Grand Prix Cyclor Trek d'Oyeu

Par Franck P
Le 15/06/2014

Course en ligne organisée par le Vélo Club de la Bièvre sur un circuit vallonné de 5 km.

TVS représenté par 5 coureurs :

• Pierre et Franck P en 1ère catégorie
• Alain en 2ème catégorie
• Benoît en 3ème catégorie
• Gianni en 4ème catégorie

Course des 1ère catégorie :

En résumé :

Une petite vingtaine de concurrents au départ de cette dernière course en ligne du calendrier Ufolep Isère. Rapidement, Jibé Lozano (CAC) et Philippe Despesse (Fontanil) s'échappent. Derrière il y a peu de candidats pour rouler. Pierre demande à Franck de relayer devant pour ne pas laisser l'échappée prendre trop de champ. A 4 tours de l'arrivée, trois costauds partent en contre, mais sans Pierre qui fait la dernière bosse à bloc et prends la 6ème place. Franck P termine la course décroché après avoir joué son rôle d'équipier pendant près de 50 km.

Les commentaires de Pierre :

En tout premier lieu, je remercie sincèrement Franck pour tout ce qu'il a fait pendant la course pour moi. Il m'a demandé de suite la stratégie, et lorsque j'ai eu besoin de lui pour rouler par intermittence derrière l'échappée principale, il l'a fait avec discernement, comme un métronome, permettant avec d'autres de maintenir, puis réduire régulièrement l'écart. Sur ce circuit, c'est sûr, sans ce travail, il avait une carte à jouer.

Sur le terrain, je l'ai bien mal remercié, puisque lorsque le contre décisif part à quelques tours de la fin, je me retrouve dans la même situation qu'à Pressins, temporisant de trop, sentant une nouvelle fois qu'en faisant l'effort, je vais ramener d'autres favoris dans la roue.

De la même manière qu'au tour 3, 4 coureurs dangereux sont partis, nous sommes avec Basile, deux à contrer très fort (nouveau record de puissance sur 2mn30s) après un travail de poursuite de Franck, et cela ne fait finalement que ramener le peloton et condamner cette échappée alors que le but premier était de l'intégrer sans tout le monde sur le porte-bagage...

Dans l'éventail de ce qui m'aura manqué cette année sur les courses en ligne, il faudra ajouter l'explosivité et la capacité à faire la différence sur une accélération, au bon moment.
Le reste du temps, je serai resté à l'abri du peloton sur un circuit très roulant et bien sécurisé, vraiment agréable. Je m'amuserai finalement les 3 derniers tours à faire la montée à bloc du début à la fin face au vent et finir par lâcher les autres coureurs de ma roue pour arriver 6ème sur la ligne.

Pierre a lancé les hostilités en fin de course, mais un peu tard

Les commentaires de Franck P :

Après une (trop) courte escapade en 2ème catégorie, me voici donc de retour dans le peloton de "ceux qui vont (trop) vite (pour moi)".
Je ne suis pourtant pas inquiet car, pour une fois dans la saison, l'Ufolep Isère nous propose une course sans raidard à 10 ou 15% (merci Gérard, je te bénie, toi et les tiens, jusqu'à la 7ème génération !). Certes, il y a une bosse, mais elle est roulante, entre 3 et 6% maximum et le circuit présente l'avantage de ne pas être dangereux du tout. Bref, je suis heureux d'être là.

Pierre et moi avons échangé brièvement avant la course : Pierre a prévu de faire le mort le plus longtemps possible et de ne se dévoiler qu'en fin de course pour éventuellement partir dans une échappée ou un contre. Pour ma part, j'ai carte blanche et je fais donc comme je veux. Je précise juste à Pierre que si, par le plus grand des hasards, je devais me retrouver devant, parti dans un coup, qu'il fasse comme si je n'y étais pas et qu'il n'hésite pas à rentrer sur mon groupe, mes chances de victoires étant tout de même minimes compte-tenu du plateau présent.

Dès le début de course, le Fontanil la joue parfaitement : il y en a toujours un pour partir en échappée et les autres pour cadenasser. C'est ainsi que Charles Ricau sort en compagnie de Benoît Leiva-Marcon (du VCFVB) dès le premier passage de la bosse. Je saute dans la roue de Jibé Lozano quand celui-ci tente de partir en contre mais nous nous faisons reprendre avant le sommet de la bosse.
C’est finalement Philippe Despesse (du Fontanil) qui parvient à créer la bonne échappée dès le 2ème tour en compagnie de l’insatiable Lozano.

De mon côté, je décide de me tenir plus tranquille, en restant dans les roues, même si je sens que les jambes sont plutôt bonnes. Mais, vers le 4ème tour, Pierre monte à ma hauteur et me demande, dans la mesure du possible, d’aller prendre des relais en tête de peloton sur les parties plates et descendantes, de façon à empêcher les échappés de prendre trop le large. A cet instant, ils comptent déjà près d’une minute d’avance.

Alors je m’exécute et roule avec application, prenant de fréquents relais appuyés pendant une bonne trentaine de kilomètres.
Vers le 50ème kilomètre, alors que les échappés perdent sensiblement du terrain et que je sens que je commence à en avoir plein les pattes, plusieurs costauds lancent un contre dans la bosse… Je vois Stéphane Jouffroy (pas avare de relais lui non plus) partir en compagnie de Basile Radisson (du SCALE) et de Joris Ronflet (du Fontanil) qui, tous deux, ont eu l’intelligence de ne pas mettre un coup de pédale à l’avant jusque-là. Que des costauds, donc, mais pas de Pierre !
Cette contre-attaque a aussi pour conséquence d’exciter ce qui reste du peloton et… de me faire sauter. C’était écrit, je ne pouvais pas gaspiller autant d’énergie à chasser derrière des échappés et espérer finir quand même avec les meilleurs.

Je vois donc les coureurs s’éloigner et, passé la déception de ne pas avoir vu Pierre sauter dans les roues des costauds, je ressens une pointe d’agacement, il faut bien le dire, d’avoir fait tout ce boulot pour rien... enfin, pas tout à fait : à l’arrivée, plusieurs coureurs m’ont remercié pour avoir contribué à les avoir ramené sur les échappés :(
Mais bon, sur une course de vélo rien n’est jamais écrit d’avance et si Pierre n’y est pas allé, c’est sans doute parce qu’il ne le pouvait pas.

Je termine les trois derniers tours esseulé. Le temps de voir Régis Patricelli (de Gières) me dépasser dans la bosse et l’emporter en 2ème catégorie (bravo à lui car il méritait la victoire autant que moi la semaine passé au triptyque, je suis heureux de voir qu’il aura eu l’occasion de se refaire dès cette semaine), le temps aussi de voir Alain passer avec un groupe de 4 coureurs pour se disputer la 2ème place (hélas, finalement 5ème).

Quant à moi, je termine 15ème, ce qui n’a pas beaucoup d’importance.
Content de finir la saison des courses en ligne sans un seul pépin (pas de chute, pas de crevaison, pas d’ennui mécanique, pas de crampes !) mais un peu déçu de ne pas avoir pu m’économiser un peu plus pour voir ce que cela aurait pu donner en abordant les derniers tours de circuit plus frais. Les courses où les rouleurs n’étaient pas pénalisés ont été tellement rares cette saison…

Franck a roulé à la demande Pierre pour tenter de revenir sur les échappés

Course des 2ème catégorie :

En résumé :

Une quinzaine de concurrents en lice. Pour sa première course en 2ème catégorie, Alain s'échappe en compagnie de 4 autres costauds parmi lesquels figurent Régis Patricelli (de Gières) qui part seul à 7 ou 8 km de l'arrivée pour s'imposer détaché. Alain se présente donc avec son groupe de 4 coureurs pour se disputer la 2ème place... mais il finit 5ème.

Les commentaires d'Alain :

Tout d'abord merci à Pierre et Nathalie qui m'ont prêté un maillot du club ! (j'avais oublié le mien, persuadé d'en posséder 2 !)

Pour ma première course en 2, je me suis échauffé correctement. Il valait mieux car c'est parti sur les chapeaux de roue ! J'ai passé un mauvais tiers du parcours, de part et à cause du rythme imposé notamment lors de 2 premiers tours, mais aussi car je prenais systématiquement 5 à 10 mètres à chacun des 5 virages que composaient ce circuit. Je deviens de plus en plus maladroit ou de moins en moins sûr... c'est comme vous vous voulez.

Bref, après de multiples escarmouches dont j'ai été également, la bonne se dessine à 5 dont 2 Voironnais, un SCALE et le futur vainqueur. Tous étaient bien en jambes, et rapidement un écart raisonnable a été réalisé.

A l'avant dernier tour, Régis Patricelli (je viens de lire le commentaire de Franck P), sort et je me dis qu'à 4 nous allions "le gérer", et le fais savoir à mes compagnons du moment.

A l'avant-dernière bosse il n'est qu'à environ 150 mètres de nous et ne me semble pas trop fringant. Sauf, qu'à l'entame de la descente et du dernier tour, les "ailes de la victoire" sont avec lui, et bien au contraire le Giérois nous prends irrémédiablement du temps. Alors, que je montais la bosse sur le petit, je garde la plaque pour le dernier passage. Alors, que j'avais plutôt bien géré jusqu'ici ma course, le final a été quant à lui... raté !
Plutôt que de mettre une mine dans l'ultime bout de bosse avant la descente, j'ai attendu pour attaquer, après avoir passé en tête le virage avant la descente. Hélas, erreur, je ne parviens pas à faire un trou suffisant avant le virage suivant que je passe guère mieux que précédemment et de facto, la seconde place m'échappe ! J'aurais bien ramené une p'tite coupe pour honorer la fête des pères ;-)
Pis j'ai une excuse...
On ne m'a pas tout dit !?
Ben oui, j'avais le dossard numéro 5. Moi, j'ai cru qu'il correspondait à la place que je devais effectuer et ai pourtant rempli mon "contrat" non ?
Filez moi un dossard plus approprié la prochaine fois...
;-))

Alain a encore pris la bonne échappée

Course des 3ème catégorie :

En résumé :

Une vingtaine de participants. Benoît, à court de compétition, est le seul représentant de TVS en 3ème caté. Il tient le rythme du paquet jusqu'à la mi-course avant de céder dans la bosse et de poursuivre seul derrière le peloton. Il met le clignotant un tour avant l'arrivée.

Les commentaires de Benoît :

(A venir)

Benoît s'est bien accroché en début de course avant de baisser pavillon, en manque de jambes...

Course des 4ème catégorie :

En résumé :

Comme en 3ème catégorie, une vingtaine de compétiteurs et Gianni, seul TVS chez les Grands Sportifs. Après un tour passé à s'accrocher dans les roues, il craque dans la bosse du 2ème tour et fait toute la course, comme à son habitude, seul à l'arrière. Mais, comme à chaque fois, il n'abdique pas et va jusqu'au bout de sa course.

Les commentaires de Gianni :

Quoi dire ? Je suis dégouté. Sur le circuit le moins technique de la saison je me fais sortir par manque de puissance dès le début et après je fais tout tout seul sauf un tour avec les 3 aux 2/3 de la course et le dernier tour avec le peloton des 4. Navrant.

Gianni esseulé. C'est mieux pour être sûr d'être sur les photos !

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