Tour-Du-Bugey

Mardi 15 Août, TOUR DU BUGEY au départ de LHUIS (01)

  • Superbe course en ligne de 70km (d'une traite) à travers le Bugey, organisé par le Velo Club de Lagnieu
une quarantaine de coureurs au départ dans chaque catégorie soit deux pelotons de 80 coureurs environ (1,2 et 3,4 courent ensemble). TVS représenté par 2 coureurs : Manu et Franck (P).
  • Météo: Beau temps
  • Résultats:
    • Manu 5ème.
    • Franck (P) 29ème.

La course de Manu :
J'entame la course sans trop de motivations pour m'échapper. J'ai en effet fait en guise de préparation finale la veille de cette course la montée du col de la Madeleine versant Nord soit une des ascensions les plus difficile de France! J'ai certes ménagé le cardio lors de cette grimpée mais j'ai tout de même l'angoisse d'avoir perdu un peu de jus dans l'histoire...
Les premiers kilomètres effectués au chaud dans le peloton me rassurent cependant quant à mon état de forme. Je me dis de toute manière que l'explication finale aura lieu dans la dernière bosse de 3km. Les sensations étant bonnes, je décide de monter la première bosse dans les tous premiers au cas où un coup parte. La bosse est montée à un rythme d'enfer (1km à 6.4% à ... 27km/h de moyenne!!!). Pas complètement cuit, je décide d'attaquer au sommet histoire de faire se détacher un groupe de costauds. Les attaques vont alors se succéder pendant plusieurs kilomètres mais sans grand succès, à part celui de distancer mon unique coéquipier (Franck P) fatigué après avoir tenté de s'échapper quelques km plus tôt, mauvais calcul de ma part ! (commentaire de l'intéressé : t'y es pour rien, Manu, j'avais qu'à mieux gérer ma course et me bouger un peu plus le cul au sommet de la bosse !)
Lassé par ces attaques vaines, je rentre au chaud dans le peloton. Un groupe se détache alors mais sans jamais vraiment nous inquiéter. L'écart n'excèdera jamais 45s et les longues lignes droites nous permettront de toujours le garder en point de mire. Nous rattrapons finalement ce groupe au pied de l'ascension finale.
Après avoir grimpé la première moitié de la bosse vite mais pas complètement à bloc, j'accélère. Un petit groupe plus ou moins compact va ainsi se former. J'attaque alors franchement pour essayer de finir en solo à 1km de l'arrivée mais sans grand succès. Je termine finalement 5ème.

La course de Franck :
Victime d'un coup de froid dans le week-end, c'est fiévreux et avec des jambes "en coton" que je me présente au départ. Les sensations sont mauvaises lors de l'échauffement ou je manque de rendre mon repas de midi avant même d'avoir donné le premier coup de pédale. Heureusement, les 8 km neutralisés derrière la voiture ouvreuse permettent de se chauffer en douceur et de retrouver quelques sensations. Petite anecdote au passage : avant le départ, Manu me précise qu'il ne compte pas attaquer aujourd'hui. Je lui rétorque en souriant "je ne te crois pas"... 5 minutes plus tard, alors que la course est encore neutralisée, un coup part avec trois ou quatre coureurs dont J.B Lozano et... Manu ! Evidemment, tout le monde gueule "Oh, c'est encore neutralisé, là !" et chacun se relève. L'incident est clos. Et dire qu'il ne devait pas attaquer !
Une fois le départ réel vraiment donné, les "chevaux sont lâchés", et ça flingue dès les premiers 300 mètres de course... Plusieurs coureurs tentent de sortir à tour de rôle mais sans succès. Décidé à ne pas rester aussi inactif que lors de ma dernière course, je m'embarque (connement) dans une échappée dès le 5ème kilomètre. Sorti en compagnie de 3 autres coureurs, nous nous relayons assez efficacement pour faire le trou mais pas assez pour se mettre hors de vue du peloton. Après 5 km d'efforts infructueux, nous nous faisons reprendre à la faveur d'un long faux-plat montant.
Sitôt repris, j'ai bien conscience d'avoir grillé de précieuses cartouches. Les jambes sont dures et la première vraie bosse du parcours (celle qui passe au dessus de la cascade de Glandieu) n'est plus très loin. Je l'entame dans les premières places du paquet en choisissant de monter assis et sur le petit plateau pour éviter de me mettre trop dans le rouge. Mais vue l'allure de fous furieux à laquelle la côte est escaladée, je rétrograde irrémédiablement pour me retrouver finalement en queue de peloton une fois arrivé au sommet. En sur-régime sur le faux-plat qui suit, je suis incapable de combler le trou de 10 mètres devant moi. Malgré une poursuite menée à trois avec Anthony Mauro (du Fontanil) et Olivier Charrat (de Voiron) pendant plusieurs kilomètres, nous ne parvenons pas à recoller. La course est terminée pour nous ! J'apprendrai à l'arrivée que c'est le moment qu'a choisi le peloton pour flinguer à tout va et que les autres bosses du circuit ont été montées à des allures beaucoup plus raisonnables. Dommage, il ne m'en a pas manqué beaucoup...
La suite, c'est une course plan-plan dans un groupe de 10 dans lequel je retrouve notamment Anthony Mauro et Fabrice Mazza, victime lui aussi d'un coup de "moins bien" dans la première bosse après avoir tenté une échappée juste avant. Les gars se relaient très mal, certains ne passent pas du tout, et je passe mon temps à gueuler pour qu'on roule un peu plus vite. Mes relais sont parmi les plus appuyés du groupe mais tout ça ne sert plus à rien puisque, à 15 ou 20 kilomètres de l'arrivée, on nous informe que notre retard sur le peloton est désormais de 2 minutes.
Au pied de l'ultime difficulté (la bosse avant l'arrivée sur Lhuis), notre groupe explose sous l'impulsion de Fabrice Mazza qui décide d'imposer un train élevé. Je suis le seul à parvenir à garder sa roue jusqu'au sommet et nous reprenons même quelques coureurs à l'agonie lâchés un peu plus tôt par le peloton pointé environ 2'30" devant nous. Fabrice et moi nous relayons ensuite jusqu'à la ligne où je le devance d'une roue et termine 29ème au terme d'une course finalement décevante en ce qui me concerne.

Le parcours (à quelques approximations près) :

Le profil et les données de la course :

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Page créée le 16/08/06 par Manu, mise à jour le 17/08/2006 13:45 par Franck