Championnat Rhône-Alpes

Par Franck P
Le 03/06/2012

Sous le déluge, le titre !

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C'est sous une pluie battante que Patrick a décroché un nouveau titre de champion Rhône-Alpes.

Course organisée par l'Ufolep Drôme-Ardèche sur un circuit vallonné de 16,5 km autour de Saint-Bauzile et disputée sous un véritable déluge, mais avec un nouveau titre à l'arrivée pour notre inoxydable Patrick !

TVS représenté par 3 coureurs :

  • Vincent chez les 17-19 ans
  • Patrick et Franck P chez les 40-49 ans

Course des 17-19 ans. 10 coureurs en lice. :

En résumé :

Une belle course pour les Isérois avec deux Fontanilois sur le podium : Charles Ricau termine 2ème et Simon Angot 3ème. Vincent, dans le coup jusqu'au bout, ne craque que dans les derniers hectomètres de la bosse finale et se classe 6ème.

Les commentaires de Vincent :

J’eu été tenté de faire un résumé succinct de la course d’hier (dimanche 3 juin), pour ne pas encombrer les pages d’un site internet que même les américains nous envient. Seulement voilà, il semblerait qu’une poignée de fans (Alexis pour ne pas le citer) se shootent aux résumés TVS avant de se coucher. Je ferai donc honneur à la réputation littéraire des coureurs de La Tronche, tant il est vrai que la fulgurance du style tutoie les hauts sommets de la philosophie sportive et scientifique (surtout pour Patrick).
Voilà donc trois semaines que je n’ai pas côtoyé les grossières masses phallocratiques totalement épilées (bonjour l’oxymore). Je sais alors que je vais manquer de rythme, bien que les quelques longues sorties de montagne réalisées dans la froideur d’un mois de mai souvent caniculaire (rebonjour) m’aient apporté un peu de foncier agréable à supporter. On annonce de la pluie, de l’orage… Un complot de météorologistes ? Pas seulement.
Alors que je roulais sur l’autoroute dans ma somptueuse limousine… oui, il faut dire qu’en semaine je m’installe dans une petite citadine sans charme, alors que le week-end, mon Dieu, je m’octroie le luxe d’une limousine dont j’apprécie tout aussi bien la beauté du châssis, que la capacité du réservoir, sans oublier l’automatisme de l’allume-cigare bien entendu… Je roulais donc, disais-je, et les quelques gouttes qui tombaient annonçaient la tragédie qui allait suivre.
En effet mes bien chères frères, mes bien chères sœurs, ce dimanche 3 Juin, apocalyptique, était un dimanche de fête des Mers, tant la pluie a buriné sans trêve les mèches blondes et la barbe florissante d’un Normand qui en a pourtant vu d’autres. Je ne vois pas Charles au départ, notre leader incontesté, alors que madame la Mère (pardon je me perds) donne le départ d’une course raccourcie. La première descente se fait au ralenti. On se dit alors qu’elle est sans doute dangereuse… Je ne sais pas comment faire, avec lunettes, sans lunettes. Dans tous les cas j’y vois à peu près autant qu’un ivrogne éborgné, et cette course ne m’excite pas plus que la vue d’un immonde boudin trapu nu dans un lit une place.
Les ronds-points se passent au ralenti, la première relance est le théâtre de la première cassure. Trainant à l’arrière (comme le reste de la course), je piste pour rentrer. La première petite cote me met dans le dur, n’étant pas échauffé, je manque de me faire lâcher, et pense déjà à abandonner, tant il est délicat de prendre du plaisir sous ce déluge.
Encore une petite cassure dans la bosse d’arrivée, mais ça rentre bien, et certains attaquent dans la descente. En effet nous sommes nombreux à être trop sur les freins, craintifs. Je me teste dans les courbes rapide, même avec 9 bars dans le boyau, ça accroche encore. Sur le bout de plat, on se relaye bien avec Julien, Charles, Clément et moi-même, pour tenter de rentrer. Clément prend un gros relais et ne peut plus prendre les roues dans la bosse, il abandonnera donc au 2ème tour. Je m’accroche dans la roue d’Alexis un temps, avant d’observer la concurrence sur les routes détrempées. Je ne pus m’empêcher d’inciter mes zygomatiques à la tétanisation crispée dès lors que je vis les têtes grimaçantes des cyclistes qui trépignaient leur courage ça et là avec un rictus en forme de sourire de cicatrice de césarienne ratée en plein milieu du visage.
Le 3ème tour se passe à allure plus réduite, mais là encore, à trainer derrière, je lâche prise dans la bosse d’arrivée, on m’annonce 20 secondes sur la ligne, mais je rentre facilement dans la descente.
Dernier tour, j’ai les jambes raides, je sais que je ne jouerai rien de bon, surtout que Simon semble très solide, et Basile tout autant, tout comme les autres coureurs présent en 17/19 ans. En effet, je lâche encore dans la première bosse, mais, avec un peu d’orgueil (et avec l’aide d’une voiture je dois le dire), je parviens à rentrer sur un groupe où Charles fait le marquage sur le favori et futur vainqueur de la course.
Les attaques vont se succéder, je remets des dents, je les enlève…bref, j’aurais sans doute mieux fait (et tactiquement, cela aurait peut être servi à Charles), de jeter mes derniers forces pour faire rouler un peu nos adversaires. Mais j’ai été fainéant, et peu lucide. Logiquement, je ne peux pas suivre dans le plus raide de la pente, et termine en roue libre, en me classant 6ème, tandis que devant, au sprint (je crois) Charles prend la 2éme place devant Simon, et Alexis, au bout de ses forces, prend une très belle 3éme place de la catégorie 20/29 ans.
La remise des prix est chaleureuse, Patrick, auréolé d’un nouveau sacre de champion Rhône-Alpes discute avec un Charles attentif dont le visage d’albâtre teinté de monoï et maquillé d’écarlate irradiait de cet ultime état de grâce enfantine nourrie d’obscénité tranquille à l’exaltation impudique de son torse imberbe et frissonnant comme une adolescente à l’heure trouble des premiers frissons du ventre….. Non je n’en rajoute pas, Patrick acquiescera, ils ont des drôles de pratiques au Fontanil.
Une journée pas si médiocre donc. Tous mes honneurs à notre chef de file chez TVS, et mes amitiés aux Fontanilois. Pour ma part, je vais profiter de mon dernier mois en Isère en faisant une grosse sortie montagne avec Gabriel (et d’autres ?) samedi, avant de partir dimanche à Lagnieu avec l’UC Voiron. Et oui, l’Ufolep devient un club échangiste, et par les temps qui courent, on a vite fait de déraper…

Photo2

Les conditions n'ont pas freiné les ardeurs de Charles Ricau (photo : Laetitia Nicetta).


Course des 20-29 ans. 21 coureurs en lice, pas de TVS mais 5 Isérois quand même :

En résumé :

Il était le plus redouté et il l'a emporté : Romain Dubois (de Bourg Ain Cyclisme) s'impose détaché. Parti en contre en compagnie de Jérémy Para (du VC Valrhona), Alexis Sicard (du Fontanil) est pris de crampes dans l'ascension finale et doit se contenter de la 3ème place. Resté dans le peloton, Julien Baptmale (Fontanil) prend la 5ème place, Olivier Picard (du Scale) la 8ème et Frédéric Boin (de St-Clair) la 10ème.

Découvrez le compte-rendu d'Alexis sur son blog. Les photos qui illustrent son article sont éloquentes et en disent plus que les mots quant aux conditions sous lesquelles la course s'est déroulée...

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Alexis Sicard a l'offensive pour aller chercher une belle 3ème place (photo : Laetitia Nicetta).


Course des 30-39 ans. 33 coureurs en lice dont 5 Isérois (mais pas de TVS) :

En résumé :

Là aussi, le favori l'a emporté : déjà champion en 2011, Jérôme Giraud (VC Villard Bonnot) a réussi à conserver son titre au terme d'une longue échappée en compagnie de Jerry Papa (du CCRP). Giraud ne faiblit pas au moment d'entamer le sprint final et s'impose brillamment. David Soulière (du Fontanil) prend la 6ème place, Jérome Mollard (UC Rives) la 15ème et Raphaël Da Silva (VC Bièvre) la 16ème.

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Jérôme Giraud a encore surclassé sa catégorie


Course des 40-49 ans. 41 coureurs en lice dont 9 Isérois (dont nos 2 TVS) :

En résumé :

Scénario désormais habituel sur les championnats : Patrick Chaléat prend la bonne échappée et s'impose au sprint pour remporter un 4ème titre de champion régional en ligne (après ceux de 2007, 2008 et 2009). A l'écouter raconter sa course, on se dit que, vraiment, c'est facile le vélo ! Côté Isérois, Stéphane Bocquier et Eric Gentile (tous deux de Villard Bonnot), figurant également dans l'échappée, prennent respectivement les 3ème et 5ème places. Franck Pélissier (TVS) et Eric Calmand (Pontcharra) arrivent dans un groupe pour la 12ème place et se classent respectivement 17ème et 19ème. Un peu plus loin, Damien Mathon et Christophe Iohner (Villard Bonnot) terminent 22 et 24ème.

Les commentaires de Patrick :

Bon, encore une fois je serai le dernier pour les commentaires de course. Faut dire que je n'ai pas la facilité d'écriture de Vincent ou de Franck. D'un autre coté, moi j'ai tout donné dimanche sur la course et j'ai rien gardé pour la performance littéraire du lendemain. Mais ce n'est pas grave, à TVS, esprit d'équipe avant tout, on se partage le boulot ! (comme d'hab je compte sur toi, grand webmaster, pour corriger les fautes)
Une course sous la pluie, ce n'est pas pour moi. L'eau et moi, on n'est pas copains. En tout cas, moi, je ne l'aime pas. C'est toujours froid, les muscles ne marchent plus pareil et les crampes arrivent vite. Et puis ça glisse, on ne peut plus s'amuser dans les virages. Mais je dois être motivé pour cette dernière course (de la saison, mais avec l'âge on perçoit mieux que chaque fin de saison rapproche de la fin tout court), car malgré les gouttes je reste partant pour bien faire. Et mes ongles rongés plus que nécessaire pendant le voyage en voiture confirment la pression. Ceci dit, le départ approchant, le pire ne semble pas certain...
A l’échauffement il ne tombe que quelques gouttes et surtout il ne fait pas froid. Je pars donc sur l'option "habillement léger avec huilage" (généreux) des cuisses et des bras. Les hommes forts qui gagnent ne sentent pas le froid, c'est bien connu. Sauf que moi je crains fort le froid, et normalement en cas de risque de pluie, c'est double couche, manches longues avec du LIFA Helly-Hansen (à la base des vêtements pour marins conçus par des norvégiens, des experts internationaux du froid humide, on ne fait pas mieux pour rester au chaud mouillé, ou mouillé au chaud, enfin mouillé quand même). Puis vient l'attente de l'appel, avec une pluie qui redouble. La je commence à regretter mon choix, surtout en voyant des coureurs en manche longues. On nous prévient que ça glisse, de faire gaffe à la descente et au "second rond-point".
Départ neutralisé, première descente, jolis virages sur une route correcte mais trop bosselée par des ondulations de la couche de surface (pas des trous), ce qui rend délicat le ressenti d'un début de glissade. Puis vient le "second rond-point", si on n'a pas oublié de compter le premier. Revêtement parfait, c'est pas possible de glisser à cet endroit... Et puis d'un coup j'ai froid, je suis tout mouillé, pris en sandwich entre l'eau froide des gouttes venant d'en haut et les projections chaudes remontées par les roues venant d'en bas. On n'y voit rien, c'est un enfer liquide. J'en ai plein la bouche et même dans les sinus. Je sais, je ne suis pas très étanche... J’aperçois alors Eric Gentile seul devant, je remonte donc pour assurer un contrôle.
On est mieux devant, mais il fait encore plus froid. Ca accélère dans la bosse pour revenir sur Eric, et je me dis qu'il faut que je force avant de mourir noyé de froid. C'est décidé, j'attends la fin de la descente et j'attaque, mourir pour mourir, autant le faire les armes à la main (expression un peu exagérée pour dire qu'il est toujours plus facile de mettre pied à terre en pouvant se dire qu'au moins on a essayé). Mais un autre gars fait la même chose, et sans attendre. Il attaque en haut et descend comme un calu, impressionnant ! En bas, à l'amorce du premier rond-point, il a bien 150m d'avance. A la sortie du rond-point j'attaque, comme promis, plein gaz. Au moment où je finis par lever le nez, je vois juste là devant le "second rond-point". Merde, je coupe tout et sans freiner je passe sur la trajectoire la plus droite possible, précautionneusement, en roulant sur des oeufs (la formule marche moins bien à vélo). Ça passe, je relance fort et je m’aperçois avec plaisir que Stéphane Bocquier est avec moi. Super, là c'est sûr, on va rentrer sur le voltigeur qui a l'air aussi de savoir rouler fort.
On sort de Chomérac sous la moue désapprobatrice d'un bonhomme sur un panneau indiquant en rouge 55km/h (NDLR : Patrick décrit ici un radar pédagogique !). Comme prévu on rentre et on continue à 3 à rouler fort mais sans excès, il reste plus de 40km à faire. Et puis à l'attaque de la bosse d'arrivée, à la fin du second tour, 2 coureurs rentrent dont Eric. On est donc maintenant 5, dont 3 isèrois. Pas mal comme situation ! Tiens, je n'ai plus froid, et j'arrive à respirer sans boire la tasse... A partir de là, tout roule facile. Alors qu'un mur d'eau nous tombe dessus (en tout cas on était entouré d'eau qui tombe avec une visibilité ne dépassant pas quelques mètres), je me vois rire en constatant que l'on pouvait rester vivant et pédalant sous autant d'eau. Arrive à nouveau le "second rond-point", avec un camion de pompier et des gens faisant signe de ralentir. Zut, le "second rond-point" tient ses promesses de chutes... On passe alors à 2 à l'heure, et pourtant Eric glisse et tombe devant moi ! Je l'évite de peu. Les 2 non isérois sont d'accord pour l'attendre. Vraiment, on est entre gens bien dans cette échappée.
Puis vient la dernière descente dans laquelle je trouve enfin mes marques et je peux enfin faire une descente agréable. Le dernier "second rond-point" passé, la course pour le classement final peut commencer. Mais les attaques restent pas trop méchantes. Martinière, l'attaquant de la première heure, se montre le plus incisif et sur sa dernière attaque à moins de 2 km de l'arrivée, on se retrouve à 3 avec Stéphane. Tout se présente bien, j'ai répondu chaque fois sans avoir à sortir trop de Watt/Joule du sprinteur.
A 500m, Martinière lance le sprint, mais 200m plus loin il coince un peu, alors je mets à bloc même si, à mon goût, on est encore un peu loin. Les 2 jambes répondent présent, pas de mauvaise surprise, ça booste comme attendu et je passe la ligne avec une avance confortable.
Voila, j'ai gagné, mais les 4 autres gars de l’échappée le méritaient autant que moi. J'étais simplement le plus fort sur 30 secondes, les 30 dernières secondes, et eux pas assez fort pour me lâcher avant. De toutes les façons avec 3 gars de l'Isère sur 5, c’était impossible, ou presque pour les deux autres de sortir. Donc bravo à notre groupe d'échappés, et à l'équipe aux maillots jaunes, Stephane et Eric en particulier ! Maillots jaunes d'ailleurs très présents tout ce dimanche !
Ceci dit cette course reste pour moi une victoire exceptionnelle sur la pluie et l'eau. Et je ferai en sorte que cela reste exceptionnel...
Sinon, quelques mots sur les watts : eh bien, il n'y en pas pas eu beaucoup, ni en moyenne, ni en pic, de 5 à 15% de moins que ce que je pensais. Moins de 1000w au sprint. L'eau ca ramollit... Ou alors des watts se sont perdus dans la chaîne : je ne l'ai jamais vue dans cet état, le soir elle était toute sèche, toute raide (NDLR : oui, oui, il parle bien de la chaîne)...

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Patrick renoue avec le titre de champion régional en ligne.

Les commentaires de Franck P :

Une image pour résumer cette course : prenez un pommeau de douche, tournez le robinet et placez le jet devant votre visage pendant deux heures… vous aurez une petite idée des sensations ressenties par le pauvre coureur cycliste contraint de rouler en peloton sous la pluie. Car ce n'est pas tant l'eau tombée du ciel qui pose problème mais plutôt celle déjà stockée sur la chaussée et que la roue arrière du cycliste placé devant vous prend un malin plaisir à vous envoyer en pleine poire.
Le déluge (car c’en fut un !) a commencé ¼ d’heure avant le début de notre course, juste le temps de nous tremper et de nous frigorifier en attendant le coup d’envoi des festivités.
Le parcours est superbe mais les organisateurs nous invitent à la prudence : plusieurs chutes ont eu lieu dans la descente ainsi que dans un rond-point particulièrement glissant alors que les premières courses ont été disputées sur le sec… alors, sous la flotte !
Lors des premiers kilomètres, tout va bien malgré la douche permanente décrite un peu plus haut. Bien que malade et pas mal diminué depuis 3 ou 4 jours (voies orales prises, état fébrile, mal aux jambes…) je me sens à peu près dans le coup dans ce premier tour disputé à allure relativement tranquille.
Ça se gâte dans la bosse menant à la ligne d’arrivée avec un coureur qui chute juste devant moi (ça devient une manie, depuis quelques temps, de se casser la gueule devant mes roues !). Je suis obligé de mettre un grand coup de frein et un coup de guidon vers la gauche pour éviter le cycliste à terre. Dans la manœuvre, ma cale gauche déchausse et, manque de bol, c’est justement celle qui me donne du fil à retordre quand je veux chausser. Le temps que j’y parvienne, j’ai pris 30 à 40 secondes dans la musette. Je maintiens mon effort jusqu’au sommet et entame la descente aussi vite que possible compte-tenu des conditions. Je reprends puis dépasse une dizaine de cyclistes que j’imagine être l’arrière-garde du peloton mais il s’agit en fait de coureurs lâchés…
Au pied de la descente, quelques uns des coureurs que j’ai doublés reviennent dans mon sillage et nous voilà partis pour plusieurs kilomètres de chasse. Un signaleur nous annonce 30 secondes de retard, ça reste jouable…
Nous passons le rond-point sensible et découvrons plusieurs coureurs à terre dont l’un semble mal en point. Il finira évacué par les pompiers… D’autres tomberont au même endroit lors des tours suivants.
Notre groupe compte 8 unités mais nous ne sommes que 3 à rouler, ce qui m’agace un peu. La pluie redouble de violence et nous ne sommes pas loin de subir une averse de grêle, un véritable rideau de flotte...
Malgré le manque d’entente au sein de notre groupe, au terme de 10 kilomètres de poursuite acharnée, nous réintégrons enfin le peloton dont s’est extirpé un groupe de 5 hommes, parmi lesquels Patrick. Mais à peine sommes nous revenus que plusieurs coureurs lancent une attaque et, avec l’accélération qui s’ensuit, nous décrochons à nouveau, payant les efforts fournis pour rentrer.
A partir de là, il n’y a plus vraiment de course. Notre groupe d’attardés roule mal, peu de coureurs prennent des relais et je passe mon temps à gueuler pour que chacun fasse sa part de travail, en vain.
Dans le 4ème et dernier tour, ça ne roule plus du tout, je me désintéresse de la course et ne prend plus que des relais de cyclotouriste, comme l’ensemble de ceux qui m’accompagnent. Nous observons avec fatalité les éclairs zébrer le ciel et le tonnerre gronder au-dessus de nos casques. Il est temps que la douche se termine.
Nous arrivons pour la 12ème place mais je n’ai pas le physique pour disputer le sprint et me classe 17ème, bien rincé.
Cela faisait un bail que je n’avais pas couru sous un tel déluge et je ne le referai pas tous les jours ! Cela dit, c’est le genre d’expérience qui vous forge un cycliste !
Un grand remerciement aux organisateurs dévoués à la cause de l'Ufolep et notamment aux valeureux signaleurs sans qui il n'y aurait pas de course et qui ont passé (eux aussi) plusieurs heures debout et sous la pluie, à dispenser écarts et encouragements. C'était chouette, merci !

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Beau temps pour la saison ! Une journée difficile aussi pour les organisateurs (photo : Laetitia Nicetta).


Chez les 50-59 ans, joli tir groupé pour les Isérois avec Michel Boin (St-Clair) 5ème, Christian Reinaudo (Rives) 6ème, Jacques Vial (Scale) 8ème et Louis Vincendon (Chatonnay) 12ème.

Chez les 60 ans et +, Gérard Gachon (Villard Bonnot) après son titre départemental, monte sur la 3ème marche du podium régional. Enfin saluons le podium 100% Isérois des jeunes de 13/14 ans avec Samuel Pinjon (Gillonay), Alexis Mathon (Villard Bonnot) et Hugo Calmand (Pontcharra)

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Podium 100% Isérois chez les 13/14 ans.

TELECHARGER LES RESULTATS COMPLETS ICI

Clement 04 juin 2012, 11:42

Les commentaires de Vincent toujours un plaisir !

Charles Ricau04 juin 2012, 12:04

T'es juste hilarant Vincent !

PS : Y a toujours pas de "d" à Ricau

Franck P04 juin 2012, 12:08

@Charles : le "d" en trop, c'est de ma faute. Je sais pas pourquoi je veux toujours te coller ce "d" au derche.
En tout cas, tu fais bien de me le signaler, ça l'aurait foutu mal si j'avais titré "RICAUD PERD SON TITRE DE CHAMPION" avec cette faute !

Charles Ricau04 juin 2012, 12:39

Ahah excellent Franck ;)
Merci pour la correction :)

Alexis Sicard04 juin 2012, 16:03

Du très très très grand Vincent! Tout simplement exceptionel! Sinon très de plaisanterie j'ai prévu de faire une sortie montagne samedi normalement avec Alpe du grand serre, ornon et Alpe d'huez si certains courageux sont motivés ;)

loic04 juin 2012, 16:30

C'est bon les gens qui ont de l'humour,une vrai course de guerrier,franck a raison,c'est une drole de sensation de rouler en aveugle,j'ai presque fais un tour avec le peloton,bravo à tous les coureurs de l'isere,la moisson fut bonne en titre et podium.

samuel04 juin 2012, 19:39

Super les gars et surtout bravo et félicitations à Patrick pour son titre. Une surprise ? non, une consécration ? on s'en approche mais va falloir gagner les France pour ça. Allez Patrick on prend les paris ?

Laetitia04 juin 2012, 23:04

Voilà ce que me dit mon homme à propos de tes récits Vincent: "Je suis admiratif! Je suis incapable d'écrire comme ça! Il est capable d'enchainer 10mots que je ne connais pas!!" Mais en même temps je dois bien avouer que je suis admirative aussi! Il m'arrive même d'en avoir mal à la tête quand j'arrive au bout!!
Mais sans déconner, c'est un vrai plaisir ce site et tout les récits de courses que l'on peut y lire!

vincent04 juin 2012, 23:17

arrêtez vous allez finir par me faire avoir la grosse tête en gonflant mon petit égo (avec ou sans trique).... J'aimerais, plutôt que de pérorer sans vergogne tous les dimanches soirs sur les flux intranet trop petit pour exprimer mes impressions exaltantes que je tente malgré tout d'exprimer aux grand public assis sur les banc vermoulu de l'infamie populaire...j'aimerais bien arriver à suivre Alexis à velo (si ce dernier ne m'a pas perdu au détours d'une virgule, de toute façon c'est simple, je n'en met jamais :)

eric GENTILE05 juin 2012, 05:10

Bravo PAT pour cette victoire qui récompense ma débauches d'éfforts,une belle échappée sous les trombes d'eau, belle course d'équipe avec une victoire iséroise à la clef. à l'année prochaine pour de nouvelles aventures

Pierre07 juin 2012, 16:44

Il pleuvait mais il est frappant de voir sur toutes les photos, le jaune des maillots jaunes Isère, qui comme un soleil, a illuminé l'ensemble des courses :-) Bravo à tous les Isérois donc, aux représentants TVS, et bien sûr à Patrick.

Franck P07 juin 2012, 17:04

@Pierre : mouaif, bon, pour Patrick c'était juste une promenade de santé un peu humide. C'est toujours plus facile pour celui qui gagne. Tandis que pour celui qui subit la pluie et qui, en plus, finit dans les profondeurs du classement, c'était juste un enfer !
Sinon, j'espère que tu vas bien et que ton mollet se remet doucement. Si toutefois tu finis par passer par la table d'opération, un conseil : profites-en pour demander au chirurgien s'il ne peut rien faire pour tes problèmes d'étanchéité, on ne sait jamais, ça pourrait te servir pour les prochains championnats Rhône-Alpes !

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