Grand Prix C'Pro

TVS représenté par :

• Pierre, Laurent et Serge en 1ère catégorie
• Vincent P en 3ème catégorie

Course des première caté

Le chrono du matin se solde par des écarts très réduits ou nos 3 rouleurs figurent en bonne place. La gagne se joue à près de 49km/H de moyenne! L'après midi verra les grimpeurs de la drome et de l’Ardèche atomiser l'épreuve.

Commentaires de Pierre
(A venir)

Commentaires de Laurent
(A venir)

Commentaires de Serge
(A venir)

Course des 3ème caté
A l'inverse de la course des 1ères catégories, les écarts entre les 3 premières places du chrono sont conséquents. Vincent prend le second temps de la matinée. La grimpée se fait au train sans attaques franches. Le vainqueur du matin sauve sa place de 7s grâce à sa ténacité et un beau travail d'équipe.

Commentaires de Vincent

Une chose est sûre : j’ai du mal à me motiver pour me faire mal en course cette saison.... 6h30, quand le réveil sonne, je me dit que j’ai bien fait de charger la voiture la veille avec le matos, sinon, je ne me lève pas. Les jambes sont encore dures de la sortie chez les Chaléat amortie à coup de bières. Allez, tout est prêt, on y va, histoire de ne plus pouvoir reculer.

Arrivé sur place, le vent est bien nord, comme prévu, mais bien plus fort que ce à quoi je m’attendais… Ca va rouler TRES vite sur le chrono. Les jambes sont toujours mauvaises et l’échauffement n’y fera rien. Je me console avec l’idée que je vais au moins avoir l’impression d’avancer sans me battre contre les éléments. Et de fait… Ca avance! Malgré une puissance ridicule à 60W de mon CP20 (!?), la moyenne est impressionnante pour moi : 45.3km/h de moyenne! Je me surprends à plus de 55km/h sur les bouts droit à ne plus avoir de vitesses à passer… Le tout dans un vrombissement assourdissant (oui vent de dos on entend bien la lenticulaire faire woooch wooch derrière) Bref, l’impression d’être un héro sur une mobylette (à part la traversée du premier pont vent de travers avec la 808 à l’avant qui fut…intéressante d'un point de vue trajectoire).
A l'arrivée : second temps caté à 25s de Julien M avec pas mal de ces secondes qui auraient pu être grattées facilement car j’ai fait pas mal de fautes technique, la faute à un parcours pas reconnu dans le sens de la course (mais je n’avais pas le temps).

La première place est à portée de main. Bien que je ne connaisse pas tout le monde dans les poursuivants, j’ai un matelas assez conséquent de secondes à débourser pour perdre la 2ème marche. Il fait chaud, le départ est rapide mais sans plus. Je suis trop concentré sur qui est où sachant qu’on court avec les 3ème caté FSGT pour regarder le compteur. Les jambes font mal, mais c’est supportable et surtout, là on est en paquet et je me souvient des leçons de Majo : “si tu laisse un trou, faudra le boucher plus tard et ça fait encore plus mal”.
Stéphane B se porte à l’avant, je suis enfermé, dans la roue de Julien. Je fais l’effort de revenir sur la tête de course. Peu à peu on perd des éléments. Par l’arrière et aussi par l’avant avec des 3èmes caté qui font leur course. Je garde comme objectif David G qui peut être dangereux. Je regarde le compteur, et pouf, plus de batterie. On va monter donc à l’ancienne en s’écoutant. L’avantage, c’est qu’on a mal, mais on ne sait pas de combien… et finalement, c’est presque pas plus mal.
Puis peu à peu les roues à garder ne sont plus les mêmes à mesure que les pions sautent. A mi-parcours, il ne reste plus que Stéphane de dangereux et le 3ème du chrono qui est parti devant, mais que nous conservons en point de mire. On est un groupe de 5 pour la seconde place de la grimpée. On sent que c’est fait, tout le monde a envie d’arriver entier en haut et tacitement, le rythme se met en place. Je gère, mets quelques relais devant quand ça ne va plus assez vite à mon goût et je commence à me dire que ça sent bon!

A l’arrivée, surprise : Julien s’est accroché à son coéquipier Eric T comme un mort de faim et ne débourse que 18s ; conservant du même coup sa première place. Bravo à lui, c’est mérité.
Je fini donc second à 7s avec les regrets sur le chrono du matin mais la consolation de voir un coureur que j’apprécie beaucoup devant moi. RDV l’année prochaine avec des jambes (et de nouveau le vent de dos?)