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Dimanche 6 août, Course de la Tranclière (01)

Quelques photos ...

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Quelques videos ...
Les échappés dans la bosse (1) (4,5 Mo)
Les échappés dans la bosse (2) (2,7 Mo)
Le peloton dans la bosse (3,6 Mo)

  • Course en ligne sur un circuit de 6,3 km à parcourir 11 fois autour de la Tranclière.
41 coureurs au départ en 1ère catégorie. TVS représenté par 2 coureurs : Manu et Franck (P).
  • Météo: Du beau temps mais du vent
  • Résultats:
    • Manu 4ème.
    • Franck (P) 14ème.

Commentaires :

Franck et Manu ayant roulé dans deux groupes différents, il nous semble intéressant de vous relater la course selon nos points de vue respectifs. Bonne lecture !

La course vécue de l'avant (par Manu) :

Décidément, les habitants de l’Ain savent nous organiser de jolies courses ! Après le Prix de la fête de la frite à Sulignat et le 27 ème prix de Romans, cette troisième course de l’Ain à laquelle je participe fut du calibre des deux premières aussi bien en terme d’organisation, de qualité du circuit que de nombre de concurrents. En plus j’ai l’heureuse surprise de retrouver Franck (P) au départ. Un appui de choix puisque Franck revient d’un séjour en Montagne où il a pu peaufiner sa forme à la faveur de longues sorties foncières.

Une fois n’est pas coutume, je pars avec la ferme intention de ne pas trop en faire et d’attendre le final pour produire mon effort. Et une fois n’est pas coutume, je ne tiens pas longtemps ma promesse…
J’effectue les deux premiers tours dans le peloton le temps de me rendre compte que l’allure est rapide (plus de 50 km/h vent dans le dos) et qu’il serait bien imprudent de s’aventurer dans une échappée à ce moment de la course. D’ailleurs quelques coups partent mais sans grande réussite. Je m’enquiers dans ces moments de course assez intenses de la forme de Franck qui semble décidé à figurer aux avant-postes du peloton. Il me confirme que ça va mais qu’il va rétrograder de quelques places de manière à bénéficier d’un abri supplémentaire : « de toute manière, me dit-il, tous les coups qui partiront se feront rejoindre avant l’arrivée… » J’acquiesce. Quelques secondes après ces quelques mots, je m’aperçois que le coureur devant moi qui me servait d’abri depuis un petit moment prépare une attaque. Nous sommes vent de face, je le suis. Bien collé dans sa roue et sans avoir augmenté le cœur d’une pulsation, je me retrouve 200m devant le peloton. Je décide de le relayer sans trop y croire. Au bout d’une minute d’efforts qui me semblent infructueux, je m’apprête à me relever quand je vois Norbert Cocolon débouler dans la roue d’un autre gars. Cette fois j’y crois car Norbert fait partie des costauds de l’Isère. A quatre, nous arrivons finalement à faire le trou et à mettre une minute au peloton. Ce dernier nous revoit quand même à un tour de l’arrivée mais sans jamais nous rattraper complètement. Il semblerait que quelques tergiversations aient compromis sa bonne marche en avant...
En ce qui concerne le sprint pour la gagne, je me présente affaibli et frustré de voir tous mes scénarios d’attaque tombés à l’eau après un dernier tour hyper rapide pour résister au retour du paquet. Je me fais finalement lâcher dans la dernière bosse juste avant l’arrivée après une attaque manquée quelques centaines de mètres auparavant. Norbert l’emporte au sprint devant les deux derniers rescapés de l’échappée. Je finis 4ème.
Franck termine quant à lui à une jolie 14ème place. Sa forme est ascendante et il va à n’en pas douter nous faire quelque chose d’ici la fin de saison…

La course vécue du peloton (par Franck) :

En ce qui me concerne, après avoir été lâché bien avant la ligne d'arrivée au cours de mes 3 premières courses en ligne, mon objectif était relativement modeste : tenir jusqu'au bout dans le paquet.
Si les 5 premiers kilomètres sont courus à un rythme de facteur, le peloton s'emballe dès l'entame de la bosse située juste avant la ligne. Me sachant assez mauvais grimpeur, je choisis d'aborder cette difficulté aux avant-postes pour pouvoir me laisser "redescendre" tranquillement sans risquer d'être lâché. Finalement, je grimpe un peu mieux que prévu et termine la bosse dans les 10 premiers.
Sitôt la ligne franchie, les gars se tirent la bourre. Ça flingue de toutes parts et les 6 kilomètres suivants sont éprouvants avec de constants changements de rythme. Comprenant que je m'épuise à rester aux avant-postes en subissant tous les acoups de plein fouet (une erreur tactique qui m'avait valu un abandon au Prix de la fête de la frite !), je décide -en début de 3ème tour- de me camoufler au coeur du peloton et de ne remonter à chaque fois qu'aux abords de la bosse, histoire d'assurer mon maintien dans le groupe.
Lors de cette manoeuvre calculée, je croise Manu pour la première fois. Lui revient de l'arrière et remonte progressivement vers l'avant. Il me demande "comment ça va ?", je lui réponds par une moue qui signifie que je trouve ça un peu dur mais que ça va. Je lui glisse au passage qu'il n'a pas intérêt à attaquer ni à rester aux avant-postes, qu'il y a pas mal de vent dans la gueule et que tous ceux qui avaient tenté de partir jusque là avaient été revus dans les minutes suivantes. Il aquiesce et poursuit sa remontée. Moins de 30 secondes plus tard, je le vois foncer dans la roue d'un type qui démarre. Je me dis que, décidément, ce Manu est insatiable et qu'il va griller ses chances en partant aussi tôt dans la course. Je reste sagement calé dans le paquet et aperçois deux autres coureurs qui partent en contre. J'hésite à y aller aussi mais je me dis que non, c'est vraiment trop tôt, il faut se tenir tranquille.
Personne ne semble vouloir bouger dans le peloton et les échappés prennent donc assez vite le large. Tant mieux pour Manu.
Au fil des tours, je me sens de mieux en mieux et m'aperçois que, pour la première fois de la saison, je n'ai pas de difficulté à suivre le rythme de la 1ère catégorie. La forme serait-elle enfin au rendez-vous ?
A mi-course, j'apprends que les 4 fuyards ont pris 1 minute sur le peloton. Je me dis que, finalement, ça peut marcher pour eux. Mais à trois tours de l'arrivée, surprise, nous ré-apercevons les échappés en point de mire. Ils ne comptent plus que 30 secondes d'avance à 15 kilomètres du but puis moins de 20 secondes à 10 bornes. Cette fois, les carottes semblent cuites !
Je remonte pour me repositionner aux avant-postes, d'abord pour prendre un faux relais histoire de laisser une chance au groupe de Manu et, éventuellement, pour me tenir prêt à démarrer en cas de regroupement avant l'arrivée.
Mais les échappés en remettent un coup et, finalement, le peloton ne revient pas. Nous abordons les 2 dernières kilomètres avant la bosse finale. Les gars essayent tous de remonter et ça frotte de plus en plus. Je tente moi aussi de me replacer au mieux mais les places deviennent chères et après un passage un peu acrobatique par les bas-côtés, j'arrive tout de même à aborder la bosse dans les 10 premiers du peloton.
Le mental n'étant décidément pas mon point fort, j'attaque l'ultime grimpée en étant persuadé de me faire passer par les trois-quarts des coureurs mais, nouvelle surprise, je m'aperçois que je tiens bien ma place dans les 10 premiers du paquet. Je franchis finalement la ligne en 14ème position et retrouve Manu qui finit quelques dizaines de mètres devant nous. Il est très déçu : décroché dans la dernière bosse, il n'a pas pu disputer la victoire. Il termine 4ème.
Pour ma part, même si le fait d'avoir tenu dans le paquet devrait me satisfaire, je regretterai longtemps de ne pas m'être mis vraiment minable dans la dernière bosse car j'aurais pu rentrer dans les 10. D'accord, ça ne change pas grand chose au final mais Véro -qui était au bord de la route et n'a pas ménagé ses encouragements tout au long de la course- m'avait fixé comme challenge de terminer dans les 10 premiers. A vrai dire, j'avais un peu oublié notre petit pari ! J'en garde finalement un grand sentiment de frustration : j'aurais dû, j'aurais pu, me mettre à bloc sur les 500 derniers mètres ! Je ne l'ai pas fait, dommage...

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Page créée le 07/08/06 par Franck, mise à jour le 25/08/2006 12:19 par Patrick