Le Raid du Bugey

Par Franck P
Le 29/04/2018

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Cyclosportive avec un grand parcours de 138 km et 2200 mètres de D+, et un petit de 95 km et 1700 mètres de D+.

TVS représenté par 3 coureurs (tous sur le 95 km) :

  • Bastien (30e/235 au scratch en 2h57, à 32,4 km/h de moyenne)
  • Franck P (54e/235 au scratch en 3h07, à 30,7 km/h de moyenne)
  • Serge (78e/235 au scratch en 3h15, à 29,5 km/h de moyenne)

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VOIR LE CLASSEMENT DU 95 KM

Voir le parcours en 3D avec Relive

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Franck P29 avril 2018, 19:46

Bon, okay, j'avoue, j’avais dit que je ne ferais plus de compétition... mais bon, une cyclosportive, c’est pas vraiment une course, hein, c’est juste une randonnée cyclotouriste chronométrée ! Rien à voir, donc !

A ma grande surprise, je me rappelle encore comment on épingle un dossard sur un maillot et c’est avec un certain plaisir que je pars m'échauffer avec Bastien.
On ne fait pas 1 km qu’il commence à pleuvoir… Merde ! Bon, c’est juste une averse, ça pourrait être pire.
Au bout de seulement 5 km, nous regagnons le départ et commençons à patienter dans le SAS en attendant le top. Nous retrouvons Serge qui se place à nos côtés. Il se remet à pleuvoir. Re-merde !
Bon, là encore, ce ne sera qu’une averse.

La course, euh, pardon, la randonnée cyclotouriste est lancée. Ça part comme toujours sur un rythme élevé et il faut se faire la peau pour rester dans le 1er tiers du paquet. A ce petit jeu, nous perdons Serge que nous ne reverrons plus avant l’arrivée.
Le profil est globalement montant dès le premier kilomètre de cour… de randonnée… et, dans le groupe de tête, cela va un peu trop vite pour moi. Je suis déjà dans le dur et préfère donc laisser filer le groupe des cadors, dans lequel figure toujours Bastien, au bout de seulement 1/4 d'heure mené à un train d'enfer. Vaut mieux ça que de péter une durite au bout d'une demi-heure de co... euh non, de randonnée.
Je me retrouve à faire la première bosse avec un groupe d’une dizaine d’unités, en compagnie de Mélanie qui, en plus d’être ma vélociste préférée, finira première féminine, restant presque jusqu’à la fin à mes côtés (elle sautera seulement dans la dernière bosse).

Dans la première descente, ce ne sont plus les jambes qui vont mal, mais plutôt la tête. Je suis crispé, trop sur les freins, et raide dans les virages. Je ne m’explique pas le pourquoi de cette appréhension. Quoiqu’il en soit, je reste au contact du paquet dans lequel je me trouve, et nous reprenons même régulièrement des coureurs éjectés des groupes précédents.

Dans la plaine, il y a peu de volontaires pour rouler et, après un premier coup de gueule, ça s’organise enfin… pendant 5 minutes, presque tout le monde prend ses relais, et c’est beau à voir… et puis d’un coup, ça se désorganise et, de nouveau, ça ne roule plus.

Nous attaquons la longue montée vers Ordonnaz (25 km d’ascension ponctués par quelques replats ou petites redescentes).
Je me dis que si les jambes ne sont pas meilleures que dans la première bosse, je ne tiendrai sans doute pas dans ce groupe… sauf que ça va en fait bien mieux ! Les cannes répondent correctement et je monte à un bon rythme, régulièrement au-dessus de 300 watts.

Une fois le pénible faux-plat du sommet avalé, je sais que le plus dur est fait. Poussez-vous les brindilles, maintenant, place aux rouleurs ! Yallaaaaaaah !

Au cours de la longue descente vers la vallée, je me sens complètement « débloqué ». Plus aucune appréhension, je descends à bloc, prends de bonnes trajectoires et file telle une torpille en distançant même sans le chercher une partie de mes acolytes.

Puis surviennent les 10 km de replat dans la vallée et, là, c’est du grand n’importe quoi. Notre groupe compte une vingtaine de cyclistes mais, malgré les injonctions à organiser des relais, nous ne sommes que trois à rouler (avec Jean-Christophe Lemasson, du VCB, pas avare d'efforts, et un gars de Villeurbanne, très généreux également).
Si bien que je m’énerve, redescend au niveau des rats qui ne mettent pas un coup de pédale en restant bien dans les roues pour leur demander si « ça va, ça se passe bien la patinette ? » et menacer d’envoyer dans le fossé ceux d’entre eux qui s’aventureraient à nous mettre une mine dans la dernière bosse. Je sais, on peut être très con, parfois, en cours… euh, en randonnée cyclotouriste !

Arrive l'ultime bosse. L’organisme répond parfaitement et je continue de figurer parmi les trois qui se relaient à l'avant pour faire le train. Derrière, nous perdons encore quelques brebis.

Ne reste plus qu'à enquiller la descente finale juste avant l’arrivée. Je tourne la poignée de gaz à fond et, arrivés à Lagnieu, nous ne sommes plus que trois pour nous disputer… la 52ème place. Evidemment, les deux autres me passent juste avant la ligne et je me classe donc 54ème sur 235, ce qui n’est pas trop mal pour un vieux un peu trop gros pour faire du vélo !

Arrivé à la maison, je vide les données de mon compteur et, cerise sur le gâteau, découvre que j'ai battu mon record de watts sur toute la durée allant de 2h à 3h de cou... euh, de randonnée cyclotouriste ! ;)
Après six années d'utilisation d'un capteur de puissance, cela n'arrive plus si souvent de battre des records de watts. C'était pourtant la 2ème fois en une semaine !

Bastien P29 avril 2018, 21:18

Le Raid 2018. Après ma piètre performance en 2017 (hypoglycémie, pas de jambe, moitié de course tout seul, en 3h18) je me devais de faire un résultat à la hauteur de ces 2 derniers mois d'entrainement, et surtout je devais laver mon honneur auprès de Yann David, qui me chambre régulièrement depuis 1 an pour ces 20min d'écart entre lui et moi ;-)

L'année dernière j'avais pour objectif de faire le même chrono que Franck en 2016 (grossomodo 30km/h de moyenne), ne connaissant pas le parcours à l'époque je n'avais eu que cette idée : prendre le chrono d'un gabarit similaire au mien. Cette année, malgré mes 85kgs, je revois tout de même mon objectif à la hausse, en visant à minima le temps de Franck et au mieux le temps de Yann (3h02), qui est bien plus grimpeur que moi, et avec 1700D+ va falloir devenir un peu grimpeur, seul 1/4 du parcours est plat.

Je ne reviendrai pas sur cet échauffement et la météo, Franck a déjà planté le décor !

On s'élance, comme l'année dernière ça démarre fort, et comme l'année dernière j'atteins mon pic cardio dans les 7 premiers kms. Je ne m'alerte pas, les jambes ont l'air pas trop mal, sans être dans un très grand jour, je sais que j'ai à peu prêt 3h d'autonomie au seuil si tout se passe bien, donc je reste sur ce rythme on verra bien...
Comme prévu, j'ai du mal en montée, sans être ridicule je lâche le groupe de tête, après avoir tenu un petit moment quand même. Une fois mon rythme trouvé, je me rends compte que ça va pas trop mal, je ne me fais jamais rattraper et je récupère ceux qui ont sauté petit à petit devant moi. Rien à dire sur la descente, j'ai pas été mauvais, mais je vois bien que la majorité sont meilleurs que moi, me rattrapent et me doublent.
On se retrouve regroupés, une 20aine, sur le tronçon de plat (environ 12kms), ça roule pas mal, mais on est que 4 à se relayer, je fais le job. A quelques kms à peine de cette longue montée de 25kms, nous reprenons le groupe de tête, ils ont dû se regarder...

Je me repositionne à l'avant du paquet, ça se regardait tellement, que mes 3 compères de relai et moi nous retrouvons les 4 premiers, à remettre un peu de rythme à tout ça. Jambes toujours OK !

La montée reprend, je ressaute rapidement mais je reste plusieurs kms à distance sans jamais revenir, et comme dans la 1ère ascension, je retrouve mon train et personne ne me reprend, j'arrive à récupérer un mec qui avait sauté et qui roule à mon rythme, voire à peine plus, je m'accroche donc. Après Bénonces, dans l’enchaînement de quelques petites descentes et petites remontées, je passe devant lui, puis je le lâche. Je finis la montée seul. Sur le plateau j'arrive, tant bien que mal, à récupérer 2 mecs qui se traînaient, un des 2 semble content de trouver quelqu'un avec qui remettre un peu de rythme et on se relaie jusqu'en bas de la descente vers Lhuis.

Une fois l'épingle de Lhuis passée, il faut relancer et là je me rends compte que la batterie en a pris un coup ! On redémarre difficilement, si bien que nous sommes repris par une quinzaine de coureurs, dont 2 étaient mes copains relayeurs du début. Rebelote on roule à 3 ou 4 maxi, ça va mieux au niveau des jambes mais c'est une illusion, la route descend jusqu'à Villebois. Ils sont tous sympas quand même, ils me laissent passer en tête au panneau "arrivée à 10kms". Il me semble même entendre un mec derrière dire "attention, TVS c'est des gros rouleurs", remarque que je ne comprends pas vu qu'on est au pieds d'une bosse ! La fameuse bosse que je fais à l'agonie l'année dernière !

Jamais 2 sans 3, je souffre en début de bosse et je suis en queue de groupe, puis après 2 mn, je remonte petit à petit, les autres sont bien entamés aussi. Après 2 kms, une échappée, je me retrouve à pourchasser avec 2 autres, et on revient en 1km environ, le mec est parti bien trop tôt et s'est littéralement écroulé. Le rythme est maintenu et on aperçoit enfin le bout de la montée, à 300m, là un maillot rouge sort violemment...je suis cramé mais mentalement je me dis que c'est l'occasion de tout donner, de larguer le groupe et finir à 2. On bascule dans la descente, j'ai 5 mètres de retard sur lui, et je donne ce qui me reste dans la descente pour tenter de recoller...malheureusement je n'ai ni le braquet ni l'énergie pour envoyer ce qu'il faut, et derrière ça revient et ça me double en mode Froome (la technique de descente qui a fait parler).

Cette tentative est donc un échec, mais on est environ 5 à sprinter comme des malades sur le dernier km. J'arrive à passer 2ème mais je manque de lucidité et je dois freiner trop fort pour tourner à gauche à angle droit pour les 200 derniers mètres, ma roue arrière chasse un peu, et je dois donc relancer avec le braquet du sprint...Trop dur je n'ai plus rien dans les jambes, je me fais doubler par une 10aine de mecs qui ont mieux négocié la toute fin !

Au final, 2h57, je dépasse donc largement mes objectifs, 21min de moins qu'en 2017, en ayant bien bossé en plus, et en ayant tenté quelque-chose dans le final.
Grosse satisfaction donc.
Pour accrocher le wagon de tête il me manquait 1 petit km/h en montée, mais là j'atteins les limites de mon gabarit ! Il faudrait que j'arrive à perdre 3 kgs, je ne vois que ça comme possibilité pour atteindre un potentiel top 10 !

ZAZA30 avril 2018, 09:32

Bravo c'est bien les gars belle randonnéée :-)) , Bastien je vois que tu es un grand spécialiste du sprint comme moi !

Franck P30 avril 2018, 10:41

Le con, il perd 10 places dans le dernier virage ! :)) Ça c'est mon champion toutes catégories, ça !

Stephane J30 avril 2018, 15:39

Bravo à tous les 3. Reste plus qu'à décrasser à Cras demain.

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Page créée le 29/04/18 par Franck P, mise à jour le 30/04/2018 21:51 par Franck P