Pour le dernier CLM individuel de la saison, l'envie de bien faire est là. L'an passé, j'avais réussi sur cette épreuve mon plus gros chrono depuis que je fais du vélo avec un run à 41 km/h.
Mais cette année, sans doute en bonne partie grâce à mon nouveau vélo, j'ai plusieurs fois passé les 42 km/h (à Paladru ou au National Ufolep) et le parcours tout plat de cette épreuve-là me fait croire que je peux faire encore un peu mieux.
A la différence de l'an passé, la température est douce (en 2018, il faisait très froid) et le vent est faible.
Le parcours est constitué d'un simple aller-retour sur la Nationale qui relie Culoz à Belley si bien que, au moment de faire demi-tour au rond-point situé à mi-parcours, on a déjà une bonne indication sur la performance en cours. Pour ma part, le compteur affiche 42,2 de moyenne. Il va maintenant falloir tenir...
Mais le vent est sans doute légèrement plus favorable sur le retour car, non seulement mon allure ne faiblit pas, mais je parviens même à accélérer encore un peu sur le final pour boucler le chrono avec 42,6 km/h de moyenne (presque 43 selon le classement des organisateurs, mais ce sont de gentils organisateurs !), ce qui constitue un nouveau record personnel, 0,1 km/h plus vite que sur le National !
Bon, pas de quoi pavoiser non plus quand on voit que des coureurs comme Fabien Secondo ou Laurent Derain ont roulé 6 km/h plus vite que moi. Il n'empêche, je suis content de boucler désormais mes CLM au-dessus des 42 à l'heure. C'est un niveau que je n'avais jamais atteint avant cette année, même lorsque j'avais 10 ou 15 ans de moins et que j'étais en pleine bourre.
Je me classe 22ème sur 104 concurrents en individuel, et 4ème sur 14 dans ma catégorie de valeur.
Je pensais que ma saison s'arrêterait là, mais elle risque finalement de se prolonger jusqu'à St-Vulbas, le 9 novembre, où je devrais faire la gentleman en compagnie de Laurent Belluard, du Team Vercors. Affaire à suivre, donc.
Un grand bravo à Julien qui, au lendemain d'un cyclo-cross bien éprouvant, signe une grosse perf en gentleman en roulant à 47 km/h (moyenne organisateur, un peu moins en réalité) en compagnie de Pascal Manderon. Un run de haut-niveau !