Samedi 9 septembre, Contre-la-montre Chanaz-Yenne (73), course FSGT organisée par l'U.C. Cognin
Le photo-reportage de Véro
- Chrono roulant (avec une seule bosse) long de 13 km en bordure du Rhône.
- Meteo : Beau temps. Vent favorable.
- Affluence : 73 concurrents. TVS représenté uniquement par Franck
- Résultats :
- Franck 25ème au scratch en 18'09" (je n'ai pas pu récupérer le classement dans la catégorie).
- Résumé :
Mon départ est calamiteux, presque un modèle du genre dans la série "tout ce qu'il ne faut pas faire au départ d'un chrono".
D'abord, le braquet. La course démarrant directement au pied d'une bosse d'environ 1 km, je choisis de ne pas mettre trop gros pour ne pas chopper les "grosses cuisses" d'entrée de jeu. J'opte donc pour un 50x23.
Je m'élance et me rends tout de suite compte que ce n'est vraiment pas suffisant. Je descends donc rapidement vers le 21 dents, puis le 19, le 17, le 16 et ainsi de suite jusqu'au 12. N'en revenant pas de mouliner autant sur un tel braquet, je jette un oeil sur mon pédalier et découvre que je me suis en fait élancé sur le petit plateau ! Pas grave, le braquet me convient. Autre problème : mon compteur. Il déconne plein pot, affichant tantôt du 12 à l'heure, tantôt du 20 alors que je dois en fait rouler à plus de 30 dans cette bosse. Explication : m'étant échauffé sur home-trainer, je ne me suis pas aperçu que mon capteur était mal positionné et qu'il ne comptait pas tous mes tours de roue. Je me retrouve donc condamné à rouler sans référence de vitesse !
Je sens malgré tout que j'ai de bonnes jambes et la présence de Véro qui me suit en voiture (mais de loin et avec de fréquents arrêts car les voitures suiveuses n'étaient pas autorisées) me donne une motivation supplémentaire. Elle en profitera d'ailleurs pour réaliser un joli photo-reportage avec notamment de superbes clichés pris au moment où elle me doublait (clichés qui m'ont aussi permis de constater que j'étais encore loin d'avoir retrouvé la ligne et que je n'aurais pas dû manger une pizza lardons-chèvre-reblochon la veille au soir !).
Dans la deuxième moitié du parcours, les jambes et le coeur répondent un peu moins bien et je suis obligé d'enlever du braquet. C'est le moment où je rattrappe et dépasse les deux concurrents partis respectivement 1 et 2 mn devant moi. L'un comme l'autre tirent beaucoup trop gros et me font penser que mon choix de braquet "modéré" est finalement plus judicieux que le leur.
En fin de compte, je réalise un chrono plutôt correct : 18'09", qui est mon meilleur temps sur ce tracé. Je l'avais parcouru en 18'42 il y a 3 ans (alors que j'étais au top de ma forme à cette époque !) et en 20'10 en 2001 dans des conditions de vent quasi-similaires. Cette performance me permet d'ailleurs de signer ma meilleure moyenne sur un chrono (environ 42,5 km/h).
Pour l'anecdote, lors du retour à vélo sur Chanaz, je suis retombé sur l'un des deux concurrents que j'avais dépassé en course, un type doté de cuisses dignes de Florian Rousseau. Nous avons engagé la conversation et je lui ai dit que j'avais trouvé qu'il tirait beaucoup trop gros et que ce qu'il gagnait en puissance, il le perdait en vélocité. Il m'a répondu que c'était son gros défaut mais que le vélo n'était pas son activité principale. Il fait en effet partie de l'équipe de France de kilomètre lancé (à ski) et a d'ailleurs signé récemment une jolie 10ème place sur une compétition internationale avec une vitesse de 243 km/heure !
Classement scratch :
1°) Nicolas Ougier en 16'26"
2°) Eugène Wissman en 16'51"
3°) Emmanuel Bérard en 16'57"
