente, avec le seul frein arrière, c’est moyen. Tout en roulant je règle l’étrier et je me remets à rouler et rejoints Radu qui m’avait passé quand j’étais arrêté. Je finis avec un gars de Gières qui m’attend et me permet de revenir sur un « WELDOM » avec qui j’étais en début de course.
Pour l’après-midi, deux courses sympa avec Morten, le guerrier, Oui-oui qui faisait le clown et Patrick le virtuose...
Finalement une bien belle journée.
Gianni n'a pas pu suivre le rythme et a du se résoudre rapidement à courir à l'arrière
Course des 30/39 ans (14 tours de circuit, soit 72 km) :
En résumé :
21 concurrents en lice et même 38 si l'on y ajoute les 20/29 ans qui ont couru avec les 30/39 ans. Seul TVS représenté dans cette catégorie, Morten souffre beaucoup lors des premiers tours avant de trouver un second souffle et de prendre la poudre d'escampette après la mi-course. Hélas, son avance n'excède pas quelques dizaines de secondes et Morten et repris par le peloton. Il explose dans le dernier tour et se classe 10ème (7ème au classement du championnat Isère).
Les commentaires de Morten :
Je suis arrivé très tard car, venu à vélo depuis Voiron, je me suis perdu en chemin. Un grand merci au passage à tous ceux qui m'ont aidé à me préparer pour que je puisse prendre le départ 5 minutes après mon arrivée...
Je comptais me familiariser avec le circuit au cours du premier tour et espérais que le peloton resterait calme lors des premiers kilomètres... Je me suis trompé.
Ignorant le profil du parcours, je me suis retrouvé distancé après le premier tour, dans un troisième groupe. J'ai dû revenir sur la tête de course juste avant le tour le plus rapide de la journée. Cela n'est pas vraiment recommandé !
Heureusement, le peloton va ensuite temporiser pendant suffisamment de temps pour me permettre de récupérer. Suffisamment récupérer pour attaquer et m'échapper à 4 ou 5 tours de l'arrivée, d'abord avec un petit groupe, puis tout seul pendant un tour et demi.
Avec très peu d'énergie restant ensuite, je ne pouvais que retourner dans le groupe pour m'abriter du vent. Sans abri, cela aurait été difficile.
Ah, une autre chose qui m'a sauvé a été la semaine de stage passée à essayer de suivre Patrick et Majo dans les descentes (mais sans grand succès :)). Au lieu de perdre des positions à chaque tour, j'en ai cette fois gagné quelques unes. Cela fait une grande différence à la fin !
Joli commentaire de course, Patrick. Ta course était superbe, ton commentaire l'est tout autant.
A vrai dire, j'ai compris moi aussi que tu allais gagner le départemental le jour où tu as enrhumé tous les cadors du club au sommet du col de Pomarède. Mais entre la théorie et la pratique, il y avait une marge... sauf pour toi !
Félicitations à tous ! Une pensée toute particulière pour chacha qui est et reste tout simplement exceptionnel! Merci pour ces commentaires qui nous plongent dans la course et nous dévoilent quelques secrets, n'est ce pas patrick ,)
Salut Radu. Je bosse un weed-end sur deux, c'est compliqué, mais je trouverais bien un moment. Sinon en semaine, j'ai parfois des jours de congés (ce jeudi par exemple). Si tu veux je te préviendrais. Un week-end sans courses je roulerais avec vous avez plaisir, même si je ne vais plus si vite qu'avant.
Je vais essayer de me prendre un Pass (et me payer une forme), pour le Triptyque du Fontanil début juin.